C’est un petit gars d’une banlieue de l’ancienne ceinture rouge parisienne. La population y est d’origine ouvrière. Elle a plus que doublé dans les années 1960 avec l’immigration africaine. C’est là qu’il a grandi et foulé ses premiers gazons.
C’est un petit gars d’une banlieue de l’ancienne ceinture rouge parisienne. La population y est d’origine ouvrière. Elle a plus que doublé dans les années 1960 avec l’immigration africaine. C’est là qu’il a grandi et foulé ses premiers gazons.
Le discours de Jean-Luc Mélenchon me laisse toujours très critique. Je ne parle pas seulement des contradictions de comportement, déjà abordées précédemment. L’une d’elles étant la posture d’homme providentiel qui a réponse à tout, et qui invective plus qu’il ne dialogue quand il est contredit – posture très monarchique. C’est un long chemin d’intégrer en soi ce que l’on prétend. Il n’en est pas là.
J’ai connu ces moments d’euphorie, à parler pendant des heures et des jours avec des amis ou avec des inconnus, dans la rue ou en réunion. L’exaltation était grande: une érection intellectuelle! On surfait sur les mots, on suait des idées.
La finale de la Coupe du monde de football féminin a connu un fort succès médiatique aux Etats-Unis. C’est le match de foot le plus regardé à la télévision américaine, devant la finale Allemagne-Argentine de 2014. Trois raisons à cela.
Rien ne va plus chez Charlie. La violence subie en janvier a laissé des séquelles. On peut le comprendre. Leurs amis sont morts sous leurs yeux. Eux-mêmes ont vu la mort dans le canon d’une arme automatique. Ils leur faudra peut-être des années pour digérer le choc.
Un américain a créé un site internet de rencontres un peu particulier. Les clients sont d’un côté des hommes aisés financièrement, quadra ou quinqua, et de l’autre des étudiantes qui souhaitent boucler un sac Vuitton plutôt qu’un porte-document Monoprix.
Les derniers développements ne sont plus de l’ordre de la vie privée. Ils sont une illustration directe de la politique de François Hollande et de ses valeurs. Un morceau d’anthologie que ce feuilleton.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, écrivait Rimbaud un soir de septembre. A quel âge perd-on son enfance, ou ce sérieux débridé cher à l’adolescence? Pour certains bien avant. Comme pour ces deux copines inséparables de 14 et 15 ans.
Quelle fierté d'homme peut-on trouver à faire l'amour en payant?
J’invite les hommes à ne plus fréquenter de prostituées. Je les invite à ne plus payer pour du sexe. La prostitution est une exploitation économique et sexuelle des hommes et il n’est pas bon que leur sexualité soit ainsi utilisée sans être valorisée. Il n’est pas bon non plus que l’argent péniblement gagné par les hommes parte par milliards pour des prestations de basse qualité et insatisfaisantes.
Bien avant l’invention des banques, avant même celle de l’argent, les hommes préhistoriques connaissaient le commerce. C’était une forme fondamentale d’échange. L’un produisait des céréales et cela prenait tout son temps. Il ne pouvait donc aller chasser pour garnir son couscous de viande d’agneau sauvage.
C’est un jour d’été. Un jour de juin fleurant bon les herbes folles et les fleurs généreuses. Deux hommes, employés de commune, fauchent un pré près d’une route. Le soleil flambe et la sueur perle. Ils vont de ce mouvement ample et régulier; une trace les suit au milieu des gerbes de tiges.
Le nouveau gouvernement français mettra probablement la parité femmes-hommes dans ses intentions législatives. Cette tendance ne concerne d’ailleurs pas que la France. La parité est demandée en général dans les domaines politiques et économiques. Ce dernier concernant essentiellement la présence féminine dans les conseils d’administration et dans les postes de direction.
Les photos publicitaires avec des lolitas de 10 ans seront-elles bientôt interdites? Jean-Noël Cuénod en a fait son billet. J’aborde la question sous un autre angle.
Le commerce est une forme fondamentale d’échange dans une société qui admet la propriété privée. Ce qui pousse sur le champ que je cultive est à moi et je peux en disposer comme bon me semble. Je peux le vendre, l’offrir, le garder pour faire monter les prix, en faire une sculpture éphémère, le laisser pour les oiseaux, bref, la propriété privée me confère un droit sur ma production, sur la terre où je produis, sur la maison ou la ferme que j’ai construite à proximité des pâturages de mes vaches - qui elles aussi sont à moi et que je peux vendre parce qu’elles m’appartiennent.
Les tensions et les manifestations violentes de ces jours en Grèce n’expriment pas un divorce moral entre ce pays et l’Union Européenne. Au contraire. Un sondage paru hier vient à point pour recadrer le débat.
