En août, la municipalité d’Amsterdam recommandait à ses employés d’éviter autant que possible les termes Monsieur et Madame. Elle préconisait l’usage d’un langage plus neutre, non sexué, pour les personnes souffrant de dysphorie de genre. Pourquoi?
En août, la municipalité d’Amsterdam recommandait à ses employés d’éviter autant que possible les termes Monsieur et Madame. Elle préconisait l’usage d’un langage plus neutre, non sexué, pour les personnes souffrant de dysphorie de genre. Pourquoi?
Le FBI a refermé la nouvelle enquête sur l’affaire des courriels de la candidate. Il n’y a pas d’accusation. Dont acte. Cela n’éteint pour autant pas les questions.
1923. Dans cette période d’après-guerre tout semble permis. L’Allemagne a été défaite. Humiliée. L’empire austro-hongrois détruit, l’empire ottoman démembré. La France occupe illégalement, de son propre chef, le bassin de la Ruhr, région industrielle de l’Allemagne, pour se payer des dommages de guerre. Personne ne bouge. La France fait ce qu’elle veut.
Dans le débat qui a ressurgi autour de Dieudonné la question juive reste centrale. Elle hante l’Europe depuis le milieu du Moyen-Âge. Elle a alimenté la politique mondiale et continue à le faire. Elle m’inspire quelques réflexions et sentiments.
J’aime le biniou. La cornemuse. Qu’elle soit d’Irlande, d’Ecosse, de Bretagne ou de Galice. Le son me fascine et me fait rêver. Les cornemuses jouent de la musique populaire mais aussi militaire. Cette dernière fait l’objet de «tattoo».
Dans deux billets, un récent et un de 2012, Hani Ramadan me traite de porte-parole attitré de la barbarie occidentale ou de divers noms d’oiseaux. On connaît Hani Ramadan: le porte-parole attitré de la barbarie islamo-fasciste. Il défend les djihadistes de Syrie, entre autres, et jette de manière permanente de l'huile sur le feu du Moyen-Orient.
L’été de l’automne est aisément reconnaissable.
La lumière est feutrinée, elle se couche, oblique. Les particules d’humide et de poussière n’étincèlent plus comme en pleine juillettude.
On se demande souvent comment il est possible que des millions de gens aient pu suivre Hitler dans les années 1930. Comment les lois racistes ou racialistes ne les ont pas fait réagir. C’est simple: nous avons une situation analogue sous les yeux. Cela se reproduit et personne ne s'en étonne.
La Suisse veut donc ratifier le protocole d’Istanbul sur la violence faite aux femmes, suivant en cela les lobbies ultra féministes. Cette convention «sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique est la première à prévoir, au niveau international, une protection des femmes contre toutes les formes de violence, y compris les violences domestiques.»
Le débat est un ogre. Il s’empare de tout, des morts comme des vivants. Il s’est emparé de Clément Méric le jour même de son coma. Méric, le tendre à la gueule d’ange, qui aurait été assassiné volontairement par un skinhead à Paris au début juin. C’est la story telling officielle, remplie d’émotions et de légitime indignation. De quoi remplir le ventre insatiable de l’ogre.
Ils battaient le trottoir hier à Paris, bravant seins nus - enfin, tétons nus - la froidure météo qui symbolise le gel du bonheur en France. Ils portaient pantalon rouge, bleus ou vert et masque blanc, sans doute pour produire un effet visuel plus marquant. Le masque disparaissant par moments, on pouvait découvrir les visages de ces hommes d’un nouveau genre - plus exactement d’un genre que l’on croyait disparu. Car depuis que l’on ne voit plus que des seins et des clitos à la une des médias, on se demandait si le masculin existait encore.
Des comme ça, ce n'est pas souvent qu'on en entend. Accrochez-vous. Imaginez un talk show avec rien que des hommes sur le plateau. Des mecs lourdingues, qui rient gras et bruyant, qui aiment le saignant. Des mecs sans limites. Je n’ai pas d’exemple, même les plus lourdingues des français sont encore trop fins. Même Séguéla fait figure d’enfant de choeur et Depardieu de danseuse en tutu.
Si le nazisme a autant marqué l’époque moderne c’est pour son degré de perfectionnement dans la mise en place de l’horreur et de la haine. Sa rapidité d’installation est également impressionnante: en à peine plus de 10 ans le parti de Hitler est passé du groupuscule à la victoire électorale de 1933. Comment a-t-il été possible d’en arriver là?
Une bonne haine occasionnelle c’est comme un pic d’énergie. Ça booste les surrénales. L’adrénaline augmente, les muscles se tendent et les poils se dressent comme des piquants. Il faut bien cela pour résister aux masses et à ceux qui les manipulent.
La révolution culturelle qui a suivi mai 68 a fait prévaloir certains concepts relevant davantage des facultés que l’on nomme aujourd’hui féminines. Par exemple dans l’éducation, la prévalence était à la liberté plus qu’à la discipline et à la sanction. Dans la justice, on a mis en avant les humiliations subies dans leur enfance par des criminels parfois plus que leurs crimes et leur propre responsabilité. On est dans le soin, la thérapie, le «care», le maternant, pas dans la sanction.
