On savait le nouveau représentant spécial pour le climat nommé par Joe Biden, John Kerry, opposé aux centrales nucléaires. C’était il y a longtemps. Depuis il a retourné son point de vue.
On savait le nouveau représentant spécial pour le climat nommé par Joe Biden, John Kerry, opposé aux centrales nucléaires. C’était il y a longtemps. Depuis il a retourné son point de vue.
Sous ce titre, France 2 diffusait il y a quelques jours une émission sur les personnes transsexuelles. Le concept fait poser des questions essentielles sur la nature humaine et la constitution de l’identité sexuelle.
Le roman Les Dix petits nègres noirs blacks d’Agatha Christie a montré la voie. Envisageons ensuite la mise en conformité d’autres titres impies. C’est un devoir moral: dans l’actuelle vague submersive de dégagisme culturel, il faut les modifier afin qu’ils deviennent politiquement corrects.
On ne naît pas homosexuel, on le devient. C’est le thème d’une manifestation qui se déroule à Paris. L’objectif est annoncé: théoriser pourquoi et comment quitter l’univers homo.
Contrôler le langage c’est prendre le pouvoir sur les esprits. En France, des pétroleuses en robe, de Bure, l’ont bien compris et pratiquent l’inclusion façon 1984, par l’inversion du sens: l’inclusion c’est l’exclusion.
La coupe du monde féminine de foot débute le 7 juin en France. Fonctions des joueuses, affiche: la présentation a été féminisée comme le montre l’Équipe. Ou presque: trois fonctions sur quatre sont concernées. Par exemple, gardiennes de but.
C’est une tradition récente aux États-Unis. Autour de la St-Valentin un bal est organisé pour les pères et leurs filles. La mère ou des amis sont présents. La dad-daughter dance est considérée parfois comme une initiation personnelle et sociale.
Bien qu’en désaccord sur l’idée même de cette écriture dite inclusive j’ai tenté de dépasser ma légitime résistance. Depuis quelques temps je lis tout texte, politique ou non, sans savoir s’il contient cette forme. Histoire de tester la forme dans la pratique.
Depuis des années différents organismes officiels avancent des chiffres pour tenter de quantifier l’importance et la persistance de cette situation dans le secteur privé. Quel est le bon chiffre: 40 %, 32 %, 25 %, 19 %, 7 %, ou moins?
Je rebondis sur le billet de Sylvie Neidinger à propos de l’usage des prénoms féminins pour nommer les tempêtes. Les Carmen et Eleanor seraient mécontentes d’être associées à ces événements porteurs d’une charge négative. Charge négative: faut-il supprimer le prénom Jack à cause de Jack l’Éventreur? Non bien sûr.
J’en viens maintenant aux deux interventions qui m’ont inspiré la présente réflexion. La première a été publiée sur une page Facebook. On y fait endosser aux hommes dans leur ensemble le double rôle d’agresseurs … et de victimes, eux aussi. Cette deuxième partie commence de manière plus conflictuelle que la première, mais comme vous le verrez c’est nécessaire.
Dimanche des manifestations se sont déroulées dans une dizaine de villes en France. Annoncées à grand bruit comme une réponse à l’affaire Weinstein et comme une « libération » de la parole, elles ont été très peu suivies.
En août, la municipalité d’Amsterdam recommandait à ses employés d’éviter autant que possible les termes Monsieur et Madame. Elle préconisait l’usage d’un langage plus neutre, non sexué, pour les personnes souffrant de dysphorie de genre. Pourquoi?
Quand ce n’est pas une chose, c’en est une autre. Chaque année, voire plus fréquemment, un nouveau thème apparaît. Le harcèlement est sans fin. Entre les attaques de base et celles, secondaires, visant un point de détail du comportement, tout est bon.
Il y avait un manque. Le clitoris est insuffisamment traité dans la plupart des manuels de Sciences Naturelles: dessin incomplet, nom manquant, organe carrément absent. Selon un petit groupe d’enseignants c’est une discrimination.
