Il est onze heures. Le soleil monte, l’air se réchauffe. Des nuages de traîne envoient en passant des bouffées d’air frais à l’odeur d’humidité. Ils gonflent comme des ballons, puis disparaissent comme des fantômes.
Il est onze heures. Le soleil monte, l’air se réchauffe. Des nuages de traîne envoient en passant des bouffées d’air frais à l’odeur d’humidité. Ils gonflent comme des ballons, puis disparaissent comme des fantômes.
Après une timide avancée le projet de résidence alternée était en panne en France. Un nouveau projet déposé récemment a fait se rebiffer les membres du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Pas assez de larmes, pas assez de mots. Pas assez pour dire tout. Tokyo, 10 mars 1945: un quart de la ville de bois rasée, 100’000 civils brûlés en une nuit dans une tempête de feu (image 1 et info Wiki). Le bombardement le plus meurtrier de l’Histoire.
L’histoire du jour est hyper courte. Et très délicieuse à mon goût. La séquence se joue pendant la diffusion d’un téléjournal. On y parle de startup, et de l’une en particulier qui propose des animations d’anniversaire pour les enfants.
Je débute l’année nouvelle par un hommage aux mères, à certaines mères en particulier. J’ai déjà écrit sur l’abnégation d’une mère, lors de la tuerie du Bataclan. Elsa avait alors sauvé la vie de son fils âgé de 5 ans, en sacrifiant la sienne.
De nouveaux chiffres en Suisse le démontrent. Les hommes ne sont pas auteurs de 98% des violences domestiques, comme le prétendent les associations féministes. Ils sont aussi victimes. Dans des proportions très importantes depuis des années.
Chaque société se donne les règles qu’elle veut et les fait évoluer. Il y a des standards communs, par exemple l’esclavage est aujourd’hui rejeté par la plupart des sociétés. L’auto-détermination et la liberté individuelle sont des règles qui essaiment. Mais le désaccord sur certaines évolution doit rester possible sans anathème.
Je retiens trois choses de la mini-polémique autour du Conseiller d’Etat Luc Barthassat sur le blog de Sylvain Thévoz. La première concerne la vie privée et familiale des personnalités publiques. La deuxième a trait au modèle socialiste de M. Thévoz. La troisième à la duplicité de l’auteur de cette polémique en période électorale.
Les enfants seront les électeurs et les électrices de demain. Genève veut leur dérouler un tapis rouge en les incitant à envoyer des pétitions aux autorités municipales. Esther Alder, magistrate des Verts citée dans le Matin Dimanche, dit elle-même:
Les événements du monde nous rappellent qu’il n’y a pas d’organisation humaine sans un pouvoir (volé ou délégué), et pas de pouvoir sans force et contrainte. La contrainte est toujours associée au pouvoir, même de manière douce. Les pouvoirs totalitaires qui émergent au Proche-Orient et en Afrique ne sont pas seuls à user de force et de contrainte: tout pouvoir est contraignant.
Fallait-il que la chanteuse de Banana Split se livre à de telles confidences au début décembre? Il est question de modernité et de la manière dont elle a éduqué ses enfants. La modernité des familles recomposées, de l’accumulation de droits individuels toujours plus étendus et revendiqués comme une fin en soi, des croyances délétères dont on se satisfait parfois un peu trop rapidement.
L’annonce ne trompe pas: il s’agit bien d’un renoncement au programme si contesté imposé aux écoliers du primaire par la ministre féministe Najat Vallaud-Belkacem et le ministre Benoît Hamon. Deux flèches battues en brèches.
Une équipe d’enseignants et d’enseignantes d’une école primaire de la ville de La Môle dans le Var (France) a décidé de supprimer la fête des pères et celle des mères. Elles seront remplacées pas une nouvelle «Fête des parents».
Oh, c’est vite vu: les zoutils n’ont pas de zizi. Et les poussettes, ont-elles une zézette? C’est quoi d’abord une zézette? Ça dépend laquelle. La zézette de Sète, par exemple. Elle n’a pas beaucoup de goût, à ce qu’on dit. Je ne sais pas, je n’ai pas goûté.
Le code civil suisse connaît enfin une avancée majeure dans le droit de la famille. L’autorité parentale conjointe sera désormais la règle en cas de divorce d’un couple marié ou d’une séparation pour un couple non marié.
- Va t’occuper dehors, dit la femme à son homme. Moi je fais des choses sérieuses ici.
L’homme franchit le trou de pierre et regarde devant lui la plaine qui s’étend. Le grognement de l’ours retentit. Il prend sa lance et cherche le plantigrade. C’est cela s’occuper dehors. Il a une bonne musculature. S’il meurt ce n’est pas grave. Il y a d’autres hommes pour faire des petits. Le clan survivra.