Très bel article dans Le Matin dimanche de ce jour. Ecrit par Anne-Sylvie Sprenger il résume avec émotion et intensité un livre de Pierre-Louis Basse: «Gagner à en mourir». C’est l’histoire vraie de l’équipe du FC Start sous l’occupation nazie en août 1942, et de l’héroïsme des joueurs de foot locaux contre la sélection du IIIe Reich.
Suite à mes réflexions sur l’autorité je me suis demandé qui, parmi les candidat-e-s à l’élection présidentielle, dispose d’une autorité naturelle? Chacun a ses qualités, mais sur le plan de l’autorité naturelle, c’est le déficit. Qui a-t-on spontanément envie de respecter?
Soirée en compagnie d’enseignants du cycle d’orientation. Ambiance communicante, intérêt les uns pour les autres, réflexions qui succèdent aux observations. De tels moments à bâtons rompus sont une bonne nourriture d’idées.
Ce qui se passe en Hongrie devrait nous questionner bien plus que les élucubrations sur le calendrier Maya, dont on se fout bien. Ce pays prend la voie d’une dictature institutionnalisée. Avec l’appui d’une large partie de la population.
La scène a dû être poignante: voir disparaître un être aimé c’est comme changer d’avion. On sait ce que l’on quitte, on ne sait pas ce que l’on va trouver. Dans certains cas la minute de silence permet regarder les panneaux et d’écouter la musique: «Départ vol 612 à destination de ..., porte 27». A destination de où, au fait?
La France vient de voter une loi sur les génocides. Dans le même temps la Suisse s’y refuse. L’un des deux pays a-t-il plus raison que l’autre? Faut-il voter des lois sur la reconnaissance ou non de faits historiques? Ces lois, quand elles sont votées, ont-elles une valeur pédagogique?
Dans les années 1970 les attentats était perpétrés principalement par l’extrême-gauche italienne et allemande. Puis ce fut majoritairement le fait des palestiniens, suivis de l’extrémisme islamiste. Il y a eu aussi quelques agressions antisémites: des attaques contre des synagogues et des profanations de cimetières.
Quelle fureur s’est emparée de l’esprit d’Antoine Buéno pour assassiner moralement à ce point les Schtroumpfs? Un vrai désir d’analyse? Ou un coup de pub? Monsieur Buéno se définit prospectiviste. Il souhaite explorer dans l’écrit ce que pourrait devenir la société, en particulier suite à la transition induite par les chocs énergétique, démographique et climatologique.
Qui connaît Maurice Bavaud? Presque personne. C’est un oublié de l’Histoire. Un Suisse mort en 1941, décapité par décision du régime nazi. Son crime: avoir mis en place un plan pour assassiner Hitler en novembre 1938. S’il avait réussi l’Europe aurait probablement pris un autre chemin que celui de la boucherie et de l’Holocauste. Il n'a malheureusement pas eu les moyens d'aboutir dans son projet.
Parfois les soldats sont fatigués. Gagner des batailles n’est pas de tout repos. Et il en a gagné, des batailles. Pendant les quinze ans où il a collaboré avec la maison Dior, celle-ci a vu son chiffre d’affaire multiplié par six. John Galliano est un bon soldat. Et comme tout soldat on le retrouve parfois à la cantine. Fatigué. Une peine dans le coeur, à ce qui se dit. Alors il boit. Il boit comme on peut boire parfois: trop. Et quand on boit trop - ou que l’on a mélangé l’alcool avec autre chose - on dit des conneries. Alors il dit des conneries, le soldat Galliano.
«Nous respirons trop vite pour pouvoir saisir les choses ou en dénoncer la fragilité. Notre halètement les postule et les déforme, les crée et les défigure, et nous y enchaîne».
Cette phrase d’Emil Cioran tranche avec sa période d’admiration de Hitler. Comme beaucoup d’autres à cette époque trouble il a été tenté par un régime fort capable de reconstruire un semblant d’avenir. Il a fait son autocritique par la suite.
Quand on parle du devoir de mémoire on pense essentiellement à la Shoah. Aux millions de juifs massacrés par les nazis pendant le seconde guerre mondiale. Plus récemment ce devoir de mémoire s’est étendu au génocide arménien par les Turcs en 1915-1916. Il s’étend aussi aux victimes de l’esclavage.
Je reprends le titre du billet de ce matin de Barbie, «the» Barbie, que vous pouvez trouver ici. C’est en effet un thème qui me court régulièrement par les neurones et qui vaut bien d’ajouter un haut-parleur à la hifi de Barbiegirl.
La presse relate ce matin la manifestation qui a eu lieu à New York contre le projet de centre culturel et religieux musulman. Rappelons que Barak Obama a récemment insisté sur la liberté religieuse aux Etats-Unis, soutenant implicitement le projet.
C’était aujourd’hui le jour de commémoration d’une des plus terribles pages de l’histoire humaine: la Shoah. Chaque année cette journée a lieu pour ne jamais oublier, pour se souvenir. Car cela n’est pas un histoire que l’on raconte pour faire peur aux enfants: cela s’est passé. Des humains ont mis en place une politique et une organisation matérielle pour éliminer un peuple et une nation.