On savait le nouveau représentant spécial pour le climat nommé par Joe Biden, John Kerry, opposé aux centrales nucléaires. C’était il y a longtemps. Depuis il a retourné son point de vue.
On savait le nouveau représentant spécial pour le climat nommé par Joe Biden, John Kerry, opposé aux centrales nucléaires. C’était il y a longtemps. Depuis il a retourné son point de vue.
Je regardais des reportages dans la rue après l’annonce de la victoire de Joe Biden. Surprise: une manifestante espérait que le nouveau président lutte contre la pauvreté.
L’administration Obama avait mené une politique de culpabilisation envers les étudiants de sexe masculin. Il s’en justifiait en déclarant: « On estime qu’une femme sur cinq a été agressée sexuellement pendant ses études – une sur cinq. »
Imaginons un instant que la situation soit inversée: le Mexique serait le pays riche, et les États-Unis soient moins développés. Imaginons que tout le sud de ces derniers, en particulier le long de la frontière mexicaine, soit sous la coupe de milices armées au service des cartels de la drogue.
La chasse au grand blanc est ouverte. La cible est Donald Trump. Il personnifie l’empire du mâle, un empire dont la restauration est loin d’être acquise selon le journaliste Michel Audétat dans le Matin Dimanche. Trump représenterait la virilité perdue, dite « décomplexée », qualifiée de digne de l’âge des cavernes. Et la virilité est l’attribut du mal/mâle.
Des fans de Clint Eastwood se demandent comment il peut soutenir Donald Trump. La valeur de ses films ne correspondrait pas aux valeurs du nouveau président des États-Unis.
Depuis des mois la presse éreinte Donald Trump pour ses attaques personnelles dans la campagne des primaires américaines. L’outrance serait sienne, et seulement sienne. C’est faux. Hillary Clinton fait de même. Mais curieusement cela ne semble pas émouvoir la presse.
Nos cousins du Québec le prononcent «ta-barre-naque». C’est un juron. Il signifie enfant de chienne ou putain de merdre. On y décèle une pointe d’étonnement. J’en use ici pour teinter d’une touche de deuxième degré l’objet singulier que je propose.
- Raconte! Raconte-moi encore! S’il te plaît.
- Encore? C’est au moins la dixième fois.
- Oh oui, encore!
- Bon, mais après tu vas te coucher?
- Ouiii!
Un des paradoxes européens est qu’en allant vers l’unité à marche forcée, les dissensions et antagonismes se réveillent, les revendications nationales ou régionales reprennent de la vigueur. Il y a là en partie un effet normal de contrepoids au centralisme de l’union, centralisme propre à tout Etat à des degrés différents.
Deux heures 38. Sommeil en dents de scie. Trop chaud. Dehors le bruit calme de la pluie. L’orage est passé. Une averse traîne.
Une invitation au concert de Bruce Springsteen ne se refuse pas. Alors je suis allé écouter-voir le Boss. Ce jeune homme de 64 ans qui occupe la scène avec une aisance et une énergie consommée.
Des comme ça, ce n'est pas souvent qu'on en entend. Accrochez-vous. Imaginez un talk show avec rien que des hommes sur le plateau. Des mecs lourdingues, qui rient gras et bruyant, qui aiment le saignant. Des mecs sans limites. Je n’ai pas d’exemple, même les plus lourdingues des français sont encore trop fins. Même Séguéla fait figure d’enfant de choeur et Depardieu de danseuse en tutu.
Divers groupes se revendiquant du féminisme (à tendance radicale, le seul que l’on entende aujourd’hui) ont fait alliance avec des mouvements gays, lesbiens, transsexuels et bisexuels (LGTB). Les récentes manifestations en faveur du mariage pour tous à Paris l’ont encore montré.
La victoire d’Obama est aussi celle de la réalité sociale d’une partie des Etats-Unis. Beaucoup d’électeurs démocrates, plutôt urbains, font partie de la classe moyenne intellectuelle, ou sont d’origine hispanique et afro-américaine. L’augmentation de la population non-blanche, dont le nombre dépassera bientôt la population blanche, pourrait à terme renforcer l’assise du parti de Bill Clinton et de JFK.
Porter les tensions au paroxysme est une stratégie pour déstabiliser les sociétés et étendre son influence et sa visibilité. Une poignée d’assassins, brûleurs d’ambassades, hurleurs de rue, impose sa loi médiatique au monde. Ils donnent de l’islam une image lamentable. Ils rendent les cerveaux incapables de réfléchir. La déraison est là, pathologiquement présente.
