Un vote qui pue. Lu cela sur une pancarte qui appelle à voter pour l’Emmanuel: « Mieux vaut un vote qui pue qu’un vote qui tue ». Qui pue de la tête, des pieds, du cœur? MLP est décidément l’objet de tous les délires.
Un vote qui pue. Lu cela sur une pancarte qui appelle à voter pour l’Emmanuel: « Mieux vaut un vote qui pue qu’un vote qui tue ». Qui pue de la tête, des pieds, du cœur? MLP est décidément l’objet de tous les délires.
Emmanuel Macron prend les gens pour des imbéciles. Il manipule avec un naturel inquiétant. Il est par exemple revenu sur sa sortie en janvier dernier: « Je veux emmerder les non-vaccinés »
Dès dimanche soir le brouhaha reprendra. Les verts devraient s’écharper si la chute de papy Jadot se confirme. Selon le dernier sondage BVA d’hier il ne dispose plus que 4 % d’intentions de vote.
Cela sent l’écurie. La ligne d’arrivée est en vue. Il faut marquer les derniers mètres de sa griffe, de son odeur. Les gens votent aussi sur une odeur – enfin, sur une impression. Voici les miennes.
Il a fait fort hier au Trocadéro, le Zemmour. En comparaison Valérie Pécresse c’est Marie-Chantal cherchant les oeufs de Pâques dans son salon. 100’000 personnes annoncées (donc au moins 50’000) remplissaient la célèbre esplanade parisienne.
L’ensoleillement est trompeur. Bien qu’un peu plus doux que la moyenne le mois de février n’a pas été printanier. Mais le soleil a été généreux grâce à un anticyclone stationnaire et très peu de stratus.
Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
La surenchère verbale a bien commencé. C’est à qui fera le buzz retentissant pour attirer l’attention sur soi. Avec son « emmerder les non-vaccinés » Macron tient le pompon.
Anne Hidalgo, en capilotade, ne trouve aucun secours et n’y arrive pas. Le manque de conviction de sa déclaration initiale préfigurait mal de la suite. Elle faisait touriste. Et la suite, en l’état, est une catastrophe.
La gauche anti-capitaliste a son carriériste. Comme Lutte Ouvrière (LO) avait offert un viager à Arlette Laguiller en la présentant 6 fois à la présidentielle, le Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA) présente le fade Philippe Poutou pour la troisième fois.
Trop c’est trop. Trop d’excès de langage et de comportement. Le tribun populiste, dont la marque de fabrique semble être la crise permanente, chute dans l’opinion. Le socle contestataire qu’il a alimenté de sa personnalité colérique et autoritaire s’effrite sous l’effet de ses propres rodomontades.