L’homme est une tête. Il étudie la neige et les avalanches depuis 35 ans et a inventé un modèle de prédiction. Il observe l’état et l’évolution du couvert neigeux au-dessus de 1’500 mètres. Cet homme de terrain s’étonne.
L’homme est une tête. Il étudie la neige et les avalanches depuis 35 ans et a inventé un modèle de prédiction. Il observe l’état et l’évolution du couvert neigeux au-dessus de 1’500 mètres. Cet homme de terrain s’étonne.
Deux siècles ont suffi pour chambouler l’emprise urbaine sur les sols. En comparant la carte de Draguignan au XIXe siècle et une image aérienne récente, on comprend que les crues ne peuvent être que de plus en plus dévastatrices et coûteuses.
Ils savaient qu’un gros ruisseau de montagne peut se transformer en une déferlante dévastatrice. Alors, comme sur l’image 1 (source VTT à 2), ils construisaient de manière adéquate.
Je termine cette série impromptue avec trois catastrophes qui ont marqué l’Histoire de la Provence. C’est un peu long mais nécessaire. Les inondations font régulièrement la une. Nous verrons que le réchauffement n’est pas déterminant.
Alors que depuis Noël l’Europe grelotte et que des records de froid sont battus en plusieurs régions, la presse a encore pris prétexte de la tempête Bella (et des autres) pour incriminer le réchauffement climatique. À tort, une fois encore.
Le 16 juin dernier Jean-Dominique Michel (JDM) publiait un texte écrit par un jeune homme de 27 ans. Le titre, Coronacolère, donnait un aperçu du contenu. Je n’ai pas été déçu. Je commente aujourd’hui des extraits ce texte et de sa présentation.
Ce peuple est sans mémoire. Sourd à ses anciens, il n’a plus comme repère que l’émotion instantanée et le bric-à-brac réchauffé qui compose son indignation et sa compassion. Pourtant la montagne bouge et les torrents emportent des maisons. On le sait depuis la nuit des temps.
N’importe quelle petite rivière de montagne peut monter de 8 mètres en quelques heures. La phase de réchauffement n’y est pour rien. Elle n’influence pas ni n’aggrave les épisodes méditerranéens.
Des disparus, des morts. Des routes qui semblent s’évaporer. Des villages de soleil soudain à l’agonie. Des murs d’eau durs comme de la pierre, rapides comme un train. Terribles images. Que peut-on faire pour préserver la sécurité des personnes et des biens?
La mesure du réchauffement pose problème. Par exemple, le centre de Paris est surchauffé d’environ 5 degrés à cause de son îlot de chaleur. Les villes deviennent des iles chaudes. Très chaudes. La nuit en été on peut y relever une différence de plusieurs degrés, jusqu’à 10° exceptionnellement, avec les campagnes environnantes. Quelle incidence sur les moyennes globales?
Réchauffement aidant, la canicule est devenue un marronnier (un objet rédactionnel obsessionnel et répétitif) pour les médias. Chaque été on remet le couvert dans l’espoir d’anticiper sur de nouveaux épisodes extrêmes. La peur, ça se cultive.
Alors qu’une pluie bienvenue a cassé la période de sécheresse, nous apportant une météo plus proche d’octobre que d’août, une certaine presse fait état des journées chaudes comme d’une preuve de l’aggravation du réchauffement.
Les journées de fin juillet marquent l’extrême extension du chaud, alors pourtant que l’ensoleillement journalier recule depuis le solstice et que le soleil est moins haut dans le ciel. C’est l’inertie de la terre.
Il a tout pour plaire: beau gosse, jeune, charismatique et brillant. Un mélange porteur. J’imagine les filles faisant la queue devant la porte de sa chambre à l’université. Mais son coming out post-alarmiste pourrait faire rétrécir son carnet de rendez-vous.
Causera-t-il un rafraîchissement sensible de notre atmosphère? Annoncé par la Nasa, le Grand minimum solaire arrive. Le prochain cycle du soleil, le cycle 25, pourrait voir le plus faible nombre de taches depuis 200 ans.
