À chacun son tour. C’est le sien. Pas de décès mythique à la James Dean au volant d’une voiture rapide. Pas de crash en hélico comme Daniel Balavoine. Pas dans son bain, comme Clo-Clo. Mais la même année que Chuck Berry, pionnier du rock.
À chacun son tour. C’est le sien. Pas de décès mythique à la James Dean au volant d’une voiture rapide. Pas de crash en hélico comme Daniel Balavoine. Pas dans son bain, comme Clo-Clo. Mais la même année que Chuck Berry, pionnier du rock.
L’homme porte chapeau par-dessus son large sourire. Une gueule d’aventurier, et le look qui va avec. Aventurier il l’est à sa manière. Au quotidien, dans chaque lieu où le portent ses pieds.
Sam Shepard, c’est un rôle marquant dans L’étoffe des héros. Mais c’est surtout l’écriture du scénario de Paris, Texas, le film lumineux de Wim Wenders palme d’or à Canne en 1984.
Les jours paressent déjà dans cette moiteur qui vient du sud. On dirait l’été. C’est l’été: en météo il débute le 1er juin. Pourtant juin n’est pas toujours si chaud, ni ensoleillé. En fin d’après-midi la terre remercie le ciel, laissant monter ses multiples odeurs dans une brise thermique agréable.
Je crois que c’était en voyage. Vers le sud. Je traversais des paysages intenses, où la lumière semblait tomber du ciel comme une pluie. Tous les arbres brillaient, toutes les prairies.
Pour Noël, deuxième extrait de mon nouvel album à venir. Un texte que je n’avais pas envisagé jusqu’à ce que ma meilleure amie me le suggère. « Cela irait bien dans ton thème général, me dit-elle. Écris-le à ta manière ».
Par cette formule admirative et convenue Cône-Bendit encense Hollande: « Il va entrer dans l’Histoire par son humilité ». Il fume comme le bitume, le Cône. Cinquante ans après avoir dansé sur les pavés de Mai le voila rentré chez son automobile, comme chantait Nougaro.
Les impressions de voyage sont souvent subjectives. On décrit ce que l’on a vu et notre regard n’est pas neutre. Il établit des comparaisons, explicites ou non. Mais si les cultures différencient les populations humaines, il y a parfois il y a très peu de distance entre elles.
C’est la dernière ligne droite. Bientôt l’aboutissement. J’ai le trac. J’y travaille depuis presque deux. Et voilà, j’y suis. La mise au monde est imminente.
J’ai commencé à aimer l’Afrique subsaharienne, l’Afrique noire, en allant vers elle. Au milieu d’elle, jusqu’à habiter dans la case d’accueil d’un village à l’écart du monde connu, sans véhicule personnel pour me déplacer.
« Un peu de tendresse et d’humour dans ce monde troublé. » Non, ce n’est pas la pub pour une marque de chocolat! C’est une pause, une parenthèse dans l’agitation actuelle du monde. (Cliquer pour agrandir le flyer).
Je ne peux parler de Debussy sans parler de moi. J’en présente à l’avance mes excuses. Sa musique a imprégné mon adolescence. La Mer passée en boucle, les méditations sur ses pièces pour piano: il a contribué à former mon univers émotionnel.
Le fleuve coule, calme et tranquille, entre des collines basses. A Profondeville il a creusé des falaises abruptes. Où donc ce fleuve, la Meuse, a-t-il trouvé la force de casser la roche? Né dans les Ardennes françaises il n’a guère de puissance. Le plat pays en fait plus une dame nonchalante qu’un jeune homme fougueux.
J’avais commencé par un billet dont certains se souviennent peut-être: L’histoire de Janjé Ndulu. C’était ma façon très personnelle de commenter l’incident du sac à main de Oprah Winfrey à Zürich.
Puisque j’en ai parlé précédemment je me permets aujourd’hui de faire l’éloge des majorettes. Elles laissent rarement indifférent: certains les critiquent, d’autres les admirent. Les intellectuels arrogants ne les aiment en général pas. Qu’est-ce que ces femmes qui se la pètent inutilement lors de défilés absurdes et surannés? Que valent ces contorsions qu’une gymnaste de 12 ans ne ferait même plus à l’entraînement?
