Il était très critiquable, mais tellement prodigieux. On ne lui tient plus compte du passif. D’abord, parce que le temps passe et que nous changeons. Ensuite, pour cette extraordinaire liberté qu’il a apporté au foot.
Il était très critiquable, mais tellement prodigieux. On ne lui tient plus compte du passif. D’abord, parce que le temps passe et que nous changeons. Ensuite, pour cette extraordinaire liberté qu’il a apporté au foot.
Sandrine Salerno a très justement proposé une fan zone pour les quatre derniers matches de la Coupe du monde féminine. On se demande seulement pourquoi elle s’est réveillée si tard: une semaine après le début.
Les premières de classe françaises n’ont pas pu. Pas les moyens face à l’équipe des USA. C’était frustrant à voir, presque déprimant. Incertitudes, imprécisions, impuissance globale: un match classé dans les désagréables.
Le sujet a déchaîné les justiciers de Twitter. Il s’agit du clip sur le mondial féminin diffusé le 17 juin dans le JT de Jean-Pierre Pernaut. On y voit des joueuses filmées au ralenti, avec gros plans sur les mains qui touchent le ballon. Le commentaire est jugé sexiste.
Comment l’équipe championne du monde en 2015 a-t-elle pu perdre 2-5 en 2017, contre la section masculine des -15 ans (U15) de Dallas? Cet épisode s’ajoute à une défaite 0-7 de l’équipe nationale d’Australie, en 2016, face aux garçons de moins de 15 ans de Newcastel en Angleterre.
USA-Thaïlande 13-0: le premier match des Thaïlandaises dans ce mondial féminin a tourné à l’humiliation. On croirait à la victoire d’une sélection nationale contre une équipe de 4ème ligue.
Cette jeune femme résume tout: « L’an dernier on a soutenu les garçons à fond, maintenant il faut soutenir les filles. » Elle doit avoir 15 ans et s’exprime dans un reportage sur TF1.
Jour J: la coupe du monde féminine de foot commence ce soir. Pays hôte, la France ouvre les feux contre la Corée du Sud. On attend beaucoup de l’équipe de France, mais aussi du possible rayonnement du foot féminin.
La coupe du monde féminine de foot débute le 7 juin en France. Fonctions des joueuses, affiche: la présentation a été féminisée comme le montre l’Équipe. Ou presque: trois fonctions sur quatre sont concernées. Par exemple, gardiennes de but.
C’est un petit gars d’une banlieue de l’ancienne ceinture rouge parisienne. La population y est d’origine ouvrière. Elle a plus que doublé dans les années 1960 avec l’immigration africaine. C’est là qu’il a grandi et foulé ses premiers gazons.
L’équipe de France a perdu la finale de l’Euro. Les images de fin de match nous rappellent que seule la victoire est jolie. La fête pour les uns, les larmes pour les autres. C’est ainsi lors d’une compétition.
Dimanche soir des millions de français admireront leurs héros millionnaires courir sur le gazon. Sans état d’âme. Ces joueurs représentent la nation, pas l’argent. Pourtant, d’argent, ils en sont cousus. Le fouteball est devenu une industrie comme une autre.
On l’a vu plus fier. Il offre aujourd’hui un triste spectacle. La mise en cause de certains dirigeants de la FIFA déborde sur lui. Évidemment. Comme président de cet organisme depuis plusieurs mandats on ose penser qu’il est au courant de ce qui s’y passe.
- Hé, mâme Michu, vous avez vu ?
- Vu quoi ?
- Les jambes des filles ?
- Des jambes de filles il y en a partout. Desquelles vous causez m’sieur Tintouin ?
- Celles à la télé.
- À la télé il y en a encore plus qu’ailleurs des jambes de filles.
Le premier ministre d’hexagonie s’est fait prendre la main entière dans le bocal de confiture. Quoi ? Un voyage privé à Berlin aux frais de l’État en Falcon Jet officiel. Ses enfants avec lui dans le Falcon. Le grand communicateur Valls s’est quelque peu emmêlé les pinceaux dans ses explications. Au point où pas moins de trois membres du régime, dont le président en personne, ont été dépêchés pour éteindre l'incendie. L’ivresse du pouvoir a-t-elle saisi Manu ? Est-il déjà hors-sol ? Déconnecté ?
L’ancien joueur des bleus, entraîneur de Bordeaux, est au centre d’une polémique. Il a tenu des propos considérés comme racistes par une bonne partie du milieu footballistique. Il s’en est excusé, mais la question reste: ses propos sont-ils racistes?
