Contrôler le langage c’est prendre le pouvoir sur les esprits. En France, des pétroleuses en robe, de Bure, l’ont bien compris et pratiquent l’inclusion façon 1984, par l’inversion du sens: l’inclusion c’est l’exclusion.
Contrôler le langage c’est prendre le pouvoir sur les esprits. En France, des pétroleuses en robe, de Bure, l’ont bien compris et pratiquent l’inclusion façon 1984, par l’inversion du sens: l’inclusion c’est l’exclusion.
Les étincelles ont un panache fou dans la chevelure de flammes. Les volutes de fumée grises et orangées se marient si bien au bleu finissant de cette fin d’après-midi. Pourtant sous ces flammes c’est l’Histoire qui brûle. Ou qui revient.
Le Vladimir fait vibrer les Japonaises, dit Le Matin. Ces dames en sont fans. À croire qu’il les débride. Il bat même les records des plus beaux corps étalés sur papier glacé. Les records de quoi?
Disparus! Qui? Les chercheurs. Où? Là, là! Dans la foule, comme Charlie? Vite, cherchons des visages pâlis, des yeux cernés, des lunettes rondes, des cheveux ébouriffés, des blouses usagées. Comme on cherche dans l’image les bandes rouges du pull de Charlie.
La Procréation médicale assistée n’est un droit pour personne. C’est un moyen pour que les couples, dont l’un des partenaires est stérile, puissent procréer. Or procréer n’est pas un droit, c’est un fait de nature.
On dirait une guerrière grecque d’il y a très longtemps. Ses cuissardes à talon devraient faire de l’effet aux clients dans les tavernes de Sparte. Et ses cuisses longues, sa cuirasse très courte, son visage de madone: elle a beaucoup pour elle.
On sait que le programme de Marine Le Pen n’est ni fasciste, ni raciste. On sait par sondage que la majorité des français approuve certaines de ses thèses (61% souhaitent l’arrêt de l’immigration, entre autres). Pourquoi n’arrive-t-elle pas au pouvoir? Quels sont les freins?
Instantanés de quelques candidats. Grands ou petits, en taille, en idées, peu importe. Ils sont égaux devant l’électorat, ils ont franchi les mêmes étapes constitutionnelles. Commençons par celui qui a fait le buzz hier: NDA.
Tout le monde peut se tromper. Même les politiques. Et même les femmes politiques. Si, si. Pourtant il suffit parfois d’un petit clic (de souris) pour éviter des erreurs carrément contre-productives.
« La non-mixité choisie, ce n’est pas pour se retrouver entre femmes mais entre personnes socialement dominées et opprimées. Il faut des espaces pour que les dominés puissent prendre conscience ensemble des pratiques d’oppression et s’exprimer, sans la présence des dominants. »
Ils sont tous des Nafissatou Diallo. C’est pourquoi les réactions fort tardives de féministes aux violences de Cologne, expriment un tel désarroi. L’incohérence qui devait tôt ou tard éclater vient au grand jour. C’est fait.
J’ai découvert Gaspard Proust en lisant Causeur. Vous savez, ce canard qui veut nous faire croire que la droite est devenue intelligente. Or on sait qu’elle est illisible. Elle ronfle ou marche au pas. Enfin non, elle ne marche plus au pas. La gauche a pris le relais.
Mobilisation mondiale hier. Un monde fou, digne du 11 janvier. Enfin pas tout-à-fait. Seulement 40 manifestantes à Paris. Une poignée d’autres ailleurs. Peu de chiffres disponibles sur l’ensemble du monde. Par crainte de la honte due à cette mobilisation extrêmement faible? Il y a bien eu l’Empire State Building illuminé de rose pour les lycéennes et de manière générale contre la violence faite aux femmes, et Michelle Obama faisant son numéro. Pas de quoi fouetter une chatte.
Ce pourrait être le jeu des sept erreurs. Chacun fera son propre calcul. Il suffit de comparer les images. On constate les différences entre la réalité et la pub. La publicité raconte ce qu’elle veut. Y compris la pub sur les femmes battues. Elle n’est surtout pas réaliste, elle ne présente pas une information objective: elle doit faire croire à ce qu’elle montre.
