Il est onze heures. Le soleil monte, l’air se réchauffe. Des nuages de traîne envoient en passant des bouffées d’air frais à l’odeur d’humidité. Ils gonflent comme des ballons, puis disparaissent comme des fantômes.
Il est onze heures. Le soleil monte, l’air se réchauffe. Des nuages de traîne envoient en passant des bouffées d’air frais à l’odeur d’humidité. Ils gonflent comme des ballons, puis disparaissent comme des fantômes.
Pourtant on n’en a pas parlé à l’époque. Ni l’ancienne ministre Najat Vallaud Belkacem, ni les députés d’alors. Silence radio. Il a fallu cette remorque publicitaire près d’une université pour qu’elles se rappellent à notre souvenir.
Illustration de la guerre des mots et du langage intimidant. Faire taire en insultant ou en amalgamant aux racistes et aux fascistes est le mode de débat préféré d’un certain nombre de décervelés.
Les comportements sexuels féminins n’ont pas fini de surprendre. C’est un constat, pas un jugement. On reconnaît habituellement aux femmes plus de réserve qu’aux hommes. L’affaire que j’évoque se passe aux États-Unis, dans la petite ville d’Evans, en périphérie d’Augusta en Géorgie.
Il ne s’arrêtera donc jamais. Cet homme a la passion de l’exploit en solitaire. Sa toute récente course le montre encore une fois aux prises avec la nature la plus hostile: l’Antarctique.
2016 n’est pas 1930, pas plus que Mai 68 n’était Octobre 1917. Néanmoins le politologue François Cherix a pris la mesure du mouvement qui se lève. Il fait état de ses angoisses dans un article publié par Le Temps: « Notre temps a une furieuse odeur d'années Trente. »
La campagne américaine m’inspire ce dernier billet très personnel. Exercice rare chez moi. J’ai appris à ne me dévoiler qu’avec des très proches. Je déroge à ma règle, de manière mesurée; cela a du sens dans ce moment.
Au crépuscule de sa vie François Mitterrand écrivait à sa maîtresse et son grand amour Anne Pingeot: « Tu as été ma chance de vie ». La presse diffuse actuellement des extraits des Lettres à Anne, livre qui expose publiquement toutes les missives de l’ancien président à sa fiancée de l’ombre.
Elle s’est arrêtée là. Vaincue par la férocité du web elle s’est pendue, après une longue bataille. Elle avait 31 ans. D’accord elle a fait une connerie. Elle l’a payée très cher.
« L’avenir est propre » a lancé Bertrand Piccard aux personnes présentes à Abou Dhabi. SI2 a ainsi rejoint son point de départ et bouclé sont tour du monde sans pétrole. Ce vol a été un peu éclipsé par les événements mondiaux, et par le temps d’arrêt à Hawaï pour réparer les batteries et attendre une nouvelle fenêtre de départ.
Je reviens sur cette saillie qui a agité Genève la semaine passée. La femme occidentale, non voilée, serait une sorte de prostituée bas de gamme. C’est l’avis de Hani Ramadan, religieux musulman dont les propos salissent régulièrement la culture occidentale.
La Cour européenne des Droits de l’Homme a défini sa doctrine concernant les injures diffusées sur des forums internet. Pour une injure sans diffamation, seul le modérateur du forum est responsable.
Morts assis à une terrasse de café rue de Charonne, au Bataclan, ou ailleurs, ils n’ont pas de nom. Il n’est plus temps d’être Charlie ni personne. Charlie est riche aujourd’hui. Qui donnera pour ceux-ci? Pour leurs familles?
Une émotion m’a gagné en lisant l’article de Lucie Monnat dans la Tribune de Genève hier. La journaliste raconte sobrement le défi qu’ont réalisé quelques personnes cette semaine au Moléson. Son écriture laisse transparaître la lumière qui porte ce groupe des Conquérants des Cimes.
L’association américaine de littérature et des droits humains PEN American Center va décerner son prix annuel pour la liberté d’expression à Charlie Hebdo. Des écrivains membres de ce groupe font entendre leur voix différente et s’opposent à cette récompense.
A plein de choses. A écrire des livres pendant des siècles sur la même histoire.
A se trouver des milliers de qualités devant l'être que l'on aime. Rappelons-nous d'être amoureux de manière régulière: nous sommes si aimables alors.
