Je continue avec ce focus sur l’actualité. C’est aussi une belle histoire, l’histoire d’une réussite à plusieurs niveaux. Elle montre, pardonnez-moi ce jeu de mot incertain, que la persévérance est parfois récompensée.
Je continue avec ce focus sur l’actualité. C’est aussi une belle histoire, l’histoire d’une réussite à plusieurs niveaux. Elle montre, pardonnez-moi ce jeu de mot incertain, que la persévérance est parfois récompensée.
Trop chère et inutile, l’exploration spatiale? Ou bien sommes-nous déjà blasés du merveilleux? Pourtant la quête du merveilleux n’est pas le seul moteur des fusées. Les retours sur investissement, en brevets et en qualité de vie, justifient largement la poursuite des opérations spatiales.
L’astromobile Perseverance s’est envolé pour Mars (images Nasa, clic pour agrandir). La mission est évaluée à 2,5 milliards de dollars. Trop chère disent certains selon BFMTV, qui ne comprennent pas qu’en temps de crise l’argent ne trouve pas une utilisation plus terre-à-terre.
C’est presque une raison sociale tellement leurs noms sont associés : Mayor & Quéloz, mondes en tous genres. Pourtant ils nous mettent dans la panade. Avant eux c’était tout simple. La vie était un phénomène purement terrestre, point barre. Les autres mondes étaient de la science-fiction.
La vue des images, la pensée de l’événement, stimulent mes neurones. Mais aussi la formidable organisation qui a permis de tout imaginer et mettre en place, dont des centaines de milliers de collaborateurs directs ou sous-traitants, ainsi que l’état d’esprit qui a prévalu. De la première idée au dernier boulon serré, tout était scruté, transparent et évolutif. Ci-après, quelques extraits d’un article de Marc Tison paru dans lapresse.ca qui expose cela point par point.
Il y en a beaucoup. La mienne est banale à force d’avoir été exposée un peu partout. Elle est l’une des plus célèbres, et ne date pas de la mission Apollo 11 mais d’Apollo 8. Anders, Borman et Lovell étaient en orbite autour de la Lune.
Je m’étais promis de ne pas aborder les « affaires lunaires ». Et j’ai failli, dans un court commentaire sous un récent billet. Avant de les ranger à nouveau dans leur boîte je souhaite démonter le faux aveu de Buzz Aldrin, utilisé par les « négationnistes » comme une preuve indiscutable du mensonge.
Deux courts sujets ce matin. D’abord la Cosmic Watch, une appli qui devrait plaire aux amoureux des étoiles comme au astronomes amateurs, et qui donne aussi l'heure. Ensuite l’arrivée du front froid en gif animé.
« Température de -95° Celsius (-139° F) le matin. Plus chaud l’après-midi avec -13° C au plus fort de la journée. Vent faible de sud-ouest 14 km/h. Pression en légère hausse. Pas de tempête de sable annoncée pour les prochains jours. Ciel clair et dégagé sur Elysium Planitia. »
Chang’e-4, New Horizon et Insight: plusieurs événements ont marqué l’actu spatiale ces dernières semaines. Mars again, Ultima Thulé et la face cachée de la Lune: de quoi faire rêver.
Le Faucon est arrivé à destination près du Dragon de la mer. Il a le ventre gros de sa Mascot, boîte carrée qui verra bientôt le jour dans la nuit sidérale. Un programme chargé les attend autour de ce « dé » cosmique à huit faces.
Rapide survol de Mars grâce à quelques-unes des belles images de la planète rouge. On y découvre que cette couleur, observée depuis des temps anciens, est plutôt orange ou ocre quand on approche de son atmosphère ou de son sol, comme le montre l’image 1 de l’horizon martien (image CNES, clic pour agrandir).
Bien sûr, Vincent Van Gogh est mort depuis longtemps. Et je doute qu’il ressuscite ce jour de Pâques. Mais on peut rêver, et imaginer que le Vincent s’est fait astronome. Avec une spécialité: peindre les étoiles. (Cliquer sur les images pour les agrandir).
20 septembre 2016. La nuit est tombée, le ciel limpide. Victor pointe au hasard son nouveau télescope de 40 cm de diamètre et observe l’apparition d’un flash lumineux intense. À 04:44 UT, Victor entre dans l’histoire de l’astronomie.
