La petite ville néo-zélandaise est plus habituée à trembler sous les séismes que par la main d’un tueur australien. Comment qualifier ce massacre? Des passages de son manifeste indiquent que l’homme est surarmé idéologiquement. C’est un acte de guerre.
attentat
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Christchurch
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Bataclan : lourde peine de prison pour une fausse victime
C’est le deuxième cas jugé. Cette fois la sanction est très lourde: 4 ans 1/2 de prison ferme pour avoir usurpé le statut de victime de l’attentat, et en avoir tiré bénéfice. Une chose que l’on n’oserait imaginer. Et pourtant.
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La gauche merguez et le tueur de Marseille
Aujourd’hui je propose de suivre un fil. Ce fil débute le 28 juillet 2015 et s’achève temporairement le 3 octobre 2017. On y trouve mélangés des juifs envahisseurs, des islamistes forcément martyrs, et l’habituel féminisme bardé de slogans pavloviens.
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Wassim Nasr : « Pas des loups solitaires »
Pendant quelques temps on a tenté les isoler. On les traitait de loups solitaires, ou de personnes mentalement perturbées. Regarder la réalité en face était trop douloureux pour certains. La nommer encore plus. Il semble que cela change.
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Commémoration de Nice : les larmes de Calogero
J’ai appris par mes profs qu’un chanteur ou comédien ne doit pas vivre lui-même l’émotion qu’il propose au public. Le show sert à éveiller les sentiments de l’auditeur, pas à déverser ceux de l’interprète. C’est d’ailleurs dans la grande réserve que les plus grandes émotions trouvent leur espace.
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Ariana Grande : le concert pour les victimes de Manchester
Hier soir je cherchais la rétrospective Nasser: RTS 2 l’avait remplacée par le concert de Manchester d’Ariana Grande & Co. Alors j’ai regardé ce One Love tant que j’ai pu. Je dois dire que la petite Grande est terriblement charmante. La Grande soeur idéale des adolescentes.
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Quand tu seras grand
C’était le 13 novembre 2015 à Paris. Les larmes étaient rouges. Nous étions sous le choc. Quelques jours plus tard j’ai écrit cette courte nouvelle en hommage à une mère qui s’est sacrifiée pour sauver son fils. Je la publie aujourd’hui.
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Racisme à Nice : « Retournez où vous êtes née ! »
Ce cri retentit le 18 juillet sur la Promenade des anglais lors de l’hommage rendu aux victimes. Il s’adresse à un petit groupe de personnes possiblement maghrébines de souche. À quoi une femme répond: « Je suis née en France. »
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Mohamed Bouhlel et la tondeuse de Daesh
« Le tueur surgi de rien. » C’est à peu près la manchette du quotidien Le Matin il y a deux jours. C’est aussi l’idée partagée par le gouvernement français et son ministre de l'Intérieur. Le tueur serait surgi de rien. Venu de nulle part de connu. Une sorte de génération spontanée. Le pire des scénarios.
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L’air du temps ou la bataille des idées
Michel Rocard disait que la gauche a perdu la bataille des idées. L’attaque de Nice apporte de l’eau à son moulin. Si sur le drame il faudra que l’enquête explique comment le camion a pu passer, sur le plan des idées le retournement s’accélère vers une réhabilitation de la nation, de la sécurité, de l’armée. Valeurs anciennement de droite et ringardisées, elles semblent revenir en force.
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Putain de camion
À Nice comme à Bagdad la guerre n’a pas de lignes définies. On meurt sur un front de mer ou dans le quartier de Karada. Musulman, chrétien, juif, hindou, athée. Sous un camion, sous une bombe. What else?
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La Balad de Najih
Ce n’est pas une destination de vacances. Mais sait-on jamais: si vous passez par le nord de l’Irak, une ville porte le joli nom de Balad. Elle est située entre Bagdad et Tikrit.
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Bagdad cassé
Ça va devenir compliqué. Trouver des mots nouveaux, des émotions non visitées. Reprendre l’indignation là où elle était restée. S’élever au nom de l’humanité, qui nous aurait comme assigné un rôle de héraut.
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Qui est Mogadiscio ?
C’est loin la Somalie. La capitale est à 10’986 kilomètres de Genève. Par la route. Espagne, Algérie, Niger, Tchad, Kenya. 155 heures. A l’arrivée, la ville et son front de mer. Et la plage du Lido.
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Ouagadougou mes amours
En regardant depuis dimanche cette vidéo, mise en haut à droite de mon blog, et aujourd’hui avancée sous ce billet, je plonge dans cette Afrique que j’aime. Je n’ai pas connu Ouaga mais il y a des paysages et des bonheurs communs en Afrique de l’ouest.
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Révolvers aux poings, tirer au hasard dans la foule
Cette phrase pourrait sortir du best-seller djihadiste: « Gestion de la barbarie », le livre qui détaille l’horreur en cours d’installation au Proche Orient et ailleurs. Mais non. Elle est bien plus proche de nous. Elle est issue de notre culture européenne du XXe siècle.