Il est arrivé cette nuit. Discrètement. Personne ne l'a remarqué. La bise avait hier déroulé le tapis bleu, et hormis cette fraîcheur ç’aurait aussi bien pu être le printemps, ou même un bout d’été imprévu.
B. insère un CD dans l’appareil. Une compilation de Simon et Garfunkel. Elle revient s’asseoir en face de moi et me raconte la suite. Ses vacances siciliennes, son pèlerinage pour retrouver la tombe de son grand-père, mort là-bas pendant la seconde guerre mondiale.
Cette pluie douce est un bonheur. Ni froide ni tourmentée.
Elle monte du sud. Elle vient des Pyrénées. Elle a traversé les causses, caressé les contreforts des Cévennes. Et la voici chez nous, avec ses cliques et ses flaques.
Célébrons un instant la pluie, s'il vous plaît, avec les yeux et les oreilles.
D’abord, il y a cette si jolie définition: «Action d’errer çà et là, parcours sinueux et imprévisible». A titre d’exemple le cnrtl.fr cite une phrase de Sainte-Beuve: «Ce ruisseau sinueux a d’aimables erreurs».
On imagine qu’une simple promenade sans but particulier peut être une agréable suite d’erreurs, menant de prairies en sous-bois, s’approchant ou s’écartant des lignes des chemins sans l’avoir préalablement pensé.
Au premier regard ce pourrait être un corps, ou des corps, tombés au sol. Abandonnés. Pétrifiés par un nuage pyroplastique du temps où le Môle faisait rougeoyer le ciel de Savoie. Ou par la foudre divine, tombée précisément à l’angle ouest du cimetière, près de la fontaine. Ou encore sidérés par une si longue extase, corps figés dans une insatiable absence.
Il vient. Il arrive. Il est presque là. Quelque part dans la région de Bâle. Et lundi à Genève. Qui ça? Le Père Noël? Non, pas le père Noël, mais un cadeau qu’il apporte dans sa hotte: «Les contes de Crocodile River» (cliquer sur les images pour les agrandir).
La chanson que j’ai mise en compétition pour la Suisse à l’Eurosong, Cacaoo, n’a pas été retenue, malgré son caractère festif et original. Dommage. J’étais prêt à aller au bout. La vidéo et la bande son que j’ai proposées n’étaient pas à la hauteur, il m’a manqué un peu de temps.
Belle et incroyable histoire. Elle s’est passé sous l’eau, à Hawaï, alors qu’un groupe de plongeurs observaient des raies manta. La raie manta est connue pour sa manière lisse et gracieuse de se mouvoir sous l’eau.
Il y a 35 ans il quittait définitivement la scène, un 9 octobre 1978. Un docu sur la TSR vient nous rappeler qui était cet homme. Jacques Brel. Attrapé par le cancer comme l’embrun par la vague. Avalé. Même les combattants meurent, lui qui n’aimait la vie que par les défis qu’elle lui soumettait.
L’été de l’automne est aisément reconnaissable.
La lumière est feutrinée, elle se couche, oblique. Les particules d’humide et de poussière n’étincèlent plus comme en pleine juillettude.
Une route au milieu des collines, vers San Joaquin Valley.
C’est presque le désert. Des fermes isolées. Quelques arbres, de la poussière. C’est Autumn Road, près de Santa Maria, au nord-ouest de Los Angeles.
C’est l’été.
Pas l’été astronomique. Pas encore.
Mais ça a les parfums d’été, la douceur d’été, la lumière d’été.
C’est comme l’été.
Doa était une jeune fille de 17 ans de la communauté religieuse des Yézidis, dans le nord de l’Irak. Elle aimait un garçon musulman.
Heartland est une série télévisée. Elle a connu plusieurs déclinaisons. Celle-ci, canadienne, passe sur la télévision suisse. C’est une sorte de petite maison dans la prairie en plus adulte.
Mon album 12 titres est paru aujourd'hui 18 mai. Il est disponible en ligne et en CD physique. Toutes les chansons peuvent être écoutées sur le site dédié (lien plus bas).