Ils sont fous ces ricains. Il n’y a qu’eux pour imaginer un tel défi: une sortie dans l’espace sur les chapeaux de roue. De voiture. Inconvénients: pas de panneau indicateur ni de marquage des routes célestes.
Le 21 avril 2012 je présentais sur ce blog un citoyen Grand-Breton: Luke Howard. Un drôle de pharmacien toujours la tête dans les nuages – au point de devenir météorologue. Moi-même, anciennement ado rêveur, j’avais songé à embrasser cette carrière et le ciel en même temps.
Soirée espace hier sur Arte. La chaîne projetait le film de l’intégralité de la mission Rosetta. De la conception jusqu’à la plongée finale sur le gros canard de glace. Un film qui sort de l’ordinaire et qui laisse une large place à l’aventure humaine. Émotions et passion.
Voilà, c’est fini. Quel moment extraordinaire: la fin en direct d’une mission spatiale historique. Fascinés par le haut degré de technologie de la mission Rosetta on oublierait presque son aspect humain, sans quoi rien ne serait pourtant possible.
L’épuisement est là. Au bout de ses réserves d’énergie, la sonde Rosetta va se taire dès aujourd’hui. Elle ne pourra plus communiquer avec le petit robot Philae ni avec la Terre. Et s’éteindra sur Tchouri, cette comète en forme de trognon de pomme – ou de canard, selon l’angle de vue.
On apprend que l’exoplanète la plus proche de la Terre, Proxima b, serait éventuellement habitable. Sa température estimée est compatible avec la présence d’eau liquide. Et elle n’est « qu’à » 4,2 années-lumière de notre Terre.
Le ciel est comme un terrain de jeu pour les uns. Facétieux et audacieux, ils s’élancent, qui à l’horizontale comme Bertrand Piccard, qui à la verticale comme Luke Aikins. Pour les autres c’est un écran de pub.
« L’avenir est propre » a lancé Bertrand Piccard aux personnes présentes à Abou Dhabi. SI2 a ainsi rejoint son point de départ et bouclé sont tour du monde sans pétrole. Ce vol a été un peu éclipsé par les événements mondiaux, et par le temps d’arrêt à Hawaï pour réparer les batteries et attendre une nouvelle fenêtre de départ.
Un an loin des yeux, et déjà presque loin du coeur. Sort classique des grands exploits qui, une fois passé notre rêve, reprennent une dimension plus technocratique. Le rêve, cela s’use aussi.
Une nouvelle mission décolle lundi vers Mars, la plus courte jamais réalisée: deux à quatre jours. C’est le temps de vie du robot Exomars, lancé par l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Objectif: l’étude de l’entrée dans l’atmosphère et la recherche de traces d’une vie microbienne passée ou encore active.
Le petit robot ne se réveillera pas. Il est trop loin du soleil. Même s’il était dans une bonne position, il n’a plus de ressources. Batteries à plat, gelé dans le froid du vaste cosmos, soleil trop lointain et à l’ombre depuis son atterrissage chaotique, c’est la fin.
Comment ne pas être sous le charme? Les images récentes de Pluton délivrées par la sonde New Horizon et la Nasa sont fascinantes. La toute dernière en haute définition fait penser à ces vues d’artistes qui illustrent l’espace inconnu.
La comète sera à son périhélie, son point le plus proche de notre étoile. Frôler, d’accord, c’est excessif. A vue de nez elle passera à 186 millions de kilomètres de la grosse boule. Mais à vue de nez on ne verra rien: vous regardez avec votre nez, vous?
Dix-sept degrés à Limoges, treize à Bruxelles, dix-sept à Postdam, seize à Ljubljana, dix-sept à Kiev, et ainsi jusqu’au nord: onze à Kilsbergen, treize à Oslo: on dirait que la dernière semaine de juillet fait le contrepoids de la petite semaine de canicule du début du mois.
Nous avons de la lumière dans nos maisons entre autres grâce à Thomas Edison. Il a inventé l’ampoule à incandescence, qui allait remplacer la lampe à gaz ou à pétrole. Bien sûr il avait aussi besoin d’électricité, de fils, et bien d’autres choses encore.
On laisse Manosque à droite. On suit la rive gauche de la Durance. On est dans le pays de Giono, écrivain lumineux qui a longtemps occupé ma disponibilité intellectuelle de jeune homme.