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Port El Kantaoui : ordinary love
Les tirs de Kalachnikov claquent sous le soleil. Le sable rougit. Des corps tombent. L’homme en noir avance vers l’hôtel. Il tue, tue, comme possédé par un dieu fou. Un dieu fou qui hurle dans tête.
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Ne pleure pas Jeannette
C’est juste troublant. Ou dérisoire. Ou dramatique. L’histoire se complique encore. Jeannette étale sa vie privée en détails comme pour nous convaincre que c’était vrai. Cela ne nous regarde pas, diraient les Inconnus. Mais si, cela nous regarde, pour la raison que l’histoire nous est jetée au visage de manière répétée et insistante depuis des mois sur le net, et que sa principale protagoniste tente de faire alliance avec nous.
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Ne pleure pas Jeannette
J’en viens à cette petite musique insistante, riche en variations baroques. J’ai d’abord hésité à la considérer comme importante. Elle ressemblait à un dommage collatéral de l’attentat contre Charlie. Mais sa diffusion répétée a fini par coller aux événements comme une tique à un promeneur.
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L’autre amalgame
Difficile d’échapper à ce slogan: «Pas d’amalgame». Dernier rempart contre une «islamophobie» supposée galopante. Ou grande peur de voir des décennies de déni se prolonger dans le sang, dans encore plus de sang.
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Le prophète et la bite subliminale
La guerre exalte les comportements masculins. Normal: les hommes y sont assignés depuis des millions d’années. Le baston est donc plutôt une affaire d’hommes. Pas que, mais plutôt.
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L’union sacrée en France : une mise en scène fragile
Je lisais hier sur des blogs et dans quelques brèves sur le net que la France reconstruit son histoire. Je n’y crois pas. Il y a trop de tensions profondes non résolues, de choses prêtes à éclater à nouveau. Cette mise en scène pourrait rapidement tourner au vinaigre. C’est déjà commencé.
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Aux dessinateurs survivants et vomissants de Charlie
J’ai lu vos commentaires acerbes sur le mouvement de soutien dont vous bénéficiez. Ce mouvement est aussi repris par des politiciens de bords différents du vôtre. Vous exprimez votre quasi dégoût à ce propos, par exemple par la bouche de Willem:
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Zemmour - Charlie : même combat
Quelques remarques quatre jours après le carnage. Quelques brèves de bitume, bribes de cette mosaïque déchirée ramassées au fil des médias: paroles de lycéens, de Besancenot et des chevaliers de la liberté.
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Bloody Wednesday: le jour d’après
Pourquoi devrions-nous voir les choses autrement que comme elles nous sont montrées? Parfois il faut faire simple: l’islam est en guerre contre l’occident. Ce n’est pas une guerre des tranchées et les morts ne se comptent encore qu’en unités ou en dizaines. Mais la tension monte décennie après décennie.
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Une balle taliban contre une caricature de Mahomet
Dieu ne décolérait pas. «Imbéciles! Incultes, assassins, tyranniques! Cela ne leur suffit pas d’être bêtes comme leur barbe? Il faut en plus qu’ils tirent sur des écolières dans les bus scolaires! Idiots! Imbéciles! Talibans stupides! Qu’est-ce que les humains vont penser de Moi?»
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Attentat en Egypte: l’école de la réalité
L’attentat terroriste qui a coûté la vie à seize soldats égyptiens a une conséquence majeure: l’armée, et donc le gouvernement, et le peuple aussi, savent qui est leur ennemi. L’ennemi n’est pas Israël mais leurs propres «frères» en religion, du moins ceux qui se font passer pour tels.
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O Toulouse
Edwy Plenel dit n’importe quoi. A sa décharge, il n’est pas le seul. Candidats, journalistes, internautes s’appropriaient hier les morts de l’école juive de Toulouse. Le spectacle laisse songeur. Que les autorités politiques en place soient présentes est normal et protocolaire. Le rang de la personne qui se déplace fait mesurer la gravité ressentie de l’événement. Ici c’est le Président lui-même, représentant du pays entier. C’est sa fonction. Présence légitime donc.
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25 novembre: lettre ouverte à Solidarité femmes
Autant hier le chaman m'inspirait une révolution pacifique, utopique et essentielle, une révolution bienveillante qui pourrait changer le monde en quelques années pour en faire un lieu de fête, autant aujourd’hui je dois reprendre les armes et retenir ma colère. Une grande colère que je formule ci-après dans cette lettre ouverte à un groupe polluant. La violence contre l'homme est telle que les choses doivent être dites avec force pour susciter un juste effroi et exprimer une légitime révolte. Si l'humain dispose d'émotions, elles doivent parfois oser porter le discours au-delà des convenances et lui donner valeur de cri. Puisse la Terre m'entendre.
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Les poussières du 11 septembre
Lu dans le Matin du jour sous la plume de Michel Audétat un article qui est entré en résonance: les sentiments inavouables devant les images des avions qui s’encastrent et explosent dans les tours, et leur effondrement. Qui peut dire exactement ce qu’il a ressenti à ce moment?