On ne naît pas homosexuel, on le devient. C’est le thème d’une manifestation qui se déroule à Paris. L’objectif est annoncé: théoriser pourquoi et comment quitter l’univers homo.
On ne naît pas homosexuel, on le devient. C’est le thème d’une manifestation qui se déroule à Paris. L’objectif est annoncé: théoriser pourquoi et comment quitter l’univers homo.
Je suis surpris par le dernier billet (lien ici) du blogueur Didier Bonny. Je pourrais répondre sur son blog car j’ai eu l’occasion de constater par moi-même qu’il est toujours ouvert au dialogue, courtois et qu’il ne refuse pas la confrontation des idées.
Polémique en Suisse. L’évêque de Coire, Vitus Huonder, s’est exprimé en citant un passage de la bible, précisément du Lévitique : «Quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux.»
Hier la Secrétaire d’Etat Laurence Rossignol, chargée de la famille et des personnes âgées, a été agressée à Paris dans le Xe arrondissement. Elle se rendait aux Assises des logements foyers quand elle a été prise à partie sur le trottoir par un groupe de lesbiennes (Oui Oui Oui, Act Up-Paris, Djendeur Terroristas, etc).
«L'image de la femme, franchement elle en prend un sale coup!»
Cette remarque reçue sous mon billet d’hier propose un autre angle de vue. Le travestissement d’hommes en femmes n’est pas nouveau. Il correspond à un besoin de découvrir l’autre et à s’exiler de soi-même. Pourquoi pas? Aujourd’hui on en a presque l’habitude. De «La Cage aux Folles» aux Drag Queen, la liste est longue.
L’excellent magazine en ligne et papier Causeur a fait un premier bilan du mariage homo un an après son instauration en France. Il rappelle d’abord que le mariage gay a aboli le droit fondamental et anthropologique à une double filiation paternelle et maternelle. Puis l’auteur, Pascal Bories, livre quelques chiffres et observations.
La société de complémentarité est suspectée d’encourager à l’inégalité des sexes parce qu’elle favorise des stéréotypes ou des modèles de comportements fixes et cloisonnés. Dans l’imagerie dominante matraquée depuis quelques années, une femme ne pourrait être autre chose que mère et boniche, un homme que héros et maître absolu. Quelle imagination! L’univers manichéen et simpliste de la bande dessinée est entré dans la sociologie.
«Quelles sont tes pratiques sexuelles? Buccale? Anale? Vaginale? Avec des hommes? Des femmes? Avec les deux? Autres?» C’est le tableau de la diversité sexuelle proposée par le gouvernement aux enfants dès onze (11) ans. Sous prétexte d’éducation sexuelle et d’idéologie du genre les profs sont aujourd’hui contraints de parler très tôt des aspects les plus minoritaires de la sexualité, voire d’inciter des gamins pré-pubères à oublier leurs livres pour mettre la main dans leur slip, avec la bénédiction de l’autorité pédagogique.
Après avoir annoncé qu’aucun officiel ne sera présent aux JO de Sotchi, la France, en la personne de son président, va s’aplatir devant le prince régnant saoudien pour quelques milliards de dollars. C’est de la géopolitique, ok. Donc du cynisme sans état d’âme. Nous aurions donc tort de nous priver, nous simples citoyens, du même cynisme, de ce cynisme libérateur que l’on nomme sens critique.
Les mots ont un sens et l’esprit de l’époque, prompt à stigmatiser, ne doit pas conduire à inhiber l’analyse et la critique. Il est permis de mettre en cause ce qui se présente comme un progressisme, alors qu’il s’agit autant d’une déconstruction d’acquis culturels et sociétaux que de libéralisme philosophique.
Il faut ici différencier clairement la question morale de la question de la normalité. Une norme n’est pas une valeur morale mais une valeur de fonctionnement. Par exemple les normes biologiques du pH sanguin ne sont pas angéliques ou diaboliques. Elles indiquent un fonctionnement physiologique. Le partage d’un désir ou d’une sexualité entre adultes consentants n’indique rien sur la morale ou la bienveillance d’une personne.
La loi pose donc des normes, soit des catégories de comportements qui sont connotés selon des valeurs. Or le mot norme fait partie de ces vocables qui aujourd’hui font peur. Norme, normal, normatif, contiennent implicitement hors norme, ou anormal.
En Inde la Cour Suprême vient de casser un arrêt de 2009 qui dépénalisait l’homosexualité. Cette décision la rétablit donc comme un crime, passible de prison et d’amende selon une loi datant de 1860. La Cour s’est justifiée par l’argument que seul le parlement pouvait décider de changer la loi.
