L’encore président se mue en magicien, en vue de l’annonce possible de sa candidature. Selon l’Obs et d’autres médias, il plancherait sur une proposition susceptible de le remplumer électoralement.
L’encore président se mue en magicien, en vue de l’annonce possible de sa candidature. Selon l’Obs et d’autres médias, il plancherait sur une proposition susceptible de le remplumer électoralement.
En lisant cette info j’ai pensé à Brahim Asloum, le boxeur français d’origine algérienne qui a réalisé un doublé: champion olympique et champion du monde. Il n’y avait pas de polémique identitaire à son sujet.
Sa conférence jeudi matin devait porter surs la démocratie et le terrorisme. Il aurait pu rester au-dessus de la mêlée et s’affirmer comme gardien de l’État. Mais il a pris implicitement date pour 2017 en attaquant son principal rival à ses yeux. Grâce à une anaphore.
Après deux ans de négociations la France a exprimé en mai dernier son refus du traité transatlantique (Ttip ou Tafta). Aujourd’hui c’est au tour de l’Allemagne de le dénoncer en précisant: l’Europe propose beaucoup et reçoit très peu. La machine semble grippée.
Hier François Hollande s’est invité au meeting prévu par sa ministre Myriam El Khomri. Objectif: annoncer la bonne nouvelle, soit une nouvelle baisse de la courbe du chômage en France pour juillet.
On apprend sa mort à l’âge de 85 ans. Michel Rocard? C’est un des hommes politiques français les plus respectés. Sa carrière fut parsemée d’obstacles et sa propre famille politique ne l’a pas épargné.
Un sondage n’étant pas l’élection il ne faut pas conclure trop vite. Cependant ce nouveau sondage décrit un scénario qui secouerait la France pour longtemps. Le sondage est publié par Le Parisien.
Ils sont supposés le savoir. Ou alors c’est à manger son chapeau. Quoi!? Pas un seul conseiller pour les cadrer? A ce niveau il est donc possible, sans dommages, d’affirmer ce que que la presse nomme pudiquement des contre-vérités?
Ce n’est pas si vieux. C’était en 2010. Nicolas Sarkozy avait alors envisagé d’étendre le dispositif et d’appliquer le retrait de nationalité aux doubles nationaux en cas de crimes graves.
François Hollande a donc accordé sa grâce régalienne. Le président a le droit constitutionnel de casser deux jugements successifs d’une justice supposée libre et indépendante. Président normal, il est donc au-dessus de la justice.
Il reperd des points de sondage aussi vite que le reflux de la vague. On croirait entendre Edith Piaf: « Emporté par la foule… ». Alors Fanfrelande n’en finit plus de ramer.
Heureusement pour lui il n’en a pas. De chapeau. D’autre chose non plus. Mais il a sûrement un tutu pour faire ainsi des pas de danse avec virevoltes gracieuses dans un duo mémorable avec Laurent Fabius.
Or doncques François Hollande s’est invité chez Lucette la semaine dernière. Lucette est cette charmante retraitée de Lorraine au prénom très petit peuple. Le président ne va pas chez Kristen ou Audrey.
Le président français déclarait il y a deux jours: « Nous devons réduire les emprises terroristes sans préserver Assad. Les deux ont partie liée. En même temps, il nous faut chercher une transition politique en Syrie, c'est une nécessité. ».
François Bayrou est silencieux comme un tracteur électrique en panne de batterie au milieu du champ. Allez chercher une borne au milieu du sainfoin! Pourtant il progresse dans le coeur des français. Se taire est peut-être le meilleur discours dans cet Hexagone chiffonné.
Le spectacle des socialistes français revigorés par les attentats a fait le tour de l’hexagone. Esprit du 11 janvier par ci, sursaut républicain par là, Valls et ses amis ont monopolisé l’après-attentat à leur compte. C’est la politique parisienne.
Il y a quelques temps il déclarait ne pas y penser. Il posait comme un Monsieur Loyal, au-dessus des contingences du calendrier. En mai dernier, au micro de Jean-Pierre Bourdin, il affirmait ne pas s’y intéresser. Pourtant il y pense. Il y pense sans cesse.
