Météosuisse annonce d’importantes chutes de neige en Suisse romande cet après-midi. Le ciel déposera son velours blanc dans un air glacé et sur un sol très froid. Elle tiendra donc.
Météosuisse annonce d’importantes chutes de neige en Suisse romande cet après-midi. Le ciel déposera son velours blanc dans un air glacé et sur un sol très froid. Elle tiendra donc.
Septembre Vingt-Vingt (2020) a commencé comme celui de 19-Onze: très chaud. Et il termine comme septembre 19-Douze: très frais. Avec un record de de froid de 108 ans qui tombe: le 27 septembre 1912 la température la plus haute dans la journée était mesurée à seulement 10 degrés.
Dans mes recherches sur les variations climatiques je suis tombé sur une étude surprenante. J’écrivais précédemment que rien n’est absolu. Le climat est une moyenne: celle des conditions météorologiques, en un même lieu, répétées sur un temps long.
Après un hiver doux la Suisse et une partie de l’Europe sont au régime fraîcheur. Au Canada plusieurs records de froid ont été et sont encore battus. La banquise antarctique s’étend, le Groenland reprend de la glace, et de vastes régions du monde ne se réchauffent pas. Quelques chiffres d’abord.
C’est comme ça, la météo. Ça bouge. Ça vient, ça va. Les écarts de températures sont amples dans la même saison. Cette fois, 16° de chute en 48 heures. Et un record de froid vieux comme les relevés battu d’un dixième.
Le continent Antarctique est couvert de glace sur plusieurs milliers de mètres. Il a ceci de particulier qu’il continue à se refroidir. Ou à se réchauffer, semant l’effroi dans les rédactions. Ou les deux. Remontons le temps.
Vague de froid historique aux États-Unis? Oh, depuis quelques années elles sont toutes historiques. Historique est un mot à la mode. Chaque année les incendies en Californie sont historiques. L’ouragan Irma était historique.
Dans l’hémisphère nord les hivers froids récents seraient paradoxalement dus au réchauffement atmosphérique. Cette hypothèse, à nouveau relayée ces derniers jours, repose sur l’amplitude du courant jet (jet stream).
J’enfile ma doudoune virtuelle et me jette avec audace dans la vague de froid. Une vague tardive et massive. C’est février. C’est normal. Février est plus froid que décembre, de même qu’août est plus chaud que juin. À cause de l’inertie thermique de la Terre.
Alors que la saison des ouragans 2015 a été calme sur l’Atlantique nord, un hôte imprévu s’est invité du côté des Açores. Son prénom: Alex. Son statut: ouragan.
L’expédition montée par l’équipe de Planet Solar s’est terminée en mer de Beaufort. Anne Quéméré et Raphaël Domjan voulaient relier l’ouest et l’est du Canada par le fameux passage du nord-ouest, traversé pour la première fois entre 1903 et 1906 par Amundsen.
La notion de température ressentie a été introduite en France en 2008. Elle existait déjà aux Etats-Unis. Elle est en général évoquée pendant la saison d’hiver mais on trouve son équivalent en été : l’indice humidex.
Qui l’eut crû? Une étude parue ce jour et publiée dans The Lancet révèle que l’on meurt davantage par temps froid que par temps chaud. C’est le Dr Antonio Gasparrini de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui l’affirme.
La goélette Tara, dont la mission est d’étudier les océans, est prise dans les glaces dans le passage du nord-est de la banquise arctique. A cette période il est en principe libre. Pas cette année. D’autres bateaux sont également immobilisés dans la région.
On y croit à chaque fois. Quelques degrés de plus, du soleil, les odeurs de la terre qui se réchauffe, les oiseaux, et les jupes des filles qui raccourcissent: ce sont normalement les signes du printemps. Et à chaque fois c’est la baffe: re-pluie, re-froid.
Ils battaient le trottoir hier à Paris, bravant seins nus - enfin, tétons nus - la froidure météo qui symbolise le gel du bonheur en France. Ils portaient pantalon rouge, bleus ou vert et masque blanc, sans doute pour produire un effet visuel plus marquant. Le masque disparaissant par moments, on pouvait découvrir les visages de ces hommes d’un nouveau genre - plus exactement d’un genre que l’on croyait disparu. Car depuis que l’on ne voit plus que des seins et des clitos à la une des médias, on se demandait si le masculin existait encore.
