Aux États-Unis le clan « progressiste » a encore frappé. Les woke montrent un peu plus leur vrai visage. Cette fois c’est l’actrice noire Whoopi Goldberg qui a frappé. Et frappé fort.
Aux États-Unis le clan « progressiste » a encore frappé. Les woke montrent un peu plus leur vrai visage. Cette fois c’est l’actrice noire Whoopi Goldberg qui a frappé. Et frappé fort.
Il sont binaires, ces Gaulois! C’est blanc ou noir. Dans les clivages idéologiques j’ai quelques fois entendu celui-ci: il y a les gens ouverts et les gens fermés. Ouvert, ce serait bien, positif, respirant, alors que fermé serait mal, négatif et étouffant.
Contre toute attente l’Amérique se porte bien et le Donald regagne en popularité. Deux ans du canard orange n’ont pas fait s’écrouler le pays, il n’a pas déclenché de guerre mondiale, et ses adversaires se radicalisent eux-mêmes en tentant de le diaboliser.
Une nouvelle campagne virale se développe aux États-Unis sous le hashtag #WalkAway. En français: s’en aller, partir. C’est une critique et un désaveu du parti démocrate. Elle a été lancée par un coiffeur styliste gay de New York, Brandon Straka.
C’est un mot fort, peuple. Chargé d’émotions et de mythes. Dont celui d’une masse homogène marchant derrière son chef. Parce que, si l’on y regarde bien, le mot peuple n’est jamais invoqué par le peuple lui-même mais par quelques-uns qui parlent en son nom – ou qui l’utilisent pour parler de manière indirecte en leur propre nom.
Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
Je suis étonné comme beaucoup de ce qu’un homme si mince en expérience puisse être considéré comme présidentiable. Je cherche encore un axe central dans son programme qui le rende identifiable.
Je lis deux commentaires sur un forum à propos du résultat de la primaire socialiste. Deux soutiens au candidat investi pour la présidentielle. L’un de ces commentaires dit: « Je suis profondément pour les gens et contre l’économie ».
Un cercle ça commence partout et ça ne finit nulle part. Donc si les parlements nationaux étaient circulaires il n’y aurait plus ni gauche ni droite. Ni centre ni extrêmes. Seulement des options définies par leur contenu.
L’Emmanuel voit sa cote d’amour grimper. Il est devenu la personnalité politique préférée des français. Au point d’inquiéter le parti socialiste: selon Le Parisien, la primaire pourrait sonner le glas de la présence socialiste lors de l’élection présidentielle même au premier tour.
Une portion d’électeurs de gauche aurait voté à la primaire de la droite, et donc partiellement financé la campagne des Républicains et de l’UDI. Aux dernières nouvelles ils n’ont pas mangé leur chapeau.
Troublant, le titre du récent billet de Jean-Noël Cuénod, journaliste blogueur de la TdG. Il y est question de « La droite aïoli ». On connaissait la gauche caviar, en référence aux bobos aisés qui parlent au nom du petit peuple affamé.
Le Parti socialiste français commence à préparer ses listes de candidats et de candidates pour les législatives à venir. La loi électorale impose la parité entre hommes et femmes. Mais, surprise…
Monsieur « Made-in-France » n’y pense pas qu’en se rasant. Le populiste-souverainiste Arnaud Montebourg a fait hier son coming out politique: « Je veux être calife à la place du calife! ». L’odeur de l’écurie s’accentue.
Ce cri retentit le 18 juillet sur la Promenade des anglais lors de l’hommage rendu aux victimes. Il s’adresse à un petit groupe de personnes possiblement maghrébines de souche. À quoi une femme répond: « Je suis née en France. »
Michel Rocard disait que la gauche a perdu la bataille des idées. L’attaque de Nice apporte de l’eau à son moulin. Si sur le drame il faudra que l’enquête explique comment le camion a pu passer, sur le plan des idées le retournement s’accélère vers une réhabilitation de la nation, de la sécurité, de l’armée. Valeurs anciennement de droite et ringardisées, elles semblent revenir en force.
