L’hommage à l’enseignant assassiné il y a un an par un islamiste a eu lieu. Il a cependant ravivé les tensions de l’époque. On se souvient de l’attitude déroutante du Ministère et de l’Éducation nationale.
L’hommage à l’enseignant assassiné il y a un an par un islamiste a eu lieu. Il a cependant ravivé les tensions de l’époque. On se souvient de l’attitude déroutante du Ministère et de l’Éducation nationale.
Faut-il vraiment s’offusquer de la transformation de Sainte Sophie en mosquée ? Une condamnation internationale a-t-elle du sens ou de l’efficacité ? Je vois les choses autrement. Sainte Sophie n’était pas placée sous un mandat international. Son statut a déjà été modifié dans le passé. Il est de la responsabilité de la Turquie.
Andrea Novicov devrait-il se suicider? Ce serait la meilleure manière de disparaître. Il serait cohérent. Car le directeur du Théâtre de l’Orangerie (TO) déclare une guerre sociale et le dit ouvertement: il veut la chute du mâle blanc. Lui-même étant un mâle blanc, il doit donc rapidement se faire disparaître.
Il y a globalement deux discours. Par l’un on fustige le concept de Nation, en particulier en Europe. Son slogan: la Nation c’est la guerre. Par l’autre on valorise les nations ethniques, minoritaires et parfois opprimées, ou sans terre.
Lentes à venir, les premières dénonciations de la vente de migrants par des libyens sont surtout due à des hommes. Et des hommes d’origine africaine, artistes et intellectuels principalement.
Il y avait un manque. Le clitoris est insuffisamment traité dans la plupart des manuels de Sciences Naturelles: dessin incomplet, nom manquant, organe carrément absent. Selon un petit groupe d’enseignants c’est une discrimination.
Le plus comique en ce moment c’est François Fillon: il refuse de rendre aux Républicains les millions non utilisés de sa campagne. Il est vrai que désormais il doit payer ses costumes lui-même. Mais sourions aussi de cette France aimée, plongée dans son psychodrame quinquenal.
La réponse est oui si l’on prend une définition extensive du mot. Par exemple celle-ci, extraite du cnrtl.fr et que l’on retrouve presque identique dans d’autres dictionnaires:
« Attitude d’hostilité de principe et de rejet envers une catégorie de personnes. »
Qui ne rejette personne en tant que groupe ou sous-groupe?
Valérie Plante est chef du principal parti d’opposition à Montréal, le Projet Montréal, qui dispose de 17 sièges au Municipal. En face l’Équipe Denis Coderre en détient 32. Autour cinq petites listes plus quatre indépendants disposent au total de 17 sièges.
Le mot race crispe donc en France. Il est associé à la Shoah, l’esclavage, le colonialisme. Il est chargé de douleur, et la peur de certains antiracistes se comprend. Dans le même mouvement les deux guerres mondiales ont déclenché le rejet de l’homme mâle, associé à l’image toute puissante de l’homme nouveau nazi. 1er volet ici.
L'esclavage est une abomination. Mais cela ne suffit pas de le dire. La pratique est ancienne et répandue, elle semble avoir fait partie de l’humanité. Comment des êtres humains ont-ils été si malheureusement inspirés et capables d’imposer cela à leurs pairs? Et peut-on réparer un tel crime?
Alabama: un nom qui évoque le sud des Etats-Unis. Les plantations de tabac. Les champs de coton. Les indiens Alabamas, apparentés aux Creeks, qui en furent les habitants avant la colonisation européenne. Et les émeutes raciales. Triste passé qui a marqué durablement les esprits dans le monde entier.
Dans un récent billet je citais les propos très durs d’une féministe radicale contre la Grossesse Pour Tous. Jusqu’à présent ma position est que l’on ne pas commercialiser l’enfant, donc pas plus le foetus. L’enfant ne doit pas être un produit du marché. Conséquence: on ne devrait pas, on ne doit pas payer pour une GPA.
J’ai soutenu et je soutiens encore que l’interdit sur l’ancien spectacle de Dieudonné était une erreur et un précédent fâcheux. En plus d’une visible vendetta de Manuel Valls dont l’attachement à la communauté juive est éternel, selon ses propres propos. On est donc dans une bataille de communautarismes, dans quoi s’enfonce progressivement la démocratie.
Suffirait-il de s’élever, sourcils froncés, grosse voix, bouche tombante, et de dire «Le racisme ne passera pas» pour clore l’affaire Taubira? Les postures ne suffisent pas à comprendre ce qui est en jeu.
Les islamo-fascistes se douchent dans le sang. Hier c’était encore une fois Bagdad. Bagdad dont le quotidien se chiffre en dizaines de morts par attentats, pour ceux que l’on connaît.