Un récent colloque sur ce thème concluait que la presse ne sait pas la raconter. Les journalistes manqueraient d’instruction sur ce terrain. Et de recommander de les former entre autres par des ateliers d’écriture obligatoire.
Je suis surpris par le dernier billet (lien ici) du blogueur Didier Bonny. Je pourrais répondre sur son blog car j’ai eu l’occasion de constater par moi-même qu’il est toujours ouvert au dialogue, courtois et qu’il ne refuse pas la confrontation des idées.
Le singe se nomme Daisy. Il n’a rien de la fiancée de Donald. C’est un singe blond. Un singe blond? Où ça où ça? En Grande-Bretagne. Le Brexit ne nous épargne hélas pas ce genre d’exportation numérique.
On se souvient peut-être du jugement rendu en première instance à Tours: un sexagénaire avait obtenu l’autorisation de mentionner neutre sous la rubrique sexe. La décision vient d’être cassée en appel.
« La Terre n’appartient pas à l’Homme, c’est l’Homme qui appartient à la Terre ». Cette phrase attribuée au chef indien Seattle, de la tribu Suquamish, a été l’une des balises philosophiques de ma jeunesse.
Ainsi Jacques Brel a été convoqué ce matin aux Invalides. Ce ne pouvait être plus symbolique. Dans l’état où il doit être aujourd’hui il n’a rien à envier aux clients du Petit Cambodge. Les morts enterrent les morts.
Je parlais hier de la journaliste Eugénie Bastié. Je lui cède ma plume pour quelques lignes. Ce sont quelques extraits d’un article du 29 août dernier publié dans le Figaro. Elle y résume quelques clés du livre du juriste et philosophe Drieu Godefridi, La loi du genre (Les Belles Lettres, Août 2015). L’article entier est ici.
Un français de 64 ans vient d’obtenir par jugement le droit de mentionner sexe neutre à la place de sexe masculin. Le jugement a été prononcé par le tribunal de grande instance de Tours.
Je retiens trois choses de la mini-polémique autour du Conseiller d’Etat Luc Barthassat sur le blog de Sylvain Thévoz. La première concerne la vie privée et familiale des personnalités publiques. La deuxième a trait au modèle socialiste de M. Thévoz. La troisième à la duplicité de l’auteur de cette polémique en période électorale.
Voici deux pistes complémentaires au décryptage commencé hier. D'une part il est possible que la forme épicène (doublement sexuée) du langage soit déjà en perte de vitesse. Quant à la grammaire française, la qualifier de sexiste est un mauvais procès d’intention.
Ce clip illustre la moderne confusion du sens. En voulant discriminer sans discriminer il annule son propre projet. Prisonniers de la politisation du langage, ses auteurs ont livré un produit très étrange.
Articles dans la presse, débat sur la RTS 1ère: le nombre de postulantes au corps de police dépasse celui des candidats hommes, en particulier dans le canton de Neuchâtel. S’agit-il d’une féminisation et faut-il en penser quelque chose?
«Préserver les acquis» est une expression que l’on entend souvent dans le discours des syndicats ou de la gauche en général. Il s'agit alors des acquis sociaux. C’est aussi un mot d’ordre fréquent dans le discours féministe ou écologiste. Préserver, conserver: on est dans une forme de conservatisme.
La nouvellement promue ministre de l’Education Nationale est probablement le membre du gouvernement qui déclenche le plus la polémique. A cause de ses positions sur l’idéologie du genre en particulier. L’un après l’autre les ministres de l’éducation provoquent le pays sur un thème très sensible: le formatage des têtes encore disponibles des enfants.
La preuve par l’absurde.
Je parlais hier des Pink zones et des routes peintes en roses. Si l’on veut faire des zones et des routes rien que pour les filles, des routes où les hommes seront exclus à certaines heures, il faut mettre en place des zones et des routes bleues, rien que pour les garçons. Des routes et des zones dont les filles seront naturellement exclues.