Les médias adorent dramatiser les événements météorologiques. Une tempête historique, disent-ils. Le public en est friand. Est-ce le réchauffement? Cela fait la une. Est-ce la météo habituelle? Idem.
Les médias adorent dramatiser les événements météorologiques. Une tempête historique, disent-ils. Le public en est friand. Est-ce le réchauffement? Cela fait la une. Est-ce la météo habituelle? Idem.
La mondialisation a ceci de bon: en cas de sécheresse prolongée ou de famine quelque part sur Terre, on peut envoyer rapidement des vivres prélevées sur des stocks excédentaires.
Sacrée fille, la Garonne. Un tempérament de garçonne quand elle dévale les pentes des Pyrénées. Elle est connue pour ses excès. Et cela ne date pas d’hier. Son nom signifie soit La rivière caillouteuse, soit pour les Celtes La rivière de l’Eau (en tant que divinité). La mère des rivières est aussi l’une des plus dangereuse.
Septembre Vingt-Vingt (2020) a commencé comme celui de 19-Onze: très chaud. Et il termine comme septembre 19-Douze: très frais. Avec un record de de froid de 108 ans qui tombe: le 27 septembre 1912 la température la plus haute dans la journée était mesurée à seulement 10 degrés.
Malgré un hiver relativement doux et un printemps très précoce, il y a peu de records de température journalière à Genève en 2020. Une petite synthèse des relevés du site meteo-geneve.ch entre janvier et ce jour en dit plus.
Pas de panique. Think different. Imaginez une immense autoroute aérienne. Un ruban de vents forts du Québec à l’Oural. C’est le courant jet – le jet stream. Coincé entre le grand froid polaire et les remontées chaudes il file à grande vitesse, trop horizontal pour alterner le froid et le chaud. C’est ce que l’on nomme un flux zonal à courbure dépressionnaire, « donnant un temps venté, assez doux et très humide ».
Suite à mon précédent billet j’attendais des données de différentes sources. Résultat: le record de T° du 23 février 1903 n’est pas annoncé battu. Cependant les relevés indiqués par différents sites sont contradictoires. Les différences sont importantes. Je ne les explique pas.
Malgré la douceur, Genève n’a pas connu de record de chaleur hier. Il a fait « seulement » 16 degrés. Le record tient depuis le 22 février 1903: 20,6°. Celui du 23 tient également depuis 1903: 19,6° (image 2, clic pour agrandir).
La RTS (Révise Ta Science!) a bien publié un correctif: « Le record de température mesuré en Antarctique ne serait pas homologable. » On remarque l’usage du conditionnel. Mais en chapeau sous la photo, c’est l’indicatif: « La mesure n’est cependant pas homologable car pas conforme aux standards en la matière, estiment des spécialistes. »
Je republie ici la réponse qui m’a été faite par la RTS, pour en commenter les termes et arguments. J’ai en effet écrit à la télé suisse romande pour signaler la fake news du record de chaleur. Je demandais qu’une correction puisse être apportée suite à l’article incriminé. Je publie ci-dessous la réponse in extenso (dont je souligne deux passages). Je reprends ensuite quelques points que je commente.
C’est incompréhensible: le record annoncé il y a trois jours est simplement introuvable dans les données. Sur l’île Seymour la sation météo de Marambio n’a pas enregistré cette mesure.
C’est comme ça, la météo. Ça bouge. Ça vient, ça va. Les écarts de températures sont amples dans la même saison. Cette fois, 16° de chute en 48 heures. Et un record de froid vieux comme les relevés battu d’un dixième.
Comment le pic 45,9° degrés dans le Gard a-t-il été mesuré? Dans mon précédent billet je mettais en doute la fiabilité de la station météo supposée du lieu du record, Gallargues-le-Montueux. Il y a du nouveau. Voici mon enquête en 8 séquences.
La chaleur est pourtant accablante et les températures diurnes dépassent 30° depuis 5 jours. Mais il manque un critère: des températures nocturnes au-dessus de 20°. Le tout pendant au moins trois jours consécutifs. À Genève nous n’y sommes pas.
Le dicton « En avril, n’ôte pas un fil », pourrait s’appliquer à ce mois de mai 2019. Dans l’ensemble les températures ont été mesurées entre 2 et 6 degrés en dessous de la moyenne par la station de Genève-Cointrin (image 1, clic sur les images pour les agrandir, source ici).
La Tribune de Genève et le Matin sont-ils en concurrence caniculaire? Parce que le second annonce que le « Record absolu de chaleur » pour la Suisse a été battu hier. 36,2° à Sion. Oui mais non.
Lu dans Le Matin d’hier lundi: « S’il a toujours plu au printemps, les précipitations n’ont jamais été aussi abondantes. » C’est une climatologue de l’Université de Neuchâtel qui l’affirme, madame Martine Rebetez.
Depuis le 31 juillet, la ville iranienne de Bandar Mahshahr est mondialement connue. C’est là que les capteurs auraient enregistré la plus haute température du monde depuis 2003. Elle aurait frôlé le record total avec ses 74° Celsius. Comment peut-on vivre avec une telle chaleur?
Cette fois ça y est. Un record vieux de 94 ans est tombé à Genève. 39,7° ont été enregistrés à l’aéroport de Cointrin. Après une semaine de canicule la masse d’air venue d’Afrique a atteint son maximum pour notre ville.
Un nouveau record du monde vient d’être réalisé: Stig Severinsen, un danois de 39 ans, a tenu 22 minutes la tête sous l’eau. Déjà détenteur de l’ancien record, Stig a voulu repousser ses propres limites. Il a réussi.
Qu’est-ce qui pousse les super gagnants du super tirage à se faire connaître publiquement? Montrer sa richesse, comme un armateur grec ou un prince oriental? 190 millions d’euros cela doit changer la vie! Mais se faire connaître pourrait la changer encore plus.