Etonnant ballet hier autour de l’Elysée. L’agitation de l’exécutif faisait penser à une dramatisation organisée. Après tout, la baisse de la note française était prévue. Rien donc d’extraordinaire. Rien de surprenant. Qui cela concerne-t-il? Les investisseurs privés, qui vont pouvoir prêter plus cher de l’argent à des pays moins solvables.
L’idée de taxer les hauts revenus n’était pas à l’ordre du jour de Nicolas Sarkozy quand il a été élu à la présidence. Il a plutôt fait relâcher la pression fiscale avec le fameux bouclier. L’objectif n’était pas absurde: taxer moins les grosses fortunes pourrait les inciter à garder leur argent en France et à l’y investir.
Les étoiles filantes ont filé... par dessus les nuages. Raaahhhh.... Le ciel n’a pas voulu de nos yeux hier soir. Dommage. Les affiches elles, en veulent bien de nos yeux. Pour le dernier billet sur le sujet, le PDC, les jeunes UDC, le PLR et la Gauche combattive. Si j’en ai oublié c’est qu’elles n’étaient pas affichées dans mon coin habituel.
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Quelques courtes remarques lues sur un portail de blog m’ont suggéré ce billet. Ces remarques concernaient l’attitude face à l’argent. Une en particulier m’a interpellé: «Avoir un toit, manger à sa faim, faire la fête avec des amis, lire des bons livres, élever des enfants, tout cela dépend de l’argent dont on dispose dans une large mesure, la mesure qui sépare la misère de la dignité.»
... je sais ce que je fais.»
Cette petite phrase fait le tour du monde. Une phrase qui va devenir culte. «Ne t’en fais pas, ce type a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais.»
Phrase qui suppose une belle détermination, une volonté, un sang-froid. Qui suppose aussi que l’on sait très bien de qui on parle.
A l’époque des grandes utopies qui ont prolongé la révolution culturelle de Mai 68, une troupe américaine exilée avait connu un succès planétaire: le Living Theatre. Les spectacles n’étaient plus des pièces à textes proprement dit, mais des happenings structurés autour du refus de la guerre, des relations humaines et de l’identité individuelle.
Le rapport 2010 du magazine Forbes nous apporte de bonnes nouvelles des milliardaires. Ils sont 1‘011 dans ce club, contre seulement 793 en 2009. Soit 218 de plus. Ça c’est une bonne nouvelle.
L’histoire des mineurs qui monnaient lourdement leurs interviews continue à alimenter mes réflexions. Quelque chose me dérange dans la relation à l’argent telle qu’on la voit s’étaler. Quelle est l’attitude juste devant le spectacle du monde, et faut-il trouver une attitude ou simplement laisser faire? Y a-t-il quelque part un principe qui puisse fonder l’attitude juste?
Y a pas que les traders qui courent après l’argent. On en fait tout un plat, on les rend responsables de la déroute de la société, de la déliquescence des valeurs humaines au profit des seuls valeurs financière ou pécuniaires, on fustige leur opportunisme à faire de l’argent à tout prix.
La SocGen est gênée par le jugement rendu mardi. Conséquence inattendue de la condamnation de Jérôme Kerviel: la banque fait marche arrière sur le montant que celui-ci devra lui régler. En une journée la Société Générale était devenue un monstre et l’accusé une victime, à cause du montant inouï à payer: 4,9 milliards d’euros.
Jérôme Kerviel a donc été reconnu coupable de tous les chefs d’accusation. La sanction claque comme un mauvais réveille-matin. Les réactions contrastées montrent que différentes analyses sont possibles. Il y a ceux qui chargent l’homme, et ceux qui chargent le système. J’ai quelques difficultés à savoir ce qui est juste.
Décidément rien n’est parfait. On pouvait les imaginer peinards, passant des soirées entières avec les copains sans que leur femme ne leur en fasse le reproche. Au chaud, tranquilles, et en plus devenus des stars mondiales.
Les grosses charges juridiques du patron d’USA 17 du team BMW Oracle n’étaient-elles que du vent (si j’ose dire)? Tout ce bruit pour détourner l’attention? Ce pourrait bien être possible.
Le profit est un de ces mots magiques qu’on adore ou qu’on déteste. Un mot qui délimite des camps. Un mot impossible à utiliser sans être classé à gauche ou à droite selon ce que l’on en dit.
J’exposais rapidement dans mon précédent billet quelques idées sur l’égalité, dans quelques domaines réalistes et dans les limites du concept. J’aborde ici les inégalités.
Les commentaires sous mon récent billet - à propos de l’émeute de samedi dernier à Paris - m’inspirent un prolongement. Pour mémoire il s’agit des émeutes qui ont suivi la non-distribution gratuite d’argent par une société qui voulait se faire un coup de pub.