Ce sondage est paru il y a moins de deux mois. Il est instructif d’y revenir pour constater la profondeur de la fracture dans la société française et le désordre induit par un multiculturalisme mal pensé.
Ce sondage est paru il y a moins de deux mois. Il est instructif d’y revenir pour constater la profondeur de la fracture dans la société française et le désordre induit par un multiculturalisme mal pensé.
À minuit je regarde quelques commentaires sur Facebook. Chacun prend parti selon des préférences que je connais déjà. Pas envie de cela. Dire autre chose. Être subjectif pour sortir de la fatigue qui me reste de ce débat médiocre.
(Suite) Une récente étude d’opinion fait le point sur les musulmans de France. Étude rare puisque ce pays interdit habituellement les statistiques de type ethniques. Cette étude montre une image complexe de la réalité.
C’est l’idée de Gabriel Martinez-Gros, auteur d’ouvrages sur les empires du passé. Interviewé par Libération il précise son idée et son diagnostic sur l’état du monde occidental.
Interview d’un criminologue, Xavier Raufer, sur Atlantico. Selon lui il n’y a pas de service dédié à l’antiterrorisme en France. Les renseignements ont été conçus dans le cadre du contre-espionnage et les méthodes diffèrent.
Je n’ai pas de sondage ni de statistique mais je fais un peu de politique imaginaire. Qui aurait envie de se trouver à bord d’un avion qui explose? Qui voudrait tomber avec sa famille sous les balles de guerriers asymétriques un dimanche de soleil au bord du lac, ou un vendredi 13 à Paris?
La NZZ (Neue Zürcher Zeitung) publie aujourd’hui un article qui va faire du rock’n’roll dans le monde politique suisse. Et pas seulement Suisse. Il s’agit d’un accord secret visant à soutenir la reconnaissance internationale de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) en échange de la paix terroriste sur le sol helvétique. L’information commence à être reprise par des médias romands.
La déchéance de la nationalité française fait débat. Un débat qui sert d’écran de fumée au pouvoir car cette mesure est plus symbolique qu’efficace. Elle porte même à humour (noir) si l’on imagine les morceaux de corps des terroristes renvoyés dans leur pays d’origine. Et elle confirme en creux l’importance de l’identité nationale aux yeux de la gauche qui jusqu’alors piétinait cette notion.
François Hollande revient-il à la case bisounours ? Après avoir déclaré que la France était en guerre, il affirmait hier que « la France répondra à la haine par la fraternité. » Avec qui? Avec ces jeunes beurs de Seine-Saint-Denis qui sont au bord de crier leur joie après les attentats?
La femme est-elle l’avenir du djihad à défaut d’être celui de l’homme? Les féministes n’auraient pas pu rêver d’un soutien plus explicite. Il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes, radotaient certaines. Les kamikazes femmes le prouvent au-delà de leurs espérances, à Paris comme à Kano où une ado de 11 ans et une jeune femme de 18 ans ont fait 15 morts sur un marché.
La première femme kamikaze en France s’est fait exploser ce matin à Saint-Denis, près de Paris, après avoir tiré sur des policiers. Quelques heures après la publication de ce témoignage, si beau et inutile, celui de cet homme dont la compagne est morte vendredi et qu’il retrouve à la morgue.
«Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés», écrit La Fontaine dans Les animaux malades de la peste. On peut dire de même lors d’attentats terroristes. La terreur complète les armes. Cela figure dans la sourate 59 verset 2 du coran, verset mentionné dans le communiqué publié par Daech:
Les tirs de Kalachnikov claquent sous le soleil. Le sable rougit. Des corps tombent. L’homme en noir avance vers l’hôtel. Il tue, tue, comme possédé par un dieu fou. Un dieu fou qui hurle dans tête.
L’association américaine de littérature et des droits humains PEN American Center va décerner son prix annuel pour la liberté d’expression à Charlie Hebdo. Des écrivains membres de ce groupe font entendre leur voix différente et s’opposent à cette récompense.
Difficile d’échapper à ce slogan: «Pas d’amalgame». Dernier rempart contre une «islamophobie» supposée galopante. Ou grande peur de voir des décennies de déni se prolonger dans le sang, dans encore plus de sang.
Quelques remarques quatre jours après le carnage. Quelques brèves de bitume, bribes de cette mosaïque déchirée ramassées au fil des médias: paroles de lycéens, de Besancenot et des chevaliers de la liberté.
Hier soir France 2 montrait les images des réactions citoyennes en France. Des manifestations sobres avaient lieu dans de nombreuses villes. Dans les écoles aussi. Les professeurs ont fait respecter une minute de silence aux élèves, ou ont organisé des temps de débriefing où chacun pouvait parler. Le besoin de parler est partout.
Pourquoi devrions-nous voir les choses autrement que comme elles nous sont montrées? Parfois il faut faire simple: l’islam est en guerre contre l’occident. Ce n’est pas une guerre des tranchées et les morts ne se comptent encore qu’en unités ou en dizaines. Mais la tension monte décennie après décennie.