Il y a des jours où on aimerait être un oiseau. Voler à hauteur de montagne, waow. Tiens, à propos des oiseaux: il fallait les voir hier. Tous alignés côte à côte sur les branches d’un arbre. Les ailes sur les hanches. Furieux. Il faut les comprendre.
Belles rafales hier en fin d’après-midi. Plus de 100 km/h enregistrés dans le Jura. Un coup de tempête bref et sec. Pas tout-à-fait sec: quelques grêlons ont joué de la batterie sur les toits des voitures. Un rythme techno soutenu, mais personne pour danser dans les rues. Et pour cause: une vague d’air froid arrivait à toute allure.
Début d’une courte nouvelle de Noël que je publie par tranches dès aujourd’hui.
- Nan nan nan nan nan! Ça ne vas pas. Mais pas du tout!
- Kesskya m’sieur Tintouin? Vous en faites un tintouin!
- Nan madame Michu, nan nan nan!
De petites histoires, quelques touches, sur quelques femmes qui font l’actu. Quelques traits lus dans le Matin Dimanche et qui parlent d’autre chose que d’images publiques lisses et formatées. Qui parlent de vraies personnes dont la notoriété n’est pas toujours synonyme de bonheur. Mais d’abord le coup de froid.
La grosse patate s’en va. Elle fiche le camp vers le sud-est et la méditerranée. La grosse patate c’est Gulliver. L’anticyclone costaud qui se baladait sur nos têtes depuis quelques temps.
Si le paysage glacé des bords du lac vous a plu c’est le dernier moment pour vous en mettre plein la vue. Oh, la glace mettra des jours ou des semaines pour fondre entièrement. Mais les décorations suspendues aux branches ou collées aux barrières perdront leurs étonnants moulages et tomberont - au sol autant que dans l’oubli.
Certains bulletins météo donnent habituellement deux chiffres de température en hiver: la température de l’air réelle attendue et la température ressentie. La seconde est toujours plus basse que la première. Mais de quoi s’agit-il et comment est-elle déterminée?
Cette vague de froid commence assez tranquillement. D’accord, il a fait dans les -7° autour de Genève. Et les plaques de glace à certains endroits sont lisses comme le miroir d’un télescope. Un vrai casse-pipe. Ça va être un prétexte pour interdire de fumer dehors. Mais pas encore de quoi fouetter le sang.
Ce peut être fermé. Bouché de tous côtés. Pas d’issue, rien qui sauve. On ne peut que rester là, comme une pierre, à regarder les mouettes folles emportées par la bise et des squelettes noirs lancer leurs bras vers un ciel couleur de fer gris. La terre ne bouge pas. Elle sait. Elle connaît le pire. Elle se souvient.
- Ça va faire mal, madame Michu!
- Encore à geindre? Quoi cette fois?
- Z’avez pas vu ce qui va nous tomber dessus?
- Nan. Quoi? Le ciel?
- Vous croyez pas si bien dire... Bang bang! Une invasion sibérienne! Le péril jaune congelé. Il a passé l’Oural (hip hip hip Oural), cavale sur les vastes plaines de la mère Russie, aborde la Pologne et se prépare à nous manger tout crus.
Les nord-coréens ont de la chance. Ils ont pu assister en plein hiver à un concert punk géant donné par la star Kim Jong-un. Une manifestation dont la démesure laisse loin derrière les Michael Jackson, Pink Floyd et autres bambins de la pop music.
Quelle idée d’avoir pris la route alors que le jour déclinait! Il était à peine cinq heures de l’après-midi et déjà le crépuscule brûlait de ses feux pâles quelques collines au loin. C’est par là qu’il allait. Vers l’ouest. Une route peu fréquentée qui monte jusqu'au plateau. La route la plus directe mais la plus improbable.
La grande tempête de neige est venue. Elle était pressentie, envisagée, puis prévue. Aujourd’hui elle est là. Là-bas aux Etats-Unis ils l’ont nommée Groundhog Day Snowstorm. La tempête de neige du jour de la marmotte. Elle semble tenir ses promesses.