Après la secrétaire et ses publications sexy sur Twitter, après le maire Vert et ses selfies dépoitraillés, voici le tampon d’une magistrate du Ministère Public du canton de Vaud. Question tampon, même s’il est rouge, n’allez pas imaginer ce que je n’ai pas dit. Il s’agit du tampon officiel, celui qui doit être apposé sur les documents du Ministère.
J’ai déjà parlé ici des Antigones qui s’opposaient à la vulgarité et au délire des Femen. J’ai même soutenu. Et aujourd’hui, horreur, malheur... En mal de visibilité elles ont fait un petit happening dans les sous-sols des Halles à Paris.
La capitulation des Femen est totale et le suicide moral de ce mouvement est consommé:
Il y a dix ans Marie Trintignant mourait après avoir été frappée par Bertrand Cantat. L’émotion avait alors été grande du fait de la personnalité du couple. L’affaire avait tourné en une campagne contre les violences faites aux femmes, menée par la mère de Marie et divers groupes féministes.
Incroyable: une femme de gauche qui ne dit pas de bêtises sur les hommes! Il neigerait en juillet, on ne serait pas plus étonné. Naaaaannnnn! Pas de neige en juillet! Ça va pas, non?!
On sait que monsieur Mélenchon ne fait pas dans la dentelle. Ses broderies verbales s’apparentent davantage à un discours de soudard prussien en goguette qu’au langage des précieuses du 17e siècle. A côté de lui Nicolas Sarkozy et son «Casse-toi...» est un gentil chaton.
Fanfreluche est-elle une femme violente? Elle en présente certains signes. Par exemple la volonté de tout contrôler, qu’elle montre depuis la sortie de l’article de Paris Match en mars dernier. Elle en a d’autres: caractère acariâtre, impulsive, ton brutal et facilement colérique, revendicative versant dans l’agressivité, jalousie déraisonnable, volonté de couper le conjoint d’une partie de son entourage. Nicolas Sarkozy avait mis plus de temps pour se faire détester.
Dans les aventures de Bécassine, aujourd’hui: «Les Miss sont-elles des dindes?». Une amie française vient de me faire découvrir un texte de haute littérature, un morceau d’anthologie à propos des Miss France. Je le livre ci-dessous:
Hier dans la journée, quelques dizaines de personnes ont manifesté devant le domicile de Dominique Strauss-Kahn à Paris. Des discours, des pancartes, lui demandant de cesser de faire de la politique.
Le quotidien français Le Journal du Dimanche met en une ce matin une interview de Julie Muret, porte-parole de l’association Oser le féminisme. Le titre est révélateur: l’affaire et le non-lieu sont présentés comme «Révélateurs du sexisme ambiant». On va voir que le rapport de Cyrus Vance donne à ce titre un sens que les féministes n’ont pas prévu.
Après la ministre Roselyne Bachelot, ce sont des députés français qui emboîtent le pas. En l’occurrence ceux de la mission d’information parlementaire sur la prostitution et leurs rapporteurs: Danièle Bousquet et Guy Geoffroy. La proposition est de punir les clients des prostituées par des sanctions pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et 3‘000 euros d’amende. Mais ce rapport contient des mensonges et exagérations, et propose une conception incohérente du droit. Explications.
Le Matin du jour ouvre ses colonnes à Me Bonnant qui commet un éloge de la femme voilée. Toujours plaisant à lire, toujours à l’aise dans ses positionnements volontiers atypiques, l’avocat genevois propose avec humour un regard sur la femme voilée autre que celui de la chasse aux signes religieux.
Trois news rapidement survolées, histoire de ne pas avaler les infos sans en recracher un petit bout.
Depuis 2003 la France a mis en place l’Office National de la Délinquance (OND) afin de réaliser un tableau annuel des crimes et délits. Notons que les statistiques criminelles existent depuis environ 40 ans aux Etats-Unis, 30 ans en Angleterre et 20 ans au Canada.