Dans une discussion hors-ligne je soutiens l’usage du mot «discrimination» dans son sens premier. Il s’agit d’une opération mentale intelligente qui vise non seulement à établir des différences entre les objets du monde, mais à les qualifier en les comparant afin d’appliquer une stratégie adaptée. C’est ma manière de définir le Situationnisme, loin du Situationnisme historique des années 1960 soutenu par Guy Debord: chaque situation est à la fois générale et spécifique, et nous pouvons y donner la meilleure réponse possible si nous sommes capables d’évaluer ce qui est en jeu.
On a beaucoup parlé de voiture ces derniers temps à Genève. Ce drôle d’engin qui occupe de la place et qui fait du bruit. Qui pollue - pas autant que le méthane des bovins et le lisier des porcs, mais quand-même encore pas mal. Eh bien on devrait ériger une statue à Joseph Cugnot.
Le résultat est sévère: 63 % d’électeurs-trices contre le tunnel. Pour une fois j’en fais même du langage épicène: c’est dire combien je suis étonné. Choqué même. Mais soit. Les électrices-teurs ont choisi. Ainsi soit-il. Cela n’empêche pas de poster quelques commentaires sur ce résultat, et de regretter l’absence de vision.
Binious en tête, drapeaux blancs et noirs gwenn ha du partout, des milliers de bretons - entre 13’000 et 30’000 - ont défilé à Nantes hier. Leur demande: que le département de Loire-Atlantique soit rattaché à la Bretagne.
Ils parlent depuis un moment. Quand je dis un moment je veux dire: un bon moment. C’est quoi un «bon» moment? Y a-t-il des bons et des mauvais moments? Des mauvais moments ce sont des moments absents, peut-être. Ou des moments simultanés.
Le crash de l’avion en Ukraine suscite des inquiétudes sur la manière dont la sécurité peut être assurée, et sur la volonté de faire monter un peu plus la tension est-ouest.
La sécurité des citoyens est une des priorités des Etats organisés. C’est bien normal. Depuis des milliers d’années les humains disposent de police, de justice et d’armée pour assurer cette sécurité. Au Moyen-Âge c’était le rôle des seigneurs, que les paysans payaient par une taxe.
Au premier regard ce pourrait être un corps, ou des corps, tombés au sol. Abandonnés. Pétrifiés par un nuage pyroplastique du temps où le Môle faisait rougeoyer le ciel de Savoie. Ou par la foudre divine, tombée précisément à l’angle ouest du cimetière, près de la fontaine. Ou encore sidérés par une si longue extase, corps figés dans une insatiable absence.
Elle est agendée pour l’automne sous le nom de Sex Factor. Le casting n’est pas encore fixé: 16 candidats - 8 de chaque sexe - devront s’affronter sous l’oeil d’un jury professionnel. Et sous ceux, nombreux, des internautes qui consommeront les images sur internet.
En conclusion temporaire, je propose deux pistes pour contrer la mise en accusation systémique des hommes. La première piste assimile le féminisme à un système de penser binaire proche de la pathologie par la disproportion de la posture victimaire en regard des correctifs sociaux légitimes. La colère de ces femmes et de ceux qui, comme les LGBT, se soumettent à leur idéologie, peut davantage être assimilée à celle des Gorgones, êtres malfaisants de la mythologie grecque.
Il y a juste 7 ans une mort des plus cruelles a été médiatisée sur la toile. C'était une lapidation filmée, la lapidation de Doa Khalil Aswad. Elle avait 17 ans. Ses bourreaux ont filmé sa mort avec des téléphones portables et on publiée la mise à mort sur le net.
C’est fait dans le Colorado. Depuis hier le cannabis est en vente libre dans des boutiques spécialisées. Il faut avoir au moins 21 ans et la vente est limitée à 28 gramme à chaque visite.
Pas d'histoire de Noël, mais un cadeau pour ceux et celles qui honorent mon blog de leur attention, qu'ils et elles partagent ou non son contenu. C’est l’une des histoires qui composent mon nouveau livre, «Les contes de Crocodile River». Dans ces histoires des humains, drôles ou touchants, suivent leurs idées parfois jusqu'à l'absurde ou au miracle, vêtus d'innocence et de rêves. Celle-ci est plutôt humoristique et courte.
... à la suite du billet précédent j’ai sorti quelques images du placard d’internet. Pour certaines, le sujet représenté n’a en effet aucun lien avec le produit pour lequel on fait campagne. Pubs déloyales donc. Mais amusantes et oniriques. Voire suggestives. Cliquer pour agrandir.
Grâce aux ligues de vertu les publicitaires ont maintenant un moyen sûr de faire parler d’un produit: chercher une condamnation publique. C’est le cas de Burger King et de sa pub montrant un hamburger accompagné d’une femme très dévêtue, peinte en doré (cliquer pour agrandir).