Le pouvoir français n’a pas la gaule. Seul Denis Baupin semble encore capable d’érection. Ce pouvoir a atteint une zone de grande souffrance. Il oscille entre les zombies et les raptors. Emmanuel Macron par exemple, raptor parmi d’autres, contredit systématiquement et publiquement le président et le premier ministre. Ça fait super désordre.
Une tendance forte s’affirme actuellement en France, dans ces semaines et ces mois troublés. Une cible est désignée: les patrons. On a vu par exemple deux jeunes femmes présenter des pancartes sur lesquelles on peut lire: « Sous le pont d’Avignon on y pend tous les patrons ».
Nouveau buzz chez les voisins: un député écolo aurait commis des actes extrêmement graves de harcèlement sur des collègues. Venant d’un homme de gauche, alors que celle-ci a fait son crédo du puritanisme moral, ça la fout mal.
Peut-on être à la fois grand chef et petit candidat? À Paris, éternel nombril de la France, on voudrait faire coexister les ors de la République avec la cantine de Michelin. Difficile oxymore: faire peuple et assumer l’image tutélaire de père (ou mère) de la nation. C'est l’image du monarque républicain.
C’est en tous cas la demande d’un nombre grandissant d’élus et de représentants de la gauche française. Hier la gauche du parti socialiste a ajouté sa voix dans ce concert de demandes. Au nom des statuts du PS, art. 5.3.1:
«… le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de primaires citoyennes ouvertes à l’ensemble des citoyens. »
Les uns le disent ouvertement, les autres le font en catimini. Les uns parlent de manière claire et frontale, les autres développent des trésors d’hypocrisie. Les uns ouvrent le langage, les autres l’emprisonnent.
François Hollande revient-il à la case bisounours ? Après avoir déclaré que la France était en guerre, il affirmait hier que « la France répondra à la haine par la fraternité. » Avec qui? Avec ces jeunes beurs de Seine-Saint-Denis qui sont au bord de crier leur joie après les attentats?
On n’avait jamais vu une telle détermination. En trois jours la police française procède à des centaines de perquisitions, des dizaines d’arrestations et d’assignations à résidence. Elle trouve des armes, fait éclater des réseaux associés au terrorisme.
Vous me direz: comment est-ce possible? Elle est née en 1963! Oui, oui, en 1963. Mais je maintiens en précisant: ses propos ont été condamnés en 1950. Pas par Nicolas Sarkozy et Les Républicains mais par l’Unesco. Précisément le 18 juillet 1950.
Si les blog TdG se sont enflammés pour la Grèce depuis le référendum, certains blogueurs français ont carrément joui ! Pour témoin ce titre emblématique : « Je suis Grec. » Pour ma part, réflexion faite, je ne suis pas Grec.
Qui va s’approprier politiquement Médée? La gauche ou la droite? Le débat ne sera pas clôt après le passage de l’opéra de Luigi Cherubini au Grand Théâtre de Genève. Par sa violence et sa radicalité, mais aussi par les regards multiples qu'on peut porter sur lui, le personnage de Médée est une source d’inspiration encore actuelle.
J’ai déjà signalé combien la politisation du langage est désagréable. Il est même anormal de privatiser des mots ou des expressions. Les mots n’appartiennent à personne. Tout au plus certaines idées sont-elles plus d’un bord que d’un autre.
Selon un sondage paru hier les différentes droites seraient créditées ensemble de 65% des voix aux prochaines élections départementales françaises. Les gauches n’en recueilleraient que 35%, dont 19% pour le parti socialiste. Ce sondage doit affoler les états-majors de ces gauches, dont le socle se réduit comme peau de chagrin.
Je lisais hier sur des blogs et dans quelques brèves sur le net que la France reconstruit son histoire. Je n’y crois pas. Il y a trop de tensions profondes non résolues, de choses prêtes à éclater à nouveau. Cette mise en scène pourrait rapidement tourner au vinaigre. C’est déjà commencé.