Le boomer, on le sait, est cet individu né pendant le baby-boom entre 1945 et 1964. Sa génération ne comprendrait rien aux débats contemporains, elle est enfermée dans des préjugés datés et elle a ruiné la planète. Rien que ça.
Le boomer, on le sait, est cet individu né pendant le baby-boom entre 1945 et 1964. Sa génération ne comprendrait rien aux débats contemporains, elle est enfermée dans des préjugés datés et elle a ruiné la planète. Rien que ça.
Ce n’est pas moi qui le dis. C’est Le Centre National des Ouragans, le NHC (image 1, clic pour agrandir), à propos de l’Atlantique. Mais d’autres disent le contraire. Météo France propose, toujours pour l’Atlantique et sur la même période, un autre graphique (image 2).
(Première partie ici). Après avoir pointé les mensonges du GIEC, Steve Koonin va plus loin dans la critique de l’alarmisme des vecteurs dédiés à la peur: alarmisme des médias, des politiques et des militants. Il relativise le rôle du CO2.
La science aurait réglé la question climatique? Détrompez-vous. Voici un des scientifiques de haut niveau qui conteste les méthodes et les conclusions du GIEC. Il a pourtant été un des conseillers climat de Barak Obama.
Alors que depuis Noël l’Europe grelotte et que des records de froid sont battus en plusieurs régions, la presse a encore pris prétexte de la tempête Bella (et des autres) pour incriminer le réchauffement climatique. À tort, une fois encore.
Le 31 octobre 2018 le magazine Nature publiait un article alarmiste sur le réchauffement des océans. Il serait beaucoup plus rapide qu’on ne le pensait. Nature est une référence. Les articles sont supervisés et validés par des pairs. Les auteurs de l’étude sont des scientifiques de réputation mondiale.
C’est parti d’une note de synthèse de MétéoFrance: « Il n’est pas démontré d’augmentation sensible du nombre de cyclones sur l’ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre durant ces dernières 50 années. Les experts de l’OMM et du GIEC s’accordent à avancer que cette tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre … ».
Madame Vargas est auteur de romans policiers. Elle s’est fait un nom. Elle met aujourd’hui ce nom au service du salut de la planète. Elle s’en est ouverte dans un nouveau livre: L’Humanité en péril.
L’accumulation médiatique d’épisodes météorologiques extrêmes (comme dans l’Aude) donne l’impression d’une augmentation exponentielle et d’un encerclement continu d’événements alarmants. « Nous y sommes » est la petite phrase de 2018. Je rappelle que nous y étions déjà il y a 200 ans, et même 300 ans.
Avant d’aborder ce paradoxe, je signale que la Tribune de Genève a fait un effort d’objectivité à propos des inondations spectaculaires de lundi soir à Sion. En page 11, sous la plume de Julien Wicky, des experts répondent à la question: « Est-ce la conséquence du réchauffement ? »
La Tribune de Genève et le Matin sont-ils en concurrence caniculaire? Parce que le second annonce que le « Record absolu de chaleur » pour la Suisse a été battu hier. 36,2° à Sion. Oui mais non.
Une remarque dans mon précédent billet m’a donné l’envie de résumer quelques points qui justifient le doute. Il ne s’agit pas de nier une montée des températures en de nombreuses régions de la planète. Il ne s’agit pas plus de refuser toutes les thématiques environnementales.
En avril 2016 déjà une étude parue dans la revue Nature indiquait déjà que la pluviométrie observée au XXe siècle n’avait pas connu les extrêmes annoncés par les modèles des climatologues. Les modélisations, et ceux qui les élaborent, avaient surestimé les effets du réchauffement, en surestimant la réponse de l’atmosphère au forçage radiatif.
La poignante image d’un ours blanc affamé, à l’agonie, a été prise durant l’été semble-t-il. À cette période l’île de Baffin, au nord-est du Canada, est libre de glaces côtières. La ville d’Iqalut, dans le sud, connaît une température moyenne de 10° en juillet, avec certaines années des pointes autour de 20° (record: 26° le 22 juillet 2008). La banquise est donc normalement fondue à cette période.
Le réchauffement actuel n’est qu’un sous-cycle dans la tendance générale à long terme de l’holocène. Il est peu significatif quand on le compare aux dix derniers millénaires. Et il est bienvenu. Car nous sortons d’une des périodes les plus froides depuis la dernière glaciation.
Port Lavaca est une baie en cul-de-sac associée à la grande baie de Matagorda, entre Houston et Corpus Christi. Une configuration qui favorise l’élévation du niveau des vagues. C’est là que l’onde de tempête et la marée ont atteint la cote maximale lors du passage de Harvey: 2,10 mètres.
Les systèmes vivants complexes sont pourvus de mécanismes auto-régulateurs. C’est ce que l’on nomme les rétroactions. Celles qui amplifient un phénomène sont dite positives, celles qui l’atténuent sont dites négatives.