D'abord l'information suivante: j'ai créé un deuxième blog, centré sur la politique et la vie à Genève. A découvrir ici avec en deuxième article le Parti Pirate.
A lire toutes affaires cessantes: la marxisation de la société va se répandre dans l’école française dès l’âge de 6 ans.
Je propose aujourd’hui un article d’une grande limpidité sur l’idéologie du genre, écrit par Alexis Aguettant sur son site Homme Culture Identité, dont je recommande la visite. Les enjeux politiques et culturels sont ici parfaitement résumés.
La Syrie est un pays de grande et ancienne culture, carrefour entre les civilisations. Toutes les grandes influences du passé ont inscrit leur marque. On pense que c’est dans cette région qu’ont débuté l’agriculture et la sédentarisation, donc une prospérité permettant l’augmentation démographique et la construction de villes et de palais. On attribue également à cette région le début de l’alliage du cuivre et de l’étain, soit l’âge du bronze.
J’étais resté sur une déchirure. C’est difficile. Cela ne se suffit pas. Le coeur s’arrête, en panne, à moitié au-dessus du précipice. Mais quelle utilité? Socialement la déchirure n’a aucune valeur. La scène est figée depuis trop longtemps, elle est devenue comme un décor habituel: l’occident a tort dans toutes les configurations imaginables. Il est au banc d’accusé. Tous les autres sont victimes. Forcément victimes.
L’attentat terroriste qui a coûté la vie à seize soldats égyptiens a une conséquence majeure: l’armée, et donc le gouvernement, et le peuple aussi, savent qui est leur ennemi. L’ennemi n’est pas Israël mais leurs propres «frères» en religion, du moins ceux qui se font passer pour tels.
Un procès pouvait devenir une opportunité de diffusion des thèses nationalistes du tueur d’Oslo. Beaucoup le craignaient. Si Breivik avait été déclaré d’emblée irresponsable il aurait été interné sans procès. On n’en aurait plus parlé. Après un premier rapport d’experts qui recommandait cette solution en le déclarant sujet à des troubles psychiques délirants, un deuxième rapport concluait à l’absence de ces troubles et validait la mise en procès.
La différence entre un terroriste et un soldat est que le premier se légitime de lui-même alors que le soldat est légitimé par une hiérarchie, une armée et un pays. Un terroriste, un tueur politique, est une sorte de soldat auto-produit qui ne dispose pas d’une validation par un Etat.
Autant hier le chaman m'inspirait une révolution pacifique, utopique et essentielle, une révolution bienveillante qui pourrait changer le monde en quelques années pour en faire un lieu de fête, autant aujourd’hui je dois reprendre les armes et retenir ma colère. Une grande colère que je formule ci-après dans cette lettre ouverte à un groupe polluant. La violence contre l'homme est telle que les choses doivent être dites avec force pour susciter un juste effroi et exprimer une légitime révolte. Si l'humain dispose d'émotions, elles doivent parfois oser porter le discours au-delà des convenances et lui donner valeur de cri. Puisse la Terre m'entendre.
Lu dans le Matin du jour sous la plume de Michel Audétat un article qui est entré en résonance: les sentiments inavouables devant les images des avions qui s’encastrent et explosent dans les tours, et leur effondrement. Qui peut dire exactement ce qu’il a ressenti à ce moment?
La froideur et la méthode du terroriste norvégien sont impressionnantes. Le signal qu’il donne est d’une dangerosité particulière. D’abord par le nombre de morts. Actuellement, pour faire parler de soi par le terrorisme, il faut ou viser une personnalité d’envergure mondiale, ou tuer en nombre. Un attentat qui ne tuerait qu’une seule personne n’aurait pas le même impact.
Le réseau de tueurs confirme la mort de son idole, selon l’information qui circule sur des sites islamistes habituellement utilisés par Al-Qaida. On peut penser qu’il s’agit ici d’une affirmation définitive. Ce communiqué n’est pas démenti. Il met fin aux spéculations sur l’hypothétique mort du milliardaire il y a 10 ans, sur sa congélation, etc.
Il fait fort, Boillon, l’ambassadeur de France en Tunisie. En peu de temps il a marqué sa carrière d’une pierre rouge. Rouge humide. Il a déjà engendré un scandale à peine arrivé en poste en traitant les questions des journalistes de débiles, et en se plaçant bien au-dessus («je ne suis pas à ce niveau»). Dans la nouvelle Tunisie, on pouvait espérer un peu plus de doigté. Il s’en est excusé, mais ça la fout un peu mal.
Monsieur le très respectable chef d’Etat Muhamar Kadhafi
J’apprends par la presse qu’un dirigeant d’un pays méditerranéen fait actionner la justice suisse contre un citoyen, Eric Stauffer, pour atteinte à son honneur. Je ne suis pas fan de ce citoyen qui fait feu de tous bois, culpabilise les étrangers et proposait l’an dernier de parquer les SDF dans une ancienne caserne sous la surveillance de l’armée. J’avais fustigé ces propos qui illustraient une pensée très dangereuse et nauséabonde.