Il s’en passe des choses entre deux matches au Mondial. Pensez! Des gaillards bien de partout qui se baignent ensemble dans leur piscine, tout nus! Qui a la plus longue? Arghhh!...
J’entends Mâme Michu qui feuillette son journal favori.
La grosse pomme - New York - veut faire appliquer une loi de vingt ans autorisant les femmes à être seins nus partout où les hommes peuvent l’être. Yo! Et comme il n’y a pas de discrimination, tous les seins de toutes les formes et de tous les âges seront enfin à la fête. Même ceux de nos grands-mères. Et les messieurs pourront mater sans complexe puisque c’est montré.
Avez-vous déjà essayé de surveiller trois chronomètres en même temps et de rendre compte de leur avancement? Facile! Oui, enfin non. S’il ne tournent pas en même temps c’est plutôt compliqué. Il faut être rapide, attentif, et capable de sauter de l’un à l’autre sans glisser sur une peau de banane.
Le foot, on aime ou pas. Comme le sport en général. On aime ou pas les grands bastringues qui déménagent et qui ameutent un continent. On peut maugréer contre les salaires des joueurs, contre le «business machine» qui s’étale en lettres grasses à la une des quotidiens.
Les français broient du noir, Laurent Blanc est cramoisi, les Bleus sont verts. Cela fait un bel arc-en-ciel. N’empêche que les espagnols sont méchants et que Sarkozy était un président normal.
La tuerie de Toulouse et ses développements actuels occupe presque toute l’actu. Le présumé meurtrier est encerclé. Il revendiquerait d'appartenir à la mouvance islamiste. L’extrême-droite n’est pas que française. L’islamisme actuel a pactisé à l’époque avec le régime nazi. Ceux-là n’ont pas besoin de surfer sur un supposé climat délétère. Ils savent occuper toute la place dans le cerveau de leurs petits soldats. Le choc des civilisations, ils le veulent, ils le provoquent.
Le monde est injuste. Une nouvelle preuve en est l’avalanche de critiques contre l’équipe de France de foot. Celle qui a été balayée lors du dernier mondial. Que n’a-t-on dit sur le coq Domenech, ce brave homme qui a laissé tant de plumes dans l’affaire qu’il est retourné chez les poussins.
Je me suis bien amusé en écrivant mon précédent billet où il est question du gruppetto féministe de la Toison rouge. Le catalogue de revendications est digne d’un sketch. Rien que le mot «revendications»: tout un programme! On n’aspire pas à, on n’émet pas un voeux, on ne se donne pas les moyens de, non: on revendique. Tatatatam! Ce qui suppose un droit inaliénable que les autres doivent impérativement nous donner s’ils ne veulent pas passer pour réactionnaires. Ce féminisme-là est doué pour produire sa propre caricature.
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Il y a des détails qui mériteraient que l’on taille une médaille à leurs auteurs, ou au contraire qu’on les taille en pièce.
On en apprend des choses en lisant Mesdames et Messieurs la Presse et les Médias, comme disait Blondesen à qui j’envoie ici des pensées du coeur. On apprend sur la sexualité des amateurs de jazz et sur le yaourt qui surnage dans la boîte crânienne de Frank Ribéry.
Les deux grosses fautes d’arbitrage de dimanche au Mondial ont fait le tour d’internet. Ces fautes sont très visibles sur le ralenti à la télé. Personne n’est infaillible, pas même les arbitres.
Dans Le Matin d’hier Alain Finkielkraut revient sur la défaite des bleus au Mondial et sur sa lecture de cette défaite. Il tente de tirer un enseignement au-delà de l’anecdote. Je sais qu’Alain Finkielkraut est considéré par certains comme un gogo de droite et à ce titre peu crédible. Mais comme je ne juge pas une pensée sur l’appartenance politique de son auteur mais sur son contenu, cela n’importe pas.
Ça y est, le foot français est sauvé. Il fallait bien une intervention présidentielle pour enfin envisager l’avenir avec cette sérénité propre aux grandes nations dont le rayonnement culturel et sportif est comme un phare dans la nuit obscure des petites turpitudes humaines.
Il n'y a pas que le sport dans le foot. Heureusement.
Il y a aussi l'humain, représenté par diverses catégories. Aujourd'hui je m'intéresse à une catégorie plus fun que celle dont les crampons déchirent l'herbe verte des stades, loin des Domenech, Anelka, loin des bleus à l'âme à voir cette chienlit qui s'étale comme le ketchupe sur des frites trop grasse. L'indigestion guette.