Réchauffement aidant, la canicule est devenue un marronnier (un objet rédactionnel obsessionnel et répétitif) pour les médias. Chaque été on remet le couvert dans l’espoir d’anticiper sur de nouveaux épisodes extrêmes. La peur, ça se cultive.
Réchauffement aidant, la canicule est devenue un marronnier (un objet rédactionnel obsessionnel et répétitif) pour les médias. Chaque été on remet le couvert dans l’espoir d’anticiper sur de nouveaux épisodes extrêmes. La peur, ça se cultive.
Qu’est-ce qui a changé de manière visible et/ou sensible dans les régions d’Europe de l’ouest? J’insiste sur le visible et/ou sensible, ce qui parle aux gens. (Clic sur les images pour les agrandir).
La deuxième vague de chaleur fut intense et brève. Mais techniquement toujours sans canicule à Genève. Aucun minimum nocturne n’a en effet égalé ou dépassé les 20° C. Du moins à la station de Cointrin. Pour les relevés par journée le 25 juillet 1921 garde le record de chaleur.
Comment le pic 45,9° degrés dans le Gard a-t-il été mesuré? Dans mon précédent billet je mettais en doute la fiabilité de la station météo supposée du lieu du record, Gallargues-le-Montueux. Il y a du nouveau. Voici mon enquête en 8 séquences.
La chaleur est pourtant accablante et les températures diurnes dépassent 30° depuis 5 jours. Mais il manque un critère: des températures nocturnes au-dessus de 20°. Le tout pendant au moins trois jours consécutifs. À Genève nous n’y sommes pas.
C’est évidemment une grosse chaleur. Exceptionnelle en juin mais pas unique. Les vieux se rappellent peut-être de l’année météo 1947. S’ils ne s’en rappellent pas les archives rafraîchiront les mémoires. Quoique rafraîchir n’est pas le mot exact…
L’association écolo fait campagne. Elle a quelques points communs avec les Témoins de Jéhova. Elle annonce la fin du monde, prêche le salut (la taxe carbone remplaçant la prière), affiche une foi de charbonnier dans les annonces les plus alarmistes, et tente de convertir des adeptes à leur domicile.
La Tribune de Genève et le Matin sont-ils en concurrence caniculaire? Parce que le second annonce que le « Record absolu de chaleur » pour la Suisse a été battu hier. 36,2° à Sion. Oui mais non.
Bordeaux le 1er janvier. Température: 19,4°. Pas de pluie depuis septembre 1920. L’hiver est très sec sur la France. Le printemps lui ressemble, et le 29 mai commence une période de soleil continu de presque 11 semaines.
L’été météo se termine dans cinq jours. On peine à le croire. Les fortes chaleurs attendues ne l’indiquent pas: la semaine qui vient pourrait être marquée par des températures de plus de 30°. Une fausse canicule car les nuits, plus longues, ont déjà fraîchi.
Canicule? Fraîcheur? Que sera l’été? MétéoSuisse a son idée. Et là, miracle ou scoop, on apprend qu’Einstein n’avait pas encore tout découvert de la relativité. La Tribune de Genève fait le point et relaie MétéoSuisse, sous la plume de Jean-François Mabut.
Une expédition arctique dont l’objet est d’étudier le réchauffement est actuellement bloquée dans les glaces au large du Canada, dans la baie d’Hudson. Le bateau qui héberge cette expédition est le garde-côte et brise-glace Amundsen. Il s’agit des pires conditions de glace rencontrées depuis 20 ans, selon l’un des officiers du brise-glace.
L’orage est venu sur un grand quart sud-est. Il a débordé sur la Suisse et l’Italie. A Genève nous avons perdu plus de 10 degrés. Pas la peine de les chercher : ils reviendront tout seuls. En attendant, les descendants de l’orage nous ont rafraîchis. L’air monte d’abord, comme un fou, jusqu’à environ 10’000 mètres, se refroidit, et redescend à toute vitesse.
Cette fois ça y est. Un record vieux de 94 ans est tombé à Genève. 39,7° ont été enregistrés à l’aéroport de Cointrin. Après une semaine de canicule la masse d’air venue d’Afrique a atteint son maximum pour notre ville.
Il s’agit bien d’une controverse. Il n’y a aucune certitude absolue sur les causes du réchauffement actuel, aucune possibilité de prédire l’avenir à long terme, et aucune réflexion des responsables politiques ( GIEC compris ) sur l’opportunité positive d’une modification du climat.