Sylvie Neidinger rappelle sur son blog, à propos d’une quinzaine sur les vestiges la traite africaine à Genève, qu’une forme d’esclavage continue actuellement en Europe. Elle a le visage des mendiants de nos rues. A propos de la quinzaine, ses organisateurs s’attachent exclusivement à la traite atlantique, dans laquelle les européens ont d’abord acheté des esclaves aux arabes, puis aux marchands africains qui vendaient leurs propres frères de couleur.
En regardant en arrière l’histoire des humains est remplie de guerres et de violence. Ce passé porte les ingrédients d’autres guerres et violences futures. Partout, de tous temps, des humains ont été agressés et se défendent ou se vengent. La vengeance peut survenir des générations après l’agression. Dans le système mental de la guerre, le temps n’existe pas.
François Hollande déclarait vendredi que l’esclavage est irréparable. Il a parlé de «l’impossible réparation» et cité Aimé Césaire: «Il y aurait une note à payer et ensuite ce serait fini ? Non, ce ne sera jamais réglé». Cette affirmation est ambiguë mais contient une part de vérité.
Les tenants de l’antiracisme français sont connus pour leurs prestations à deux vitesses. Tous ne sont pas égaux à leurs yeux. Et eux-mêmes, paradoxe suprême, désignent la couleur de peau comme une particularité. La peau est aujourd’hui celle de Madame Taubira.
L’époque est une formidable fabrique à idoles. Il en sort plus vite que des oeufs du derrière des poules. La dernière en date ne vient pas de la téléréalité. C’est une politicienne au cuir dur. Une nature. Imperméable et instinctive. Une bête politique versée dans l’art d’écraser son sujet. Dominatrice, imposante. Christine Taubira.
Démocratie et libéralisme ont pris le pouvoir politique et intellectuel dans la majeure partie des pays du monde, même si les pratiques varient parfois sensiblement. Ainsi la France n’est une démocratie que partielle. Le mode électoral majoritaire à deux tours, le présidentialisme, l’autoritarisme du pouvoir qui ne négocie que rarement et préfère la confrontation au dialogue sont une conception limitée de la démocratie. Très différente de la Suisse: représentation proportionnelle jusqu’aux plus hautes instances de décision, initiative populaire et référendum, importance du débat public.
En politique l’enchantement est toujours risqué. Il fait appel à des mythes et archétypes que personne ne maîtrise vraiment. La vertu affirmée par monsieur Hollande et demandée à ses ministres est un mythe. Dans un pouvoir partisan - et quel pouvoir ne l’est pas? - on ne peut demander la perfection vertueuse. Cette perfection suppose une objectivité sans faille dans l’action politique et dans l’analyse de la société.
J’étais resté sur une déchirure. C’est difficile. Cela ne se suffit pas. Le coeur s’arrête, en panne, à moitié au-dessus du précipice. Mais quelle utilité? Socialement la déchirure n’a aucune valeur. La scène est figée depuis trop longtemps, elle est devenue comme un décor habituel: l’occident a tort dans toutes les configurations imaginables. Il est au banc d’accusé. Tous les autres sont victimes. Forcément victimes.
Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a déclaré que l’islamophobie doit être considérée comme un crime contre l’humanité, au même titre que l’antisémitisme. «Erdogan veut que l'on étudie une législation internationale pour interdire les attaques islamophobes, et contre toute religion, et il a promis de soumettre cette question à l’Assemblée annuelle des Nations Unies qui se tiendra le 25 septembre prochain.»
Personne ne doit se laisser maltraiter. La maltraitance, la violence, sont des perturbations relationnelles sans issue autre que la souffrance et à terme, la mutilation physique ou morale, voire la mort, de la personne visée. Avec ou sans aboutissement fatal il y a toujours pour la victime une forme d’exclusion, un refus de son existence pleine et libre.
Pourquoi le monde est-il comme il est: pourquoi les êtres vivants se mangent-ils entre eux? Certains animaux en dévorent d’autres pour survivre. Les bactéries parasitent d’autres organismes. Les humains se «mangent» aussi par les guerres ou l’esclavage.
Une claque pour les abolitionnistes! Un soufflet pour tous ceux et celles qui prétendent parler en leur nom sans leur laisser la parole, sans même les entendre. Là, elles l’ont eue la parole, et ne se sont pas privé d’en faire usage. Et quel usage!
Il paraît que le régime politique des pays occidentaux est le libéralisme. Il paraît. Parce que c’est de moins en moins visible dans certains pays. Initialement le libéralisme est une philosophie politique qui au 18e siècle s’opposait au pouvoir absolu de la monarchie. La liberté de l’individu primait sur toute imposition de l’Etat et lui conférait la responsabilité personnelle de ses choix de vie. Cette philosophie a été largement soutenue par les socialistes du 19e siècle.
Elle fait débat, la campagne anti-tabac lancée par le groupe Droit des non-fumeurs. Les Quotidiennes en font un article et plusieurs sites d’actu en parlent sur internet.