Le réchauffement de la planète marque le pas depuis environ 17 ans. Les températures sont globalement stabilisées, pour le moment du moins, après les 12 ans de poussée de 1985 à 1997. Certains scientifiques, y compris au Giec, ont donné un nom à ce ralentissement: le «hiatus global».
Peu à peu d’autres informations sur le climat sont rendues publiques. On a vu que la banquise antarctique s’étend et s’épaissit malgré le réchauffement. Pourtant même l’ONU se sert du réchauffement comme d’un fourre-tout et peint l’Apocalypse à notre porte.
«L'Océan Arctique se réchauffe, les icebergs se font de plus en plus rares et dans certains endroits les phoques trouvent l'eau trop chaude. Tous les rapports pointent vers un changement radical des conditions climatiques et jusqu'à des températures inconnues jusqu'à présent dans la zone arctique. Des expéditions nous rapportent que pratiquement aucune glace n'a été vue au dessus d'une latitude de 81 degrés 29 minutes. D'énormes masse de glace ont été remplacées par des moraines de terre et des pierres tandis qu'en de nombreux endroits, des glaciers bien connus ont entièrement disparu.»
On entend cette injonction dans les médias, ou dans la bouche de certains politiciens. Elle est également reprise dans les écoles: sauvons la planète. Les enfants pensent qu’ils font du bien à la Terre parce qu’ils répètent ce que des adultes leur assènent en boucle.
La science permet de démontrer un déterminisme dans le déroulement de phénomènes chimiques simples. Mais le peut-elle dans le cas de phénomènes naturels complexes? C’est ce qui semble se passer autour du réchauffement climatique. Le déterminisme tiendrait dans deux choses: l’affirmation d’une origine essentiellement, voire uniquement humaine, du réchauffement, et dans son inexorabilité.
Le récent rapport du GIEC confirme le réchauffement climatique. Mais alors qu’il mentionne de 0,3 à 4 degrés pour la fin du siècle (fourchette assez large quand-même) et qu’il prévoit jusqu’à 7 degrés en Europe centrale et du nord, la réalité climatique est différente. Depuis 1998 les températures sont au mieux en plateau ou même en baisse.
Mon récent billet sur la prochaine glaciation remet sur la table la question du réchauffement. Un thème qui divise. J’y reviens sous un angle un peu différent, histoire, comme souvent, de ne pas endosser la pensée dominante simplement parce qu’elle est dominante, surtout quand elle est imposée dans l’angoisse. Je ne cherche à convaincre personne, seulement à ajouter un contrepoint au boum-boum scientifico-idéologique actuel. J’aime le contrepoint: c’est ce qui fait de la danse une salsa ou un tango plutôt qu’une marche militaire.
Je dois ici faire mon autocritique. Il y a quelques jours je relayais une dépêche d’agence sur la fonte exceptionnelle de la calotte glaciaire (97%), ou inlandsis, du Groenland. L’information initiée par la Nasa a fait le tour des médias.
Et le disent ouvertement. Dans une lettre récente adressée à leurs organismes de tutelle, plus de 400 scientifiques français demandent un soutien plus explicite des autorités en faveur des thèses du réchauffement et du GIEC. Ils s’opposent ouvertement à ceux qui contestent ces thèses, en particulier sur le fait que le réchauffement soit principalement dû aux humains.
Dans ses rapports sur l’évolution climatique de notre planète, le GIEC n’a jusqu’à ce jour pas pris en compte les déficits en ozone stratosphérique, soit les fameux trous dans la couche d’ozone. Un groupe de scientifiques s’est attelé à cette tâche et a réussi à modéliser l’interaction entre le déficit d’ozone, les climat austral et la capacité océanique à piéger le CO2.
Suite aux polémiques autour de la fiabilité des rapports sur les causes du réchauffement climatique, et suite aux critiques récurrentes de politisation, de procédures insuffisantes, d’absence de mention des controverses, de prise en compte insuffisante de certains paramètres, de conflits d’intérêts, de pensée unique, le Conseil inter-académique (IAC) a été chargé d’enquêter sur le GIEC.
Des scientifiques ont pratiqué des forages dans la calotte glaciaire au Groenland et ont atteint la roche de fond. Dans les tronçons de glace, des résidus du passé: poussières, bulles d’oxygène, isotopes, soit des marqueurs de l’état du climat du passé.
Le GIEC a ses questionneurs qui n'acceptent pas aveuglément ses conclusions, les offices météo européens ont les leurs. Voilà-t-y pas que la méchanceté du nuage est contestée! Les tests réalisés ce week-end montrent que les avions n’ont subi aucun dégât. Alors, en a-t-on fait trop? Le syndrome de l’OMS a-t-il contaminé les responsables de la météo européenne: crier au dragon quand passe une luciole, comme pour AH1N1?