Drôle de moi de mai. Quand elle souffle la petite brise délicieuse maintient un 24° confortable et l’on se dirait en juin. Mais on se croit en juillet, quand la masse d’air apporte au hasard des vents une humidité épaisse.
Drôle de moi de mai. Quand elle souffle la petite brise délicieuse maintient un 24° confortable et l’on se dirait en juin. Mais on se croit en juillet, quand la masse d’air apporte au hasard des vents une humidité épaisse.
À Genève ce début avril est le plus froid depuis 103 ans, je parle des températures maximales. Cela devrait encore être le cas demain. On ne va pas pour autant transférer la ville dans la Drôme au nom d'un statut de déplacé climatique. Il sera temps d'émigrer en Afrique lors de la prochaine ère glaciaire.
Les Français n’ont pas cette chance: une émission télé qui est une éloge de la lenteur (RTS 18h20 environ). La présentatrice jusqu’à janvier dernier était Licia Chery. Elle prenait un malin plaisir à faire durer un suspens sur d’improbables questions de culture générale posées par des téléspectateurs très divers.
Une partie de la presse met à peu près tout ce qui touche à l’environnement sur le compte du réchauffement. Même quand elle sait que ce n’est pas le réchauffement. Exemple.
En Antarctique la disparition attendue du glacier Thwaites, appelé aussi « glacier de l’Apocalypse », relance l’alarmisme climatique. Sa fonte ferait monter les océans de 2,5 mètres. Mais il n’y a pas le feu au lac, si j’ose dire.
L’un de mes questionnements sur la variation climatique actuelle est: allons-nous vers une planète invivable ou non? Pour tenter de documenter cette question je plonge régulièrement dans les archives et chroniques du passé.
La mondialisation a ceci de bon: en cas de sécheresse prolongée ou de famine quelque part sur Terre, on peut envoyer rapidement des vivres prélevées sur des stocks excédentaires.
La température moyenne à Genève a baissé de près d’un demi degré depuis janvier, comme le montre l’image 1 (clic pour agrandir) extraite du site prévision-meteo.ch. C’est possiblement un effet de La Niña.
L’adaptation au réchauffement pourrait modifier nos paysages. Bientôt finies les grandes étendues blondes de juillet que rien ne semble limiter? Il ne serait plus étonnant de voir pousser les céréales non plus en plein soleil mais sous la protection d’allées d’arbres.
Le boomer, on le sait, est cet individu né pendant le baby-boom entre 1945 et 1964. Sa génération ne comprendrait rien aux débats contemporains, elle est enfermée dans des préjugés datés et elle a ruiné la planète. Rien que ça.
Les pompiers avaient prévenu mais n’ont pas été écoutés. Le Parisien publiait le 25 juillet 2018 un article détaillant la situation des forêts grecques. Les feux, leur ampleur, étaient inévitables. La chaleur prédispose aux feux, mais plus encore la sécheresse. Et surtout la main humaine, ou l’absence de main humaine.
Alors que la France est plutôt bon élève dans la gestion de ses forêts à risque, d’autres pays semblent n’avoir pas encore pris la mesure de l’importance de les protéger. Résultat: le sud de l’Europe brûle. Le sud, ou presque.
Pendant que l’Europe de l’ouest s’offre une météo digne de Woodstock, le sud-est et l’Asie mineure concentrent toute la chaleur du continent. Les grands incendies actuels confirment cette accumulation de chaleur.
À Genève et en France on a presque froid. 17,9° à Cointrin le 1er août, qui a été l’un des 4 plus froids depuis environ un siècle, avec 1998, 1973, 1968. Même dans la première moitié du XXe siècle la température maximale n’était jamais descendue sous les 18 degrés à cette date. Et en France le sud-ouest bat à nouveau des records de froid (après ceux du printemps).
(Première partie ici). Après avoir pointé les mensonges du GIEC, Steve Koonin va plus loin dans la critique de l’alarmisme des vecteurs dédiés à la peur: alarmisme des médias, des politiques et des militants. Il relativise le rôle du CO2.
La science aurait réglé la question climatique? Détrompez-vous. Voici un des scientifiques de haut niveau qui conteste les méthodes et les conclusions du GIEC. Il a pourtant été un des conseillers climat de Barak Obama.
Les températures des premiers mois de cette année 2021 nous renvoient à la période d’avant le réchauffement de la fin du siècle passé. Voici quelques explications et conjectures.
Il est largement admis que la période de l’an 900 à 1300 environ était au moins aussi chaude qu’aujourd’hui. Jusqu’à 2° de plus qu’au XXe siècle. Des recherches récentes attribuent ce refroidissement à des volcans.
Sa fraîcheur persistante a fait de cet avril 21 un mois plus froid que la moyenne. Selon MétéoSuisse sur son blog bien fait, il accuse un déficit de 1° sur la moyenne 1981-2010. Mais il y a eu de nombreuses journées avec des déficits allant jusqu’à - 5°.
Il a proposé et mis en place l’expérience CLOUD au CERN (image 3). Cette expérience étudie l’importance du rayonnement cosmique galactique sur le climat. Il en est le porte-parole officiel.
Cela a commencé avec l’assèchement du Sahara, qui était vert jusqu’à environ 6’000 ans BP (Before Present). Des rivières y coulaient. Le Lac Tchad était presque une mer intérieure avec 26’000 km2.
Les océans vont-ils monter brutalement? Que se passe-t-il en Antarctique? Récemment un iceberg géant s’est encore détaché de sa base glaciaire. Il est est grand comme l’agglomération de Paris: 1’270 km2. De quoi impressionner.
Combien en reste-t-il? Les chiffres divergent et l’on ne sait qui croire. Depuis des décennies on nous annonce la fin de l’ours blanc. Il serait décimé par la variation climatique haussière et la fonte estivale partielle de la banquise.
L’homme est une tête. Il étudie la neige et les avalanches depuis 35 ans et a inventé un modèle de prédiction. Il observe l’état et l’évolution du couvert neigeux au-dessus de 1’500 mètres. Cet homme de terrain s’étonne.
Deux siècles ont suffi pour chambouler l’emprise urbaine sur les sols. En comparant la carte de Draguignan au XIXe siècle et une image aérienne récente, on comprend que les crues ne peuvent être que de plus en plus dévastatrices et coûteuses.
Ils savaient qu’un gros ruisseau de montagne peut se transformer en une déferlante dévastatrice. Alors, comme sur l’image 1 (source VTT à 2), ils construisaient de manière adéquate.
Je termine cette série impromptue avec trois catastrophes qui ont marqué l’Histoire de la Provence. C’est un peu long mais nécessaire. Les inondations font régulièrement la une. Nous verrons que le réchauffement n’est pas déterminant.
Alors que depuis Noël l’Europe grelotte et que des records de froid sont battus en plusieurs régions, la presse a encore pris prétexte de la tempête Bella (et des autres) pour incriminer le réchauffement climatique. À tort, une fois encore.
Le 16 juin dernier Jean-Dominique Michel (JDM) publiait un texte écrit par un jeune homme de 27 ans. Le titre, Coronacolère, donnait un aperçu du contenu. Je n’ai pas été déçu. Je commente aujourd’hui des extraits ce texte et de sa présentation.
Ce peuple est sans mémoire. Sourd à ses anciens, il n’a plus comme repère que l’émotion instantanée et le bric-à-brac réchauffé qui compose son indignation et sa compassion. Pourtant la montagne bouge et les torrents emportent des maisons. On le sait depuis la nuit des temps.