Les Verts libéraux lancent une initiative parlementaire en vue de rendre possible le mariage entre personnes de même sexe. Le débat français, dont on se souvient encore de la violence et de l’incroyable stigmatisation subie par les opposants, va donc trouver une suite dans notre pays.
Comme le chante Cabrel: «Et ça continue, encore et encore». Ces sempiternelles et stupides accusations sont en passe de devenir l’un des must du politiquement correct. Aujourd'hui c'est Nicolas Bedos la cible.
Un article du Monde hier rappelle qu’initialement le projet de mariage gay devait inclure l’assistance médicale à la procréation (AMP, ou PMA) pour les couples lesbiens. Il semblerait que tant François Hollande que les députés de la majorité y ont renoncé en constatant la puissance de la réaction populaire.
A Zürich une campagne d’affichage cantonale interpelle sur la violence dans les relations homosexuelles féminines. Le sujet est peu connu car relativement peu étudié et documenté en Suisse et en Europe. Selon l’organisme zürichois de conseils et de consultations pour les femmes victimes de violence, 25% des femmes en relation homosexuelle en souffriraient.
L’époque est une formidable fabrique à idoles. Il en sort plus vite que des oeufs du derrière des poules. La dernière en date ne vient pas de la téléréalité. C’est une politicienne au cuir dur. Une nature. Imperméable et instinctive. Une bête politique versée dans l’art d’écraser son sujet. Dominatrice, imposante. Christine Taubira.
Démocratie et libéralisme ont pris le pouvoir politique et intellectuel dans la majeure partie des pays du monde, même si les pratiques varient parfois sensiblement. Ainsi la France n’est une démocratie que partielle. Le mode électoral majoritaire à deux tours, le présidentialisme, l’autoritarisme du pouvoir qui ne négocie que rarement et préfère la confrontation au dialogue sont une conception limitée de la démocratie. Très différente de la Suisse: représentation proportionnelle jusqu’aux plus hautes instances de décision, initiative populaire et référendum, importance du débat public.
Homme hétérosexuel, je trouve blessant ce que proclament certains supporters du mariage gay. Le couple hétéro est présenté comme un échec global, triste, comme un noyau toxique de névrosés égoïstes.
Le débat périphérique sur l’homoparentalité tourne autour de la question suivante: discuter de ce projet de société est-il ou non une marque de rejet à l'égard des personnes homosexuelles? Est-ce une forme de discrimination ou de racisme, comme on l’entend régulièrement reprocher?
«Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrirez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment.»
C'est un sujet de société important. Le couple de référence scellé par le mariage a été le couple hétérosexuel. C'est lui qui a assuré la survie de l'espèce et la reproduction autonome jusqu'à ce jour. C'est un statut biologique et social de première importance. C'est la norme. L'élargissement de la notion d'union et de famille aux couples homosexuels n'est donc pas qu'une formalité administrative. C'est un questionnement sur la société et ses repères. Ce questionnement est légitime, bien au-delà des stupides remarques pavloviennes sur une supposée homophobie.
Le mariage homosexuel sera bientôt discuté au parlement français. Il existe déjà dans certains pays. Marier des personnes de même sexe est décrit comme un progrès social, au nom de l’égalité des droits et de la non discrimination entre les humains quelle que soit leur orientation sexuelle.
L’annonce n’a pas fait la une des médias. Pourtant l’événement est majeur et d’actualité quand on sait que la France par exemple a mis l’enseignement de la théorie gender au programme scolaire. Cela alors qu’il n’y a aucune démonstration scientifique, aucun débat public sur la question, et aucune urgence à décerveler nos chères têtes blondes et brunes. On leur apprend qu’à la différence de l’identité sexuelle, le genre ne serait pas inné.
Je reviens sur le billet d’il y a quelques jours: Suède: Egalia, un pas vers la folie. Il a permis de nombreux et intéressants échanges. Certaines questions particulières ont été abordées, qui pour moi impliquent des développement complémentaires. Je donne donc ici une suite à ce premier billet.
Chic! Un gamin de 13 ans fait la pute! Rechic: c’est un Rrom! Ça alors, quelle bonne aubaine. Ça fait bander l’unique neurone d’un certain auteur de blog. Ah, ces petit gamins qui jouent au docteur avec les papis cochons, c’est pas beau? Grâce à eux on peut s’indigner.
Le rappeur américain Trick Trick a sorti un nouvel album. Pas anodin comme info lue dans Le Matin du jour: il y fait l’apologie du meurtre contre les homosexuel-le-s.