L’école maternelle d’Egalia en Suède théorise donc l’indifférenciation des genres en supprimant toute référence sexuée pour les mômes de 1 à 6 ans. J’en faisait rappel dans un récent billet. Une chose me turlupine depuis: les enfants font-ils pipi dans des toilettes communes, éventuellement ensemble? Ont-ils le droit d’aller voir par où ça coule quand il s’agit du sexe opposé?
Jusqu’où ira la culture anti-banque? Ce qui n’est qu’une officine destinée à protéger et faire circuler l’argent, est aussi une cible. On sait que les bandits aiment les banques, l’art étant de prendre sans être pris. Le braquage est une activité qui s’apprenait sur le tas. Dorénavant il est enseigné aux enfants.
Fatigué de faire le pied de grue pour voir son fils, un père est monté dessus. Au sommet de la grue, depuis vendredi. Pour crier sa colère et sa peine d’être séparé de son fils. Un autre père est monté sur une deuxième grue samedi matin par solidarité.
On l’appelle aussi le massage des seins. Une bien jolie expression qui suggère un moment caressant. Mais repassage des seins est plus réaliste. Non, ce n’est pas une caresse. Ce n’est pas plus une technique de déplissage des chemises, robes ou soutiens-gorge. On n’utilise pas de fer à repasser.
Le quotidien Le Courrier, en avance sur la réforme de l’orthographe, relaie un article du Monde diplomatique. Annoncé en page une de l'édition du 9 janvier cet article met l’accent (grave) sur l’excèlence de l’enseignement finlandais, enseignement qui est en tête des études PISA depuis des années. L’école de 68 aurait-elle réussi?
Le débat périphérique sur l’homoparentalité tourne autour de la question suivante: discuter de ce projet de société est-il ou non une marque de rejet à l'égard des personnes homosexuelles? Est-ce une forme de discrimination ou de racisme, comme on l’entend régulièrement reprocher?
Il n’y a rien de plus à dire sur le massacre des enfants et adultes dans l’école de Newtown aux Etats-Unis. Le choc, la douleur des familles, la disparition brutale des victimes parlent mieux que des phrases. Le sentiment de tristesse est profond et ne saurait être allégé par des mots bien incapables de décrire l’insupportable qui touche en premier lieu les familles, et qui nous touche tous.
La Russie se dépeuple. En 20 ans elle a perdu 5 millions d’habitants. Elle pourrait en perdre cinq fois plus dans les 40 prochaines années. Vladimir Poutine a sonné l’alarme et appelé à la multiplication des naissances.
A quand une flashmob aux cris de «Hamas assassin»? On n’y est pas. Le Hamas a un trop bon chargé de communication. Malgré des milliers de roquettes envoyées sur Israël, malgré les attentats ayant fait plus de 1’000 morts, malgré les guerres passées, la volonté exprimée d’éliminer Israël, l’endoctrinement des enfants à haïr les hébreux dès la maternelle, le Hamas arrive encore à se faire passer pour victime victime et défenseur de l’opprimé.
La question du «mariage pour tous» (ou presque) fait débat dans le public sans que les politiques n’en soient les maîtres. C’est une bonne nouvelle. Discuter, débattre d’un thème de société important, doit être la fonction même de l’agora, de l’espace public et citoyen.
C'est un sujet de société important. Le couple de référence scellé par le mariage a été le couple hétérosexuel. C'est lui qui a assuré la survie de l'espèce et la reproduction autonome jusqu'à ce jour. C'est un statut biologique et social de première importance. C'est la norme. L'élargissement de la notion d'union et de famille aux couples homosexuels n'est donc pas qu'une formalité administrative. C'est un questionnement sur la société et ses repères. Ce questionnement est légitime, bien au-delà des stupides remarques pavloviennes sur une supposée homophobie.
Pour faire simple être parent se résume à trois fonctions: nourrir, protéger, éduquer les enfants. Trois petits mots qui occupent la vie pendant au moins vingt ans. Pas de quoi en faire un fromage. Trois mots donc, que l’on peut accompagner d’une courte explication. La simplicité d’être parent n’en sera que plus évidente.
On se souvient de la décision d’un tribunal allemand il y a deux mois: la circoncision était interdite sur le territoire allemand, considérée comme une mutilation corporelle. L’affaire est loin d’être terminée et le débat toujours très vif. Ainsi une manifestation est convoquée le 9 septembre à Berlin en vue de défendre cette pratique culturelle et cultuelle.
Qu’est-ce qui pousse les super gagnants du super tirage à se faire connaître publiquement? Montrer sa richesse, comme un armateur grec ou un prince oriental? 190 millions d’euros cela doit changer la vie! Mais se faire connaître pourrait la changer encore plus.