Une chaleur inattendue pour les saints de glace, qui se marchent sur la tête. Mais ce n’est pas exceptionnel. Aux fins de comparaison l’image 1 (wetterzentrale, clic pour agrandir) est celle de ce jour. Explorons quelques archives du siècle passé.
Une chaleur inattendue pour les saints de glace, qui se marchent sur la tête. Mais ce n’est pas exceptionnel. Aux fins de comparaison l’image 1 (wetterzentrale, clic pour agrandir) est celle de ce jour. Explorons quelques archives du siècle passé.
La mondialisation a ceci de bon: en cas de sécheresse prolongée ou de famine quelque part sur Terre, on peut envoyer rapidement des vivres prélevées sur des stocks excédentaires.
Après trois ans de sécheresse le pays ne peut plus nourrir ses citoyens. Selon la FAO, la « sécheresse s’aggrave et menace les moyens de subsistance de plus de 7 millions de personnes qui dépendent de l’agriculture ou de l’élevage. »
L’adaptation au réchauffement pourrait modifier nos paysages. Bientôt finies les grandes étendues blondes de juillet que rien ne semble limiter? Il ne serait plus étonnant de voir pousser les céréales non plus en plein soleil mais sous la protection d’allées d’arbres.
L’année 1947 est connue comme la plus chaude du XXe siècle. On sait moins qu’elle figure dans une série, soit un ensemble de plusieurs années chaudes et sèches. C’est l’apogée d’une forte poussée chaude commencée dans les années 1920.
Les journées de fin juillet marquent l’extrême extension du chaud, alors pourtant que l’ensoleillement journalier recule depuis le solstice et que le soleil est moins haut dans le ciel. C’est l’inertie de la terre.
Qu’est-ce qui a changé de manière visible et/ou sensible dans les régions d’Europe de l’ouest? J’insiste sur le visible et/ou sensible, ce qui parle aux gens. (Clic sur les images pour les agrandir).
Pas assez entretenues et accablées par l’une de ces grandes sécheresses périodiques qui touchent la région, les forêts de l’État sont en souffrance. 129 millions d’arbres morts sont prêts à brûler. 129 millions: l’information date de décembre 2017. Elle émane du Département de l’agriculture du gouvernement américain (USDA).
Politiciens et médias sont à l’affut de tout élément susceptible de marquer les esprits. Au point de véhiculer parfois des idées ou informations sans aucun fondement. En voici deux parmi d’autres.
Bordeaux le 1er janvier. Température: 19,4°. Pas de pluie depuis septembre 1920. L’hiver est très sec sur la France. Le printemps lui ressemble, et le 29 mai commence une période de soleil continu de presque 11 semaines.
Une grosse chaleur est annoncée pour cette semaine. Episode caniculaire extrême et précoce. Normalement les canicules surviennent vers la fin du mois. Mais le ciel fait parfois le grand écart.
Peu à peu d’autres informations sur le climat sont rendues publiques. On a vu que la banquise antarctique s’étend et s’épaissit malgré le réchauffement. Pourtant même l’ONU se sert du réchauffement comme d’un fourre-tout et peint l’Apocalypse à notre porte.
Yusaku Uga et son équipe, de l'Institut japonais des sciences agrobiologiques, ont mis au point une nouvelle variété de riz. Il s’agit d’un riz génétiquement modifié. Les OGM ont mauvaise presse. D’une part à cause de la dépendance que les fabricants imposent aux paysans qui doivent chaque année racheter des semences.
La vague de chaleur actuelle a des antécédents. Les fortes températures estivales, de juin à septembre, sont régulières. On trouve ainsi un rythme de plus ou moins 30 ans où l’on constate un épisode de très forte chaleur accompagné le plus souvent de sécheresse.
Etrange, étrange novembre. Si sec. Pas d’eau. Pas une goutte. Novembre, mois des pluies et des tempêtes d’automne, qui de déguise en un septembre tardif. Où sont les langueurs de fin d’après-midi et les longues brumes? Où sont les soirs venteux laissant des tapis de feuilles brunes aux jardins et aux chemins?
La famine sévit dans l’est de l’Afrique, plus particulièrement dans le sud de la Somalie, mais aussi au Kenya. On invoque souvent la pire sécheresse depuis des décennies dans cette région pour expliquer cette situation. Mais la sécheresse n’est qu’un révélateur, la vraie cause étant ailleurs.
Si les grenouilles parlaient, que diraient-elles de ce dimanche toujours chaud et sec? Elles monteraient à l’échelle pour voir au loin si des nuages goutteux s’approchent, Elle mettraient un doigt en l’air pour sentir d’où vient le vent et s’il est chargé d’un peu d’humidité.
L’été 1947 avait commencé en avril. Après un hiver long et très rigoureux pendant lequel on patinait sur les lacs et les rivières, l’été fut exceptionnellement chaud. L’année a donné un très grand millésime pour les vins de Bordeaux. Bordeaux, justement: 30° cet après-midi. Pareil à Orange. En 47 les 30° n’avaient été atteints que le 25 avril.
Le désert de Sonora, au sud-ouest des Etats-Unis. A cheval sur la Californie, l’Arizona et le Mexique. On y trouve le site de Kitt Peak où 22 télescopes s’ancrent dans les Quinlan Mountains pendant que leurs yeux scrutent l’intense et lumineuse obscurité du ciel nu. En été la température monte à 50°. Sec, sec, et chaud, chaud.
L'été 2010 est-il si exceptionnel? Certains le prétendent, mais c'est avoir la mémoire un peu courte. Un article de la Tribune de ce jour met en lien les catastrophes météorologiques de cet été et le réchauffement climatique. Un prof d’université, Dominique Bourg, philosophe et professeur ordinaire à la faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne , est catégorique:
La pluie est enfin revenue après une longue sécheresse. Une sécheresse aussi importante que celle de 1976 ou de 2003. Un front froid humide a touché la Suisse cette nuit, avec d’importantes précipitations.