Le groupe Boko Haram détient toujours plus de 200 jeunes filles nigérianes en otage. Récemment le groupe a encore enlevé une trentaine d’enfants:
«Des insurgés (...) ont enlevé des jeunes, garçons et filles, dans notre région. Ils ont pris tous les garçons de 13 ans et plus (...) et toutes les filles de 11 ans et plus. Selon nos informations, 30 jeunes ont été enlevés ces deux derniers jours, a déclaré Alhaji Shettima Maina, le responsable du village de Mafa, à des journalistes.»
Si le parti socialiste français se réforme profondément, s'il renonce au surmoi marxiste comme suggère Manuel Valls, que lui reste-t-il? Sur quels thèmes les responsables du PS développeront-ils une nouvelle identité alors qu’ils marchent sur les décombres de la lutte des classes et du collectivisme?
En 2017 les français pourraient avoir à choisir entre François Hollande, le lymphatique débonnaire, et Nicolas Sarkozy, l’agressif nerveux. Si Marine ne s’en mêle pas. A ce point de la course, rien n’est gagné - ni perdu - pour ces deux candidats.
Une empoisonneuse! Le mot est de Serge Raffy. Il raconte entre autres cet épisode, inouï, du discours de campagne 2012 au Bourget, où François Hollande, alors candidat, n’a pas cité une seule fois le nom de Ségolène Royal dans son historique récent du parti socialiste.
(Petite fiction)
«Ah! Ouh! Aïe! Ça fait mal, là. Oh, elle a tapé fort. Elle aurait pu me demander, quand-même. Moi j’ai essayé de faire tout bien. Un communiqué de rupture qui évitait de la mettre en cause, déjà. Et je lui paie son appart. C’est mufle ça?
Dans le déballage public qui a cours en France, conséquence du psychodrame personnel de la Trierweiler, un acteur savoure en arrière-plan la chienlit française. Il s’agit de l’éditeur Arènes et de son comité de lecture. C’est une internaute qui le faisait remarquer sous mon billet d’hier.
En sortant avec force du cadre privé cette affaire devient un sujet de dissertation. Selon un autre angle d’analyse il s'agit typiquement de violence conjugale. Le dénigrement, le rabaissement commis par la Trierweiler est une violence psychologique, aggravée par sa large médiatisation. Jeter en pâture la vie intime de son ex-compagnon, quel qu’ait été son comportement, est un viol moral.
S’ils avaient voulu semer la zizanie à l’UMP, les juges qui ont mis en examen Nicolas Sarkozy n’auraient pas fait mieux. Dans l’hypothèse - non démontrée toutefois - d’une cabale politique, il n’est pas certain que Sarkozy soit la seule cible. Les juges ne pouvaient ignorer que cette mise en examen le ramènerait sur le devant de la scène. Dans la mesure où il prend de plus en plus de place en vue de l’élection de 2017, tout empêchement le concernant atteint son parti.
Quoi qu’il dise, il semble accélérer l’avalanche. Quoi qu’il fasse - ou ne fasse pas! - il avance à l’envers. Jamais un président n’a connu un tel décalage. Décalage d’avec la population, mais aussi entre son image et ses mots, entre ses intentions initiales et sa réelle politique, entre son ton qui se veut proche et rassurant et son regard vide. Entre sa supposée normalité et ce personnage de cire que rien n’habite. Entre la dignité attendue d’un président et son allure de représentant de commerce.
L’annonce arrive en grandes pompes sur le net: François Hollande a instauré de nouvelles règles pour le nouveau gouvernement. Ces règles, relatives au Conseil des Ministres, montrent la grandeur du projet présidentiel. L’une d’elle est de faire siéger les ministres dans une salle plus petite.
Les derniers développements ne sont plus de l’ordre de la vie privée. Ils sont une illustration directe de la politique de François Hollande et de ses valeurs. Un morceau d’anthologie que ce feuilleton.
Que tirer de l’épisode final du couple présidentiel? De quoi Valérie Trierweiler et François Hollande sont-ils les miroirs? De la vie des gens. Mais grossie démesurément. Ils illustrent la démesure de la fonction telle qu’elle est perçue en France, mettant à mal l’incertaine pertinence du slogan «président normal».
D’accord, Nicolas, le remplacement de François doit être envisagé. Même pas deux ans et c’est une catastrophe. La France mise en coupe réglée par les staliniens roses, la famille piétinée, la laïcité érigée en religion, la discrimination anti-hommes à un niveau jamais atteint, la France dressée contre elle-même, des réformettes sans intérêt, la dette qui monte, l’emploi qui baisse, et l’impôt qui saigne particuliers et entreprises.