Vue d’en haut cette vague semble relativement limitée en taille. Il s’agit plutôt d’une sorte de bulle, ou d’un cône inversé qui s’étend vers le nord. Cette bulle est limitée assez précisément à l’Espagne et à la presque totalité de la France.
Une grosse chaleur est annoncée pour cette semaine. Episode caniculaire extrême et précoce. Normalement les canicules surviennent vers la fin du mois. Mais le ciel fait parfois le grand écart.
Qui l’eut crû? Une étude parue ce jour et publiée dans The Lancet révèle que l’on meurt davantage par temps froid que par temps chaud. C’est le Dr Antonio Gasparrini de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui l’affirme.
En septembre déjà, l’agence météorologique américaine, la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), annonçait les températures moyennes les plus chaudes jamais relevées sur la planète depuis 1880 pour un mois d’août. J’avais alors fait remarquer que les moyennes «mondiales» de la NOAA ne s’appliquaient pas... au monde entier. L’Europe de l’ouest a connu un été assez humide et frais, le plus frais depuis une quarantaine d’années pour un mois d’août.
La vague de chaleur actuelle a des antécédents. Les fortes températures estivales, de juin à septembre, sont régulières. On trouve ainsi un rythme de plus ou moins 30 ans où l’on constate un épisode de très forte chaleur accompagné le plus souvent de sécheresse.
Cabrel pourrait bien chanter «Tournez les ventilos» ces prochains jours. Ça va chauffer. Les vaches d’Auvergne vont transpirer. Ça chauffe déjà pour Christian Varone, dont la présumée pierre turque est montrée depuis hier sur tous les médias de Suisse et de Turquie mais qui n’arrive pas à la reconnaître. Ça a chauffé pour les Pussy Riots envoyées en camp de vacances en Sibérie.
Ce matin un banc de brume septembruaire était posé sur Annemasse. Le soleil montant lui faisait des tuyaux d’orgue avec ses rayons, ou des pieds de travers, en éventail. L’air était presque frais.
Allez y comprendre quelque chose. Ça monte ou ça descend? Les deux. Et c’est même prévu pour descendre fort. Ça devrait nous tomber dessus.
Badaboum! Patatrac! Crac boum aïe!
Qu’elles sont belles, ces robes légères qui habillent les rues dans la chaleur pesante des canicules.
Qu’elles sont belles, les femmes qui portent ces robes légères!
Tout le monde ne peut pas s’appeler Sally. Comment saurait-on à qui on parle? On crierait de loin: «Hé! Sally!» Et tout le monde dans la rue se retournerait et dirait: «Oui?»
Nul ne connaît non plus son destin. Pas même Harry. Lui que l’on disait assez proche de Pippa («The» Pippa, une sans-culotte à la cour d’Angleterre), le voilà à la colle ou presque avec Gertraud. Enfin, pas le même Harry. Un autre. Mais qu’a-t-elle donc de si attractif, cette Gertraud?
(Cliquer sur les images pour les agrandir).
L’été 1947 avait commencé en avril. Après un hiver long et très rigoureux pendant lequel on patinait sur les lacs et les rivières, l’été fut exceptionnellement chaud. L’année a donné un très grand millésime pour les vins de Bordeaux. Bordeaux, justement: 30° cet après-midi. Pareil à Orange. En 47 les 30° n’avaient été atteints que le 25 avril.
Voilà, j'ai terminé les retouches et corrections de mon roman écrit sur ce blog l’été dernier. Ce fut un gros travail. En écrivant et publiant par bouts, sous forme de feuilleton je n’avais pas le recul nécessaire. A la relecture globale il y avait pêle-mêle: des incohérences, redoublements de mots, lourdeurs, et de nombreuses faiblesses de style.
Les humains ont parfois la mémoire courte et la vue limitée. Leur attention porte à quelques kilomètres autour d’eux et à quelques années en durée. Que reste-t-il du passé 10 ans après? Quelques grands événements. Une naissance, un mariage. Les deux tempêtes de décembre 1999.
Aujourd’hui c’est Science et Avenir de septembre qui est à l’honneur.
Chaud, très chaud, esprit ralenti. Avant l’orage il reste peu de place pour penser. Pas bouger. Tout s’écrase: feuilles, arbres, trottoirs, regards, pas lents. A 34 degrés il reste peu de place pour rien.