Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou! Première folie: la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit: les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
Le Grenelle des violences conjugales s’annonce fou, fou, fou! Première folie: la généralisation. Dans la presse écrite, sur les plateaux de télé, tout le monde dit: les femmes. Pas des femmes, mais les femmes, donc toutes les femmes.
« L’enquête (publiée hier, ndlr) révèle quelques points inattendus. La violence physique serait plus souvent le fait des filles que des garçons. Elles sont 1 sur 5 à avoir déjà giflé, poussé ou battu leur partenaire, alors que la proportion est de 1 sur 8 chez les jeunes hommes. »
J’en viens maintenant aux deux interventions qui m’ont inspiré la présente réflexion. La première a été publiée sur une page Facebook. On y fait endosser aux hommes dans leur ensemble le double rôle d’agresseurs … et de victimes, eux aussi. Cette deuxième partie commence de manière plus conflictuelle que la première, mais comme vous le verrez c’est nécessaire.
Mais il faut se dépêcher. La censure morale est en marche, comme les hordes macroniennes. Les Belges c’est fini depuis un moment. Les blondes, c’est facile, elles ne comprennent pas. Mais il faut faire gaffe: ça peut être des brunes décolorées. Dommage.
Madame Caroline Dayer a-t-elle fébrilement, jeudi, plongé dans les statistiques canadiennes? Parce qu’au débat de mercredi soir elle ne semblait pas les connaître – alors que c’est son job.
La prérogative de la grâce présidentielle française s’applique donc depuis hier à une meurtrière condamnée deux fois, lors de deux procès fouillés, à dix ans de prison. Pourquoi cette mansuétude?
Un récent colloque sur ce thème concluait que la presse ne sait pas la raconter. Les journalistes manqueraient d’instruction sur ce terrain. Et de recommander de les former entre autres par des ateliers d’écriture obligatoire.
Petit Bourgeon ne deviendra jamais fleur. Elle est trop morte. Sa mère et son beau-père ont été complices dans son massacre. Elle dort pour toujours. Petit ange Fiona ne souffrira plus.
La sentence est tombée: Nabilla est condamnée à deux ans de prison dont six mois fermes. La peine ferme sera aménagée en dehors d’un établissement carcéral. Nabilla doit également suivre un traitement psychologique. Elle ressort libre du tribunal.
Une étude dévoile ce jour en France certaines caractéristiques des victimes et des auteurs de violences domestiques. Auteurs s’entend ici au féminin comme au masculin. Voyons ce que disent les enquêtes de victimisation.
En suite de mon précédent billet je propose quelques réflexions plus précises sur cette approche biologique des rôles des femmes et des hommes. Un lecteur a également signalé une interview de Peggy Sastre dans Le Matin de ce jour.
Je poste ici cette affiche éditée par le gouvernement français sous la tutelle de Nadine Morano. Elle devrait figurer dans toutes les écoles comme exemple d’une posture des plus honteuses du gouvernement français en matière d’égalité des sexes.
De nouveaux chiffres en Suisse le démontrent. Les hommes ne sont pas auteurs de 98% des violences domestiques, comme le prétendent les associations féministes. Ils sont aussi victimes. Dans des proportions très importantes depuis des années.
Ç'est Suisse. Ça va être cause de paranoïa. Mais il fallait s’y attendre. Pendant ce temps au Danemark un juge égalise… non les cheveux mais les tarifs des coiffeurs. Et enfin une étude vient casser les profitables croyances du pays de Misandrie.
Selon la vidéo du site de l’Etat à Genève, 38 % des femmes et 25 % des hommes seraient victimes de violence domestique au cours de leur vie. Ces chiffres sont impressionnants. 1/4 des hommes et 2/5 des femmes, cela tient de l’épidémie massive. Cependant un petit calcul montre une réalité très différente derrière l’effet d’annonce.
Clémentine Ford est australienne. Elle n’a pas inventé l’automobile. C’était déjà fait. Elle est journaliste. Elle soutient le mouvement du White Ribbon australien. Le Ruban blanc est une organisation qui dénonce les violences faites aux femmes.
S’il y a un phare, c’est peut-être une île. Une île symbolique. Un endroit où ils pourraient venir en sécurité, se poser, parler. Parler de ces choses étranges qu’on ne dit pas facilement. Eux-mêmes n’osent y croire tellement cela semble contraire à la nature: pourquoi d’autres les croiraient?