Dans mes recherches sur les variations climatiques je suis tombé sur une étude surprenante. J’écrivais précédemment que rien n’est absolu. Le climat est une moyenne: celle des conditions météorologiques, en un même lieu, répétées sur un temps long.
Après un hiver doux la Suisse et une partie de l’Europe sont au régime fraîcheur. Au Canada plusieurs records de froid ont été et sont encore battus. La banquise antarctique s’étend, le Groenland reprend de la glace, et de vastes régions du monde ne se réchauffent pas. Quelques chiffres d’abord.
Un désert peut être glacial la nuit et brûlant le jour. On n’y trouve pas de tampon pour atténuer les extrêmes atmosphériques locaux. Un tampon, c’est par exemple ce qui garde de l’humidité. L’humus, absente des déserts, est l’un de ces tampons.
Cette prédiction de Guillaume Barazzone date d’il y a un an. Selon Le Dauphiné, le Conseiller administratif de Genève affirmait: « D’ici à 2050, Genève pourra avoir des températures qui sont celles de l’Afrique du Nord aujourd’hui. » Avant de flipper en imaginant le Sahara à Bernex, une petite vérification s’impose.
Malgré un hiver relativement doux et un printemps très précoce, il y a peu de records de température journalière à Genève en 2020. Une petite synthèse des relevés du site meteo-geneve.ch entre janvier et ce jour en dit plus.
On se souviendra de la fête de Pâques du confinement. Une toute belle météo que l’on goûtera par nos fenêtres et nos balcons. Ça! On a l’air fins à regarder le soleil depuis la pénombre de nos intérieurs.
Fin de la brève période hivernale. Pas de record cette semaine. Quelques gelées matinales, une bise supportable, et déjà le thermomètre grimpe l’après-midi. Point de comparaison: à Genève, les derniers coups de froid vifs de fin mars, du 22 au 30, datent des années 1901, 1915, 1962, 1971. Les minima oscillaient alors entre -4° et -6,1°.
Pas de panique. Think different. Imaginez une immense autoroute aérienne. Un ruban de vents forts du Québec à l’Oural. C’est le courant jet – le jet stream. Coincé entre le grand froid polaire et les remontées chaudes il file à grande vitesse, trop horizontal pour alterner le froid et le chaud. C’est ce que l’on nomme un flux zonal à courbure dépressionnaire, « donnant un temps venté, assez doux et très humide ».
Avec un titre qui fait peur, ce nouvel épisode médiatique nous rappelle combien toute information sur le climat doit faire l’objet d’une contre-enquête. C’est le dernier chapitre en date du roman fleuve de la fin du monde.
La RTS (Révise Ta Science!) a bien publié un correctif: « Le record de température mesuré en Antarctique ne serait pas homologable. » On remarque l’usage du conditionnel. Mais en chapeau sous la photo, c’est l’indicatif: « La mesure n’est cependant pas homologable car pas conforme aux standards en la matière, estiment des spécialistes. »
Je republie ici la réponse qui m’a été faite par la RTS, pour en commenter les termes et arguments. J’ai en effet écrit à la télé suisse romande pour signaler la fake news du record de chaleur. Je demandais qu’une correction puisse être apportée suite à l’article incriminé. Je publie ci-dessous la réponse in extenso (dont je souligne deux passages). Je reprends ensuite quelques points que je commente.
C’est incompréhensible: le record annoncé il y a trois jours est simplement introuvable dans les données. Sur l’île Seymour la sation météo de Marambio n’a pas enregistré cette mesure.
Les médias sont partout. Il filment pendant des heures, prennent soin à chaque fois de maximiser les événements en hystérisant le langage. En un carré d’écran, en une minute, on a le pire de toute une région.
Hier nous avons connu un record de température maximale. Aucun 3 février n’avait été aussi chaud depuis plus de 100 ans. J’en parle parce que c’est la mode des records. Ceux-ci favorisent une proto-pensée instantanée.
J’élargis aujourd’hui ma recherche. Je me suis précédemment focalisé sur le marégraphe de Brest. L’ancienneté de ses données, ses avantages et sa localisation en font un bon exemple.