Les océans vont-ils monter brutalement? Que se passe-t-il en Antarctique? Récemment un iceberg géant s’est encore détaché de sa base glaciaire. Il est est grand comme l’agglomération de Paris: 1’270 km2. De quoi impressionner.
Les océans vont-ils monter brutalement? Que se passe-t-il en Antarctique? Récemment un iceberg géant s’est encore détaché de sa base glaciaire. Il est est grand comme l’agglomération de Paris: 1’270 km2. De quoi impressionner.
Avec un titre qui fait peur, ce nouvel épisode médiatique nous rappelle combien toute information sur le climat doit faire l’objet d’une contre-enquête. C’est le dernier chapitre en date du roman fleuve de la fin du monde.
La RTS (Révise Ta Science!) a bien publié un correctif: « Le record de température mesuré en Antarctique ne serait pas homologable. » On remarque l’usage du conditionnel. Mais en chapeau sous la photo, c’est l’indicatif: « La mesure n’est cependant pas homologable car pas conforme aux standards en la matière, estiment des spécialistes. »
Je republie ici la réponse qui m’a été faite par la RTS, pour en commenter les termes et arguments. J’ai en effet écrit à la télé suisse romande pour signaler la fake news du record de chaleur. Je demandais qu’une correction puisse être apportée suite à l’article incriminé. Je publie ci-dessous la réponse in extenso (dont je souligne deux passages). Je reprends ensuite quelques points que je commente.
C’est incompréhensible: le record annoncé il y a trois jours est simplement introuvable dans les données. Sur l’île Seymour la sation météo de Marambio n’a pas enregistré cette mesure.
Le continent Antarctique est couvert de glace sur plusieurs milliers de mètres. Il a ceci de particulier qu’il continue à se refroidir. Ou à se réchauffer, semant l’effroi dans les rédactions. Ou les deux. Remontons le temps.
Il ne s’arrêtera donc jamais. Cet homme a la passion de l’exploit en solitaire. Sa toute récente course le montre encore une fois aux prises avec la nature la plus hostile: l’Antarctique.
J’ai déjà mentionné rapidement le fait que l’océan austral absorbe à nouveau le CO2 atmosphérique. Je reviens sur cette bonne nouvelle. On se souvient du cri d’alarme lancé il y a une dizaine d’année: les océans, puits à carbone, étaient saturés.
On connaissait déjà l’extension de la banquise australe, dont la surface augmente depuis une trentaine années. Maintenant on sait aussi que cette banquise s’épaissit. Il ne s’agit pas de la calotte de glace recouvrant les terres antarctiques mais bien de la part de glace de mer.
La houle australe attendue jusqu’à demain jeudi sur les côtes sud et ouest de l’île de La Réunion pourrait atteindre, voire dépasser en intensité, l’épisode extrême du 13 mai 2007: une vague de 11,3 mètres avait déferlé sur le littoral, causant des morts et d’importants dégâts dans les ports exposés.
Dans ses rapports sur l’évolution climatique de notre planète, le GIEC n’a jusqu’à ce jour pas pris en compte les déficits en ozone stratosphérique, soit les fameux trous dans la couche d’ozone. Un groupe de scientifiques s’est attelé à cette tâche et a réussi à modéliser l’interaction entre le déficit d’ozone, les climat austral et la capacité océanique à piéger le CO2.