Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou! Première folie: la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit: les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou! Première folie: la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit: les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
Une fake news récurrente est parue dans Le Matin en ligne. Le journal cite Me Lorella Bertani. L’avocate féministe genevoise semble sûre d’elle: « La violence conjugale tue plus de femmes que le tabac, l’alcool et la route ». Vérification.
Le chiffre est choquant. Pourtant il émane des services de l’État. Comment est-ce possible? 43 % de victimes masculines dans les années 2000, et 51% en Écosse à la même période? Le stéréotype veut que les hommes ne se plaignent pas, et ils sont de toutes façons plus forts (en moyenne).
Le président aborde son discours avec solennité. Il dit que la honte doit changer de camp. Il dit même que c’est une honte nationale. Puis il égrène quelques prénoms: Sophie, Anna, Emilie, Fatima, mortes comme 120 autres.
Une étude dévoile ce jour en France certaines caractéristiques des victimes et des auteurs de violences domestiques. Auteurs s’entend ici au féminin comme au masculin. Voyons ce que disent les enquêtes de victimisation.
De nouveaux chiffres en Suisse le démontrent. Les hommes ne sont pas auteurs de 98% des violences domestiques, comme le prétendent les associations féministes. Ils sont aussi victimes. Dans des proportions très importantes depuis des années.
« Quand j’écoutais les réponses j’étais intérieurement terrorisée qu’on était rendus collectivement à penser ça de nos maris, à penser que les hommes de nos vies sont tous violents. ( … ) Comment il se fait que collectivement nous pensions ça ? »
Dans la vidéo qui accompagne le précédent billet quelques passages méritent d’être gravés dans le marbre. Telle cette déclaration ci-dessus, exprimée par la journaliste que l’on voit au début réaliser un micro-trottoir.
Selon la vidéo du site de l’Etat à Genève, 38 % des femmes et 25 % des hommes seraient victimes de violence domestique au cours de leur vie. Ces chiffres sont impressionnants. 1/4 des hommes et 2/5 des femmes, cela tient de l’épidémie massive. Cependant un petit calcul montre une réalité très différente derrière l’effet d’annonce.
Ce pourrait être le jeu des sept erreurs. Chacun fera son propre calcul. Il suffit de comparer les images. On constate les différences entre la réalité et la pub. La publicité raconte ce qu’elle veut. Y compris la pub sur les femmes battues. Elle n’est surtout pas réaliste, elle ne présente pas une information objective: elle doit faire croire à ce qu’elle montre.
Les autorités genevoises ont fait connaître de nouvelles statistiques concernant la violence domestique. Elle sont présentées en hausse pour 2013, après quatre années de baisse. Les chiffres ont été publiés hier par la Tribune de Genève.
En sortant avec force du cadre privé cette affaire devient un sujet de dissertation. Selon un autre angle d’analyse il s'agit typiquement de violence conjugale. Le dénigrement, le rabaissement commis par la Trierweiler est une violence psychologique, aggravée par sa large médiatisation. Jeter en pâture la vie intime de son ex-compagnon, quel qu’ait été son comportement, est un viol moral.
- Mais non!
- Mais si!
- Tu exagères.
- Du tout.
- Je ne te crois pas.
- Je m’en fiche.
Un des piliers du projet de loi en discussion en France (voir ici) est l’amende qu’un juge pourra infliger en cas de non-présentation d’enfant. Le montant sera adapté aux circonstances. Le plafond est fixé à 10’000 euros.
Depuis aujourd’hui les députés français étudient un nouveau projet de loi sur la famille. Un projet presque miraculeux après les folies du genre et du mariage gay. Le moins que l’on puisse dire est que la majorité socialiste semble revenue à la raison. Mais les attaques des réactionnaires radicales-féministes permettront-elles la mise en place d’une loi bienveillante?
En conclusion temporaire, je propose deux pistes pour contrer la mise en accusation systémique des hommes. La première piste assimile le féminisme à un système de penser binaire proche de la pathologie par la disproportion de la posture victimaire en regard des correctifs sociaux légitimes. La colère de ces femmes et de ceux qui, comme les LGBT, se soumettent à leur idéologie, peut davantage être assimilée à celle des Gorgones, êtres malfaisants de la mythologie grecque.
J’ai déjà parlé ici des Antigones qui s’opposaient à la vulgarité et au délire des Femen. J’ai même soutenu. Et aujourd’hui, horreur, malheur... En mal de visibilité elles ont fait un petit happening dans les sous-sols des Halles à Paris.
Ça alors! Notre championne nationale au sourire Colgate n’est pas une gentille fille. Elle tape. Et pas que la balle. Elle aurait frappé son mari. La Tribune de Genève nous en dit un peu plus.
Un article d’Amnesty Suisse pose enfin crûment la réalité. Sa branche belge, et dans une mesure sa branche française sont absorbées par des féministes misandres. L’article que je mentionne ci-dessous montre à quoi ressemble la réalité quand elle n’est plus contaminée par le féminisme.
La différence biologique reste selon moi normative des places respectives des femmes et des hommes. On peut dire qu’il y a une référence spécifique à chaque sexe. Elle a donné lieu à l’adage: «Les femmes et les enfants d’abord». Il y a là une idée qui spécifie une attention différente accordée aux deux sexes. Le but en est est la préservation et le bien-être de l'espèce. Préserver les femmes c’est assurer une descendance nombreuse qui assure la survie du clan ou de la famille.
Dans cette époque où la déraison l’emporte de plus en plus, y a-t-il encore des élus qui pensent? Je crains que dans certains domaines on n’en trouve plus. La pensée unique continue à ravager l’intelligence européenne et à gangrener ses élites. C’est une catastrophe intellectuelle aussi grave que celle qui a mené à la seconde guerre mondiale.
La Suisse veut donc ratifier le protocole d’Istanbul sur la violence faite aux femmes, suivant en cela les lobbies ultra féministes. Cette convention «sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique est la première à prévoir, au niveau international, une protection des femmes contre toutes les formes de violence, y compris les violences domestiques.»
L’enquête de la Tribune de Genève parue samedi 29 juin dans l’édition papier présente le constat du sentiment d’insécurité vécu par des citoyennes et des citoyens. Il s’agit de chiffres subjectifs, sans représentativité exacte des différents groupes sociaux ni analyse détaillée de l’insécurité et de la violence. Ils ont cependant l’avantage de dresser un tableau des risques identifiés comme réels dans notre environnement immédiat. Ces risques on pu être vécus, ou rencontrés par des proches, ou rendus très présents à l’esprit part leur degré de dangerosité.
A Zürich une campagne d’affichage cantonale interpelle sur la violence dans les relations homosexuelles féminines. Le sujet est peu connu car relativement peu étudié et documenté en Suisse et en Europe. Selon l’organisme zürichois de conseils et de consultations pour les femmes victimes de violence, 25% des femmes en relation homosexuelle en souffriraient.
Un certain 8 mars du XXIe siècle, il fut décidé de parler d’autre chose. A force de jouer les infirmières de causes ne touchant que 1 ou 2% de la population le soufflé retombait. Les professionnelles de la braderie annuelle du 8 mars virent que la posture victimaire prenait l’eau. Le "Bon Marché" idéologique avait de la concurrence. Dans un siècle de victimes il fallait retrouver des valeurs drôles et positives pour faire le buzz.
Alors que la majorité des hommes ne voit pas encore ce qui se met en place sur son dos, Madame le Ministre français des droits des femmes annonce un plan d’enfer pour éradiquer le sexisme et la violence faite aux femmes. Le gouvernement a suivi un séminaire sous la houlette d’un ministre ouvertement communautariste. Mais si le clan de Madame Vallaud-Belkacem gagne temporairement les deux batailles de la politique et des médias, elle n’en fait pas moins fausse route, et ces victoires cachent mal un naufrage idéologique. Je suis d’ailleurs étonné qu’il n’y ait pas plus de voix pour soulever les incohérences de la situation.
La vidéo en fin de billet est un choc. Elle illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également. Le décervelage bat son plein. Les hommes sont mis à genoux. Absents du discours social en tant que victimes de violence. Le stéréotype est installé.
J’ai parlé il y a quelques temps de la seule conférence sur les hommes, en l’occurrence les hommes battus, dans le cadre de la quinzaine de l’égalité Rhône-Alpes. J’avais mentionné comment le groupe organisateur avait été boycotté dans le programme alors même qu’il avait été accepté et même petitement subventionné dans cette manifestation organisée par des élus régionaux.
Une étude récente fait apparaître la dissymétrie sexuelle massive de la population carcérale en France. Les femmes ne représentent que 3,4% de l’ensemble des personnes emprisonnées. En Suisse le pourcentage est légèrement plus élevé: 7,8% des personnes ayant subi une peine d’incarcération selon les statistiques de 2010. Soit environ une femme pour douze hommes.
Si comme on le dit les gens heureux n’ont pas d’histoire, alors les hommes sont très heureux. Surtout le membres du GES, le Groupe d’Etude sur les Sexismes. Car non seulement ils n’ont pas d’histoire, mais il semble que c’est l’Histoire qui se refuse à eux.
Bon sang! Voilà qui va encore mettre à mal le stéréotype mâle. La domination masculine descend un peu plus du piédestal où la Féminista l’avait déposée. Horreur! Malheur! Pas lui! Pas James Bond. Et bien si: lui, James Bond, homme battu. Selon ses propres dires - et il faut garder avec les hommes la même circonspection qu’avec les femmes: tant que rien n’est démontré on n’en sait rien. Mais après tout on donne bien la parole à Sandrine Salerno. Pourquoi pas à James Bond?