La force du courant conservateur aux Etats-Unis est dans la logique même de l’impulsion qui a érigé cette terre d’émigration en nation: le pays s’est construit sur la force et la volonté d’individus indépendants. Cette condition initiale continue à prévaloir, même dans l’aile libérale de la population (qui signifie la gauche aux USA) incarnée par les démocrates.
Zéro erreur possible. Tout doit fonctionner à la seconde près. L’arrivée la plus difficile jamais réalisée par la Nasa dans l’exploration spatiale aura lieu dans 36 heures au moment où je rédige ce billet. Une nouvelle page de l’excellence, de l’audace, de l’envie de découvrir va s’écrire.
L’information est relayée par de nombreux médias. Il faut dire que les mots «tumeur du cerveau» font peur. On imagine quelque chose d’irrémédiable. De quoi s’agit-il?
Qui peut encore prétendre que les conservateurs n’ont pas d’idées? Qu’ils ne font que défendre un statu quo sans faire preuve de la moindre inventivité? L’équipe de campagne de Mitt Romney comporte au moins un collaborateur imaginatif: Eric Fehrnstrom. Mais le slogan de mai 68 «L’imagination au pouvoir» se vérifiera-t-il? A voir.
Un volet de «l’affaire» se termine ici: abandon des charges contre Dominique Strauss-Kahn. Cet emballement planétaire qui aura fait couler autant d’encre et voir des positions aussi contradictoires s’affirmer pendant des mois, s’éteint comme un pétard mouillé.
D’abord quelques nouvelles en vrac: Dominique Strauss-Kahn démissionne de la direction du FMI. C’était prévisible et indispensable. Il affirme son innocence avec «la plus grande fermeté possible». On pouvait lire hier un journal américain démentait qu’il y ait des griffures sur DSK. On apprend aussi que l’accusatrice serait traumatisée et pleure tout le temps.
Le réseau de tueurs confirme la mort de son idole, selon l’information qui circule sur des sites islamistes habituellement utilisés par Al-Qaida. On peut penser qu’il s’agit ici d’une affirmation définitive. Ce communiqué n’est pas démenti. Il met fin aux spéculations sur l’hypothétique mort du milliardaire il y a 10 ans, sur sa congélation, etc.
Superman ne veut plus être américain. Non, ce n’est pas l’effet Bin Laden: Superman ne manifeste pas contre l’armé américaine ou contre le président Obama. Mais, indirectement, il y a quand-même un petit quelque chose de ça.
Barak Obama a donné samedi un show devant un parterre de journalistes, financiers, hommes politiques et vedette de cinéma. Pendant environ 15 minutes il a déclenché l’hilarité des personnes présentes, avant de finir sur un ton plus grave. Que s’est-il passé?
Il est fils de paysan. Qu’importe: il ne reprendra pas le métier dans cette ferme collective. Il va faire carrière dans l’armée. Et dans un des corps les plus prestigieux: l’aviation. Il sera pilote de chasse. Comment ce gamin de petite taille, qui rêvait dans les champs cultivés par ses parents, aurait-il pu imaginer la suite glorieuse et dramatique de sa vie?
Actuellement cela doit déjà rapporter environ 18 millions d’euros. Et ce n’est pas fini. Il faut dire que ce paradis-là est magnifique. Un 6 étoiles! Pensez donc: «Le paradis est plein de couleurs, il n'y fait jamais sombre, ses portes sont d'or et de perles.» Et puis on rencontre le trône de Dieu au paradis, comme si c’était au magasin du coin: «Oui, et il est vraiment gros.»
Il y a quelque chose de surprenant ces temps dans les forums politiques: une recrudescence d’attaques contre les Etats-Unis. La grande démocratie nord-américaine est l’objet des critiques les plus acerbes. On la rend responsable de tous les maux de la Terre.
Il n’y a pas grand chose qui relie un banquier et un africain. Les banquiers, c’est bien connus, sont des salauds. Cela se dit dans la population, surtout depuis la crise des subprime. C’est vrai quoi, ces gens qui ont joué à la roulette avec l’argent des clients: des salauds.
Le débat est vif aux Etats-Unis, après la tuerie de Tucson où six personnes ont été tuées et une politicienne démocrate gravement blessée à la tête. Débat qui tourne moins sur la détention d’armes à feu que sur Sarah Palin et la nouvelle droite américaine.