Les autorités genevoises ont fait connaître de nouvelles statistiques concernant la violence domestique. Elle sont présentées en hausse pour 2013, après quatre années de baisse. Les chiffres ont été publiés hier par la Tribune de Genève.
L’article de la Tribune paru sous la plume de Sophie Roselli commence par ce gros titre. J’y rajoute le «Vraiment?» Parce que ce titre alarmiste mérite d’être disséqué. D’abord d’où vient ce chiffre? D’une étude réalisée par un criminologue, Martin Killias. Etude dont je n’ai pas trouvé le détail ni la méthode. Je me baserai ici sur les éléments apportés par le quotidien genevois et sur une autre étude de 2012-2013.
Pas le fruit: la couleur. Mais d’abord la journée des femmes. Il y en a beaucoup, des journées des femmes. Normal, il y a beaucoup de catégories de femmes. La première est le 8 mars. Ensuite il y a la journée des violences faites aux femmes, celle contre les mutilations génitales féminines, celles de la langue maternelle, de la sage-femme, des infirmières, d’action pour la santé des femmes, des veuves, de la femme africaine, de la fille, de la femme rurale, de la ménopause, et j'en oublie.
Genève est-elle un paradis pour les femmes? Si l’on compare les chiffres des agressions subies par les femmes avec les projections mondiales de l’OMS, le territoire genevois est un havre de paix. Comme toute la Suisse d’ailleurs. Examinons cela.
Examinons aujourd’hui quelques aspects de la mythologie de la soumission. La maison, ancien royaume de la famille sur lequel la femme avait le pouvoir, est devenue un lieu d’abjection et d’aliénation. Alors que dans l’Histoire et dans la représentation symbolique elle est le lieu d’émergence de la famille, du couple, de la personnalité, de l’individu, du soin, et un haut lieu de civilisation, elle serait devenue une prison comme par magie. On imagine la pauvre femme nettoyant à genoux la cuisine familiale. Et l’on passe sous silence le paysan qui pataugeait dans le purin des vaches et dans la boue.
L’UN Women, commission onusienne du statut des femmes, vient de faire signer par les membres une déclaration sur la violence faite aux femmes et aux filles. La commission recommande une politique d’éradication des violences faites aux femmes en tant que genre. Les pays signataires sont appelés à «traiter et éradiquer en priorité les violences domestiques».
La vidéo en fin de billet est un choc. Elle illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également. Le décervelage bat son plein. Les hommes sont mis à genoux. Absents du discours social en tant que victimes de violence. Le stéréotype est installé.
De nombreuses féministes affirment haut et fort que la répartition de la violence conjugale est de 95% de femmes victimes pour 5% d’hommes. Depuis des années des hommes démentent et dénoncent ces chiffres, en citant entre autre les enquêtes très fouillées faites au Canada.
Le chanteur de Noir Désir est remonté sur scène hier samedi à Bègles. Son retour annoncé a été longuement ovationné. La sécurité avait été renforcée. Son retour ne fait pas l’unanimité. Des féministes en particulier estiment qu’il n’a pas payé assez et qu’il devrait se taire, même sa dette payée. Mais la prestation de Cantat ne vaut pas cette indignation opportuniste.
Ce matin je cède la plume au Groupe d’Etudes sur les Sexisme (http://g-e-s.over-blog.com/) pour la publication de son manifeste et et de sa pétition. La récente loi sur la protection des victimes de violence conjugale en France le dit clairement: on veut protéger les femmes contre les hommes. Rien, pas un mot sur les hommes victimes alors même que les indicateurs avancent des chiffres élevés d’hommes subissant la violence physique et/ou psychologique. La lutte contre la violence dans la famille est donc clairement orientée et biaisée, et les organisations féministes reçoivent des subventions par millions alors que les groupes d’aide aux hommes sont laissés dans l’ombre. Voici le texte du manifeste. La pétition en ligne concerne la France mais elle peut être signée par tout le monde, français-e ou autre.
Quel est le pourcentage de femmes violentées dans leur couple? Et le pourcentage d’hommes? Ces questions ont été posées dans un micro-trottoir au Québec. Les réponses montrent que le public a une perception déformée et totalement disproportionnée du sujet.