Ce livre vient à point pour combler une lacune. On parle beaucoup de sexisme, on le dénonce, avec raison mais aussi avec exagération. Et surtout avec omission: on ne parle presque jamais du deuxième sexisme.
Ce livre vient à point pour combler une lacune. On parle beaucoup de sexisme, on le dénonce, avec raison mais aussi avec exagération. Et surtout avec omission: on ne parle presque jamais du deuxième sexisme.
Étrange époque. Les idées présentées comme les plus progressistes aujourd’hui sont éminemment conservatrices – ce qui n'est pas blâmable. C’est le cas de l’écologie qui vise au maintien du statut quo environnemental des années 1950.
Hier je me suis arrêté sur une phrase du dernier billet de Mireille Vallette: « 83 % des lycéens disent que les choses les plus importantes à enseigner aux enfants sont l’obéissance et le respect de l’autorité. »
Il y a globalement deux discours. Par l’un on fustige le concept de Nation, en particulier en Europe. Son slogan: la Nation c’est la guerre. Par l’autre on valorise les nations ethniques, minoritaires et parfois opprimées, ou sans terre.
Dans mon précédent billet je critiquais la contritionnite qui sévit dans notre occident un peu dérangé. Je n’ignore cependant pas l’importance des excuses, mécanisme fondamental des relations humaines. Pourvu qu’elles soient sincères et adressées à bon escient.
Dans les forêts sauvages les arbres ont une « vie sociale » intense. Ils s’entraident et s’envoient des messages au moyen de leurs composés organiques volatiles, véhiculés par l’air comme par un wifi, ou au moyen des racines, reliées entre elles par des kilomètres de filaments mycéliens.
En viendrons-nous à regretter Kadhafi? La Libye, livrée aux tribus et roitelets, fait à nouveau ce que la culture régionale a longtemps considéré comme normal: le commerce d’êtres humains. Hommes et femmes peuvent être achetés et revendus aux fins de servir de nouveaux maîtres. La route vers la liberté s’achève dans une cage.
« Je veux jouir sans entraves », « Tout et toute de suite », « Ici et maintenant », « Il est interdit d’interdire »: ces slogans de Mai 68 seront-ils encore célébrés dans sept mois pour les 50 ans des événements? L’affaire Weinstein est-elle le dernier épisode de cette révolution culturelle qui tourne à la débâcle?
Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
Le Premier ministre britannique a présenté hier le programme de son parti en vue des élections anticipées du 8 juin prochain. Elle rompt avec l’héritage ultra-libéral thatchérien et entend ce que dit le Brexit.
Les comportements sexuels féminins n’ont pas fini de surprendre. C’est un constat, pas un jugement. On reconnaît habituellement aux femmes plus de réserve qu’aux hommes. L’affaire que j’évoque se passe aux États-Unis, dans la petite ville d’Evans, en périphérie d’Augusta en Géorgie.
Pourvu que Najat Vallaud-Belkacem soit durablement écartée de la politique. Son séduisant sourire cache une idéologue farouche qui a fait de l’école publique un champ de bataille. Comme d’autres.
Le thème des migrations est un des plus clivants aujourd’hui. C’est donc un bon sujet. Pour certains l’immigration est une chance. Pour d’autres une plaie. Comme souvent il y a